Commentaires

C'est un de ces livres où on nous explique tout. Au lecteur de décider si le sentiment énoncé comme vérité générale lui semble juste.

Un regard sur la nostalgie, cette "souffrance du non-retour", et le portrait des émigrés Tchèques exposant leurs sentiments sur le retour au pays natal, après le long exil - réprouvé par famille et amis, qui sont restés, eux, sous le régime communiste soviétique. Portrait qui fait écho au parcours de l'auteur, d'origine tchèque, lui-même émigré en France en 1975.

J'ai la lecture difficile en ce moment, mais ce livre se lit facilement et rapidement, et est riche dans ses idées.

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Je vous laisse avec ces morceaux de pensées à chaud dans les notes de mon portable, quelques minutes après la fin de ma lecture. Je vous préviens ils ne servent à rien, et c'est dans un franglais qui fait mal aux yeux : "Juste, c'est quoi cette fin?? Spoiler(cliquez pour révéler)I feel like he made Irena dirty, leaving her helpless and crying, she's the only one with no definite future and an unsatisfying past. C'était quoi the point in making Gustaf and her mom fuck and make them a couple in literally 2 hours? Non parce qu'au début on a des pages sur la nostalgie, l'émigration, la mémoire, mais par contre le focus sur les personnages, leurs rencontres, quoique intéressants au début, est devenu presque entièrement futile à la fin. Vraiment, je ne comprends pas.

...Eh je viens d'apprendre qu'il est mort y a cinq jours ._."

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(oui parce que j'ai commencé ce livre au hasard, sans savoir que l'auteur était décédé un jour avant. Drôle de coïncidence, non? Bon. C'est tout pour moi.)

Milan Kundera fait parti des auteur.ices que j'apprécie énormément. Dans ce livre, on retrouve son écriture fluide et captivante. L'auteur nous permet de nous questionner sur le sentiment d'appartenance à un pays, l'identité et la nostalgie dans un contexte politique post-communiste.

Une déambulation philosophique accompagnée d'Irena, Gustaf, Milada et Josef.

Le seul bémol que je me permettrai d'ajouter est le rapport amoureux stéréotypé entre les personnages féminins et masculins. Un schéma récurrent dans ses ouvrages.

Emigrée à Paris il y a vingt ans, Erina n'avait pas prévu de rentrer à Prague, c'est son ami Gustaf qui l'incite et prend l'initiative de son retour.

Des émigrés attrachés à leur passé, des retrouvailles, des destins qui se croisent.

Construit en 53 petits chapitres, discours philosophique, géopolitique et commentaires sur le retour d'Ulysse à Ithaque; une quête improbable de l'identité.

Un livre complexe, une belle réflexion sur l'exil, le déracinement et le retour au pays.

Magnifique roman

Comme toujours, M. Kundera a su me passionner. Il évoque ici l'attachement à la terre-mère, le déracinement, les relations sexuelles et amoureuses. Tout est direct, les mots sont parfois durs, frappants : c'est ce qui fait la beauté de ce texte.

J'ai adoré être plongée dans l'ambiance de Prague, ses paysages, son histoire, ses coutumes. On y traite du déracinement, de la mémoire et de l'exil. Irena et Joseph sont deux anciennes connaissances ayant quitté leur Tchéquie natale pour le Danemark et la France, ils vont se retrouver dans une ville qui ne leur parait plus si familière que ça. Kundera fait des détours par la musique, la poésie et la mythologie ce qui rend le tout d'autant plus intéressant. Magnifiquement écrit cependant je reste sur ma faim.

Après, l'insoutenable légèrté de l'être je me suis retournée vers L'ignorance. On y retrouve l'ambiance de Prague. Un rythme plutôt mélancolique. Comme dans un roman historique on y apprend beaucoup de choses Printemps de Prague, Révolution, mythologie grecque,etc.

Cependant j'ai trouvé la lecture un peu pesante.