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L'Incivilité des fantômes



Description ajoutée par Laurine-25 2019-08-25T19:45:03+02:00

Résumé

Aster est une jeune femme que son caractère bien trempé expose à l’hostilité des autres. Son monde est dur et cruel. Pourtant, elle se bat, existe, et aide autant qu’elle le peut, avec son intelligence peu commune, ceux et celles qu’elle peut aider. Mais un jour, un type la prend en grippe. Et Aster comprend qu’elle ne peut plus raser les murs, et qu’il lui faut se tenir grande. Sa rébellion est d’autant plus spectaculaire qu’elle est noire, dans un vaisseau spatial qui emmène les derniers survivants de l’humanité vers un éventuel Eden, un vaisseau où les riches blancs ont réduit en esclavage les personnes de couleur. Un premier roman qui prend pour prétexte la science-fiction pour inventer un microcosme de l’Amérique, et de tous les maux qui la hantent, tels des fantômes.

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Classement en biblio - 44 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Echoni 2020-12-16T20:13:07+01:00

Il existait, certes, des méthodes de contraception moins radicales, mais Aster aimait bien l'irréversibilité de l'hystérectomie : on se débarrasse du problème comme d'un cancer.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Malikame 2024-02-11T21:27:39+01:00
Or

Une lecture dure qui ne laisse pas de répit ni au personnage principal, Aster, ni au lecteur. Si on est dans un univers SF à bord d'un vaisseau en quête d'une nouvelle terre promise, on voit clairement que le système mis en place reprend celui de l'esclavage. Il n'y a pas une page sans que l'on rappelle à Aster sa position. C'est dur à lire et c'est fait exprès. La violence physique et psychologique n'est pas gratuite. En même temps, on est très vite par l'intrigue et dès les début j'ai voulu savoir tous les secrets de ce vaisseau et de la mère d'Aster. Il y a par moment un petit côté hard science avec des termes techniques mais rien d'insurmontable. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la présence tout le long du roman, d'histoires et de contes passés oralement de générations en générations, ces histoires permettent de faire des comparaisons avec ce que vivent les personnages, tout comme on peut faire des comparaisons avec notre propre monde actuel. C'est une lecture dure mais qui vaut vraiment la peine de prendre le temps de s'y arrêter et réfléchir

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Commentaire ajouté par mielou35 2024-01-27T16:55:31+01:00
Diamant

Un roman magistral qui part d’un trope assez classique en science fiction : toute l’humanité réfugiée dans un immense vaisseau spatial. Mais la société décrite, les personnages et leurs relations sont tellement frappantes !

Je ne saurais en dire plus mais c’est vraiment un livre qui m’a frappé !

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Commentaire ajouté par elerinna 2024-01-21T08:13:06+01:00
Or

L'incivilité des fantômes est un roman SF de Rivers Solomon qui s’inscrit dans le courant de l’afrofuturisme. L'action se passe dans un vaisseau, Le Mathilda dont la mission est de trouver une planète habitable pour ce qu'il reste de l'humanité, échouée à bord de cette arche géante. Contrainte de quitter la planète terre plus de 300 ans auparavant (« Chronologie spatiale »), les humains ont construit au fil des décennies, une société malheureusement trop semblable aux modèles terriens.

Chaque strate du vaisseau symbolise une appartenance sociale et/ou ethnique et bien sûr, plus on descend, plus les habitants seront pauvres et obligés de travailler comme des forcenés.

C’est dans ce contexte que nous suivons le personnage d’Aster, jeune femme un peu androgyne et « spéciale » entourée par Mélusine, sa « Tanta » qui l’a élevé, ses amies et son mentor « Le chirurgien », lui-même marginalisé de par sa naissance et son apparence mais qui jouit de par sa couleur « claire » d’une position plutôt confortable au sein de la flotte.

C’est une lecture qui m’aura énormément marquée. Terminée il y a quelques jours, l’histoire reste très présente à dans mon esprit. Les personnages m’ont beaucoup touchée et plus particulièrement Aster et son amie Giselle dont les mots sont trop faibles pour décrire les agressions qu’elles ont subies depuis toute petite. Les conditions de vie du pont sur lequel elles vivent, déjà peu enviables, se détériorent au fil de la lecture. L’atmosphère était pesante, anxiogène, je craignais toujours qu’il n’arrive une nouvelle horreur aux personnages.

Les questions de genre sont très présentes. Les bébés sur certains pont sont genrés au féminin jusqu'à ce que les garçons se démarquent avec une barbe par exemple.

Un racisme primaire est omniprésent réduisant la communauté noire à moins que des animaux. Les mots employés sont parfois d’une terrible cruauté, visant à leur dénier leur droit à l’humanité.

C’était une excellente lecture qui m’a profondément attristée et laissé un sentiment de désespérance.

Reste une faible lueur au fond du tunnel, qu’Aster gardera allumée par sa rage et sa volonté D’être tout simplement.

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Commentaire ajouté par AlexSpire 2023-04-05T19:04:59+02:00
Argent

Un roman pour le moins intéressant mais à la fin qui pour moi manque d'un petit quelque chose.

Les personnages sont sympathiques et l'idée usité est classique.

Dans ce roman, tout se passe sur un gigantesque vaisseau gouverné par un monarque quasi divin. Aster, une jeune femme au caractère bien trempée est une femme vive d'esprit. Elle ne veut pas être seulement ce qu'elle est, même si elle ne sait pas ce qu'elle est et ce qu'elle cherche. Petit à petit, sa vie pénible dans ce vaisseau de fantômes va devenir chaque jour une lutte sans fin. Elle se lis d'amitié romantique pour un homme qui est médecin et proche du pouvoir. Voulant en apprendre plus sur sa mère, une amie d'Aster va réussir l'improbable, décoder les cahiers de feu sa mère. C'est à ce moment que tout part en vrille.

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Or

Genres : science-fiction, dystopie, post-apocalyptique, space opéra, afrofuturisme.

Thèmes abordés : racisme, ségrégation, esclavage, domination des puissants, classes sociales, endoctrinement, résistance, importance des racines, droit à la différence, neurodivergence / neuroatypie, questionnements sur le genre et le corps, santé mentale.

Contexte :

Le récit est situé dans un futur non daté, suffisamment lointain pour que les humains aient dû fuir la Terre devenue inhabitable depuis plusieurs générations, dans un gigantesque vaisseau spatial. En quête d’un nouveau monde qui semble de plus en plus inatteignable, voire utopique, les habitants du vaisseau vivent au sein d’une société très stratifiée et policée, de plus en plus détachés de leurs racines et sans réelles perspectives d’un nouveau foyer.

Le pitch :

Aster, une jeune habitante des Bas-Ponts, vit et travaille avec les autres Goudrons, les personnes noires regroupées sur les ponts les plus pauvres du vaisseau. Elle a toutefois été formée à la médecine par le Chirurgien, un haut gradé parmi les personnes au pouvoir, et elle est respectée par ses pairs pour son savoir-faire. Cela lui permet également de se déplacer plus librement que les autres Bas-Pontiens, et de bénéficier d’une certaine protection du Chirurgien. Aster est toutefois détestée par le Lieutenant, le futur successeur de l’actuel Souverain du vaisseau, et elle doit donc rester discrète.

La population des Bas-Ponts est exploitée, brimée par les Gardes, et leurs conditions de vie sont de plus en plus difficiles, notamment à cause de pannes de courant répétées qui plongent cette partie du vaisseau dans un froid terrible.

Aster, obsédée par sa mère décédée, dont il ne lui reste que des carnets illisibles, va s’intéresser à plusieurs événements étranges qui lui semblent liés, accompagnée par son amie Giselle.

Mon avis :

Ce livre est pour moi l’exemple parfait du roman que l’on apprécie pendant la lecture, mais dont la puissance vient vraiment nous frapper une fois refermé, et qui continue à se déployer dans notre esprit dans les semaines qui suivent.

Il se lit très facilement, et son apparente simplicité cache une construction très maîtrisée. L’autrice a porté une grande attention aux détails pour faire vivre ses personnages et nous partager ses réflexions sans alourdir le récit.

Elle déploie une originalité dans son écriture, ses personnages et les thèmes abordés. Il est rafraîchissant de lire du space opéra, genre emblématique de la SF “traditionnelle”, renouvelé ainsi avec brio.

Les idées sont développées avec un parti pris qui nous pousse à nous questionner. Rivers Solomon a une vision personnelle qu’elle insuffle dans son roman, et elle n’a pas peur d’aller jusqu’au bout dans ses prises de position, ce qui permet d’éviter les évolutions de personnages ou les intrigues consensuelles et tièdes. J’ai depuis écouté plusieurs de ses interviews et j’aime beaucoup ce qu'elle apporte, son éclairage sur des questions relatives notamment à l’afrofuturisme.

C’est un roman noir, qui ne laisse pas beaucoup d’espoir quant à l’avenir de l’espèce humaine, et il risque de vous heurter si vous êtes sensible aux sujets explorés. Mais on y trouve également des passages de douceur qui réconfortent (un peu) sur la beauté des relations qui peuvent se développer, même dans le contexte le plus sordide. Notamment, les relations atypiques entre Aster et le Chirurgien sont pleines de respect et de tolérance, et constituent le genre de représentations que l’on voudrait voir plus souvent dans les films ou les romans, afin de créer de nouveaux modèles où se projeter.

Points forts du roman :

Des personnages ancrés dans leurs différences, un roman noir sans sensationnalisme, des messages forts exprimés par les personnages et l’univers, le traitement des questions liées au genre et au corps.

Pour une analyse détaillée de l'intrigue et des procédés narratifs, rendez-vous sur curiosites-litteraires.fr

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Commentaire ajouté par JonT 2023-02-10T17:23:37+01:00
Argent

Une lecture très étrange, c'est assez difficile à définir.

L'histoire et les thématiques sont super intéressantes : on est dans un "vaisseau planète", qui est parti de Terre il y a des siècles suite à une catastrophe, et qui contient probablement les restes de l'humanité. Le vaisseau vogue vers on ne sait où, une société s'est recréée avec ses castes, dans un régime policier super autoritaire, avec une hiérarchie de "ponts" (dont chacun a sa sous-culture) extrêmement raciste, et une justification divine (tout pour plaire). On suit Aster, une jeune femme d'un "lowdeck", très rebelle, mais également extrêmement brillante, en particulier en biologie, qui du coup sert de médecin, et a un statut un peu particulier, et qui, entre autres, cherche à comprendre pourquoi sa mère a disparu vingt ans plus tôt.

Voilà en gros pour le pitch, et c'est une histoire assez prenante, l'univers est intéressant et bien construit, les thématiques sont très intéressantes, sur l'ordre social et la violence en particulier (c'est extrêmement violent par contre, une sorte de violence banalisée, principalement via les soldats chargés de maintenir l'ordre qui maltraitent atrocement les "lowdeckers"). En filigrane, on a aussi des thématiques plus subtiles, sur le genre bien sûr (Rivers Solomon est non-binaire), mais aussi sur les troubles psy.

Et c'est là que ça devient une lecture étrange : Aster a de gros troubles psy, et sa meilleure amie, qui a un rôle assez important, en a encore plus, ce qui fait que c'est souvent très compliqué de se projeter, ou juste de comprendre ce qu'il se passe, les enjeux, les raisons des actions des personnages, qui ont parfois des comportements ou des réactions qui paraissent assez erratiques, ou qui ne correspondent pas à nos attentes. Il faut rester concentré, il faut parfois s'accrocher, d'autant plus que le rythme est parfois un peu saccadé, avec des accélérations et des ellipses un peu brutales.

C'est un voyage éprouvant, mais que je ne regrette pas d'avoir fait, on s'attache malgré tout à ces personnages, même si parfois on ne les comprend pas, même si parfois elles sont insupportables, énervantes, qu'on a envie de les secouer pour les faire prendre "le bon chemin", "les bonnes décisions", avant de se rappeler qu'en fait, ça ne sert à rien, au contraire, qu'elles sont juste différentes et qu'au final, ben, c'est comme ça.

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Commentaire ajouté par Midine 2022-11-19T19:11:36+01:00
Argent

La force de ce récit n'est pas tant l'histoire qu'il nous raconte mais ses personnages et les réflexions qu'iels nous amènent sur le racisme, le sexisme, le genre... La galerie de personnages est riche comme je l'ai rarement vu (persos trans, intersexes, neuroatypique...) et si le récit mentionne souvent des violences (viols, tortures...), jamais il ne tombe dans le voyeurisme.

Une bonne lecture car même si je reste un peu sur ma faim avec la conclusion, j'ai apprécié le voyage.

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Commentaire ajouté par Lildrille 2021-10-13T21:16:08+02:00
Pas apprécié

Quand un livre et un lecteur ne se rencontrent pas

Il est de ces livres où le sujet vous échappe complètement, où la forme et le fond paraissent si éloignés l’un de l’autre que les saisir vous semble improbable, à moins de plonger dans la tête dérangée de l’auteur. L’incivilité des fantômes est de ceux-là : le mystique, la religion et la science-fiction s’invitent pour nous donner à lire une aventure douloureuse, où les personnages malaisants et perturbants ne nous touchent pas vraiment. Il est difficile de les comprendre, ils restent comme hermétiques, peu enclins à partager leurs émotions et à partager leurs cheminements intérieurs.

Leurs manières de s’exprimer, leurs préoccupations, leurs histoires et leurs désirs restent parqués à des milles de notre cœur, déjà bien trop englué dans la masse noire dépeinte par le roman, qui nous enveloppe de son animosité et de son atmosphère déprimante, angoissante. Les douleurs des héros restent les éléments les mieux définis mais nous assaillent tant qu’il est nécessaire de fermer le livre pour mieux respirer et reprendre contenance. Les termes crus, familiers, en argots ou d’un autre temps, se mélangent pour définir les catégories sociales, et nous rappellent à quel point ces personnages sont pauvres, oubliés du pouvoir en place, et sans espoir de vivre dans un monde meilleur. Les métaphores du mal, de la crasse et de la douleur défilent sans discontinuer sans nous laisser de répit.

Une atmosphère bien trop perturbante et malsaine

L’auteur instille de l’espoir, pour ensuite le tuer dans l’œuf. Cette balance infernale donne la nausée, aggrave les émotions néfastes que le récit transmet et crispe le lecteur. En plus, les dialogues à rallonge et plats tournent en rond. Les personnages s’avèrent difficiles à saisir, alors que les chapitres les plus édifiants et intéressants n’arrivent que dans les dernières pages, des chapitres où les personnages prennent enfin toute la place qu’ils méritent, des chapitres où ils s’expriment dans toute leur puissance. Mais bien trop tard…

Une intrigue principale qui n’a plus aucun sens

Certains passages ralentissent inutilement l’intrigue, comme ceux qui nous racontent le passé d’une héroïne qui ne nous atteint plus depuis longtemps. Un suspense intenable et mal dosé qui ne fait que nous frustrer, nous donnant l’envie de tourner les pages pour enfin toucher le point sensible de l’intrigue principale. Celle-ci se distille à trop de niveaux, perd de sa substance première et nous perd, littéralement. Les discours métaphysiques et religieux reprennent de la place, nous questionnent, et ne semblent pas trouver de réponse satisfaisante. Les non-dits et les sous-entendus s’accumulent sans que la fin du roman ne nous aide véritablement à comprendre. Le message de l’auteur nous passe par-dessus la tête, et c’est vraiment dommage.

Les personnages asociaux et atypiques manquent cruellement d’émotions pour que l’on s’y attache. Tels des robots, ils s’expriment sans nuance, presque avec automatisme et raideur. Le lecteur se détache de leurs soucis, de leurs souffrances et reste simple spectateur d’une histoire qui part dans tous les sens. L’intrigue principale, d’abord dystopique et prenante, tombe à plat. Le combat contre le pouvoir n’intéresse plus, finit par lasser. Le roman décrit des tranches de vie, des instants simples qui auraient pu suffire à eux-mêmes si les personnages avaient été captivants.

Des montagnes russes

Le côté science-fiction se perd de vue à de multiples reprises, tant le récit se focalise sur les vies étranges des héros. De temps à autre, l’âme du vaisseau et la traversée dans l’espace se rappellent à l’histoire, mais cela ne dure jamais bien longtemps. L’intrigue sur les « fantômes » prend rapidement et se trouve liée à celle de la mère morte de l’héroïne. Le lecteur joue le jeu, mais, comme le reste, elles s’éteignent d’elles-mêmes, tombent à l’eau sans explication satisfaisante. Le roman constitue une montagne russe dans laquelle les secousses et la vétusté ne nous donnent pas envie de rester, malgré des sensations agréables qui nous parcourent par moment.

L’incivilité des fantômes aurait mérité une construction peut-être plus linéaire pour que l’on puisse suivre, et surtout des personnages émotifs, qui touchent nos cœurs. L’univers morne et froid aurait questionné davantage, comme ceux des dystopies à la mode, si l’intrigue ne partait pas dans tous les sens, nous amenant à nous questionner à longueur de temps sur des sujets sans intérêt.

Un roman sans doute trop métaphorique, alambiqué et perché pour plaire à tous les fans de science-fiction et d’intrigues survoltées. La lutte contre le système n’a jamais été aussi ennuyante.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=57759

J'ai mis la note de : 6/20]

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2021-07-11T17:23:12+02:00
Lu aussi

Dès le départ le décor est planté, transidentité et intersexualité sont du voyage.

Il a fallu que je m'habitue au pronom "iel" que je n'avais jamais concrètement lu nulle part jusqu'ici.

Les humains ont quitté la terre pour un voyage dont ils ignorent s'il aura un aboutissement, s'ils trouveront un jour un endroit où se poser, à bord d'un vaisseau dont le gigantisme est inimaginable. Toutes les couches de la société, y travaillent, cultivent et font de l'élevage, séparés par leurs niveaux de pauvreté ou de richesse. On dirait un vaisseau-monde, tellement immense que c'est difficile de se le figurer.

C'est une société de fin du monde effarante, où quittant une Terre agonisante, ils sont partis à la recherche d'un nouveau monde en prenant bien soin que conserver toute l'iniquité de l'ancien monde : le racisme avec la notion de races inferieures et les classes sociales très basses au service des classes sociales élevées, l'extrême richesse et l'extrême pauvreté, au lieu de tirer des leçons de leurs erreurs. Il y a les haut-pontiens, qui se prennent pour la crème de l'humanité et les bas-pontiens, qui ne comptent pas.

Ils ont aussi emporté la religion avec tout ce qu'elle peut comporter d'intolérance, de misogynie et de préjugés. Sans oublier l'homophobie et la transphobie. Il s'agit là d'un monde totalement rétrograde. Ça m'a d'ailleurs énormément fait penser au système de castes en Inde.

Aster, métisse née fille mais non binaire, vit dans le souvenir de Lune, sa mère qu'elle n'a pas connue et qui a laissé un journal codé.

Elle est amie avec Gisèle, étrange personnage, un peu folle et bipolaire, cynique, cruelle, révoltée et survoltée, et Théo le chirurgien, introverti et très pieux, qui a fait vœu de chasteté et dont elle est l'assistante. Et puis il y a Mélusine, sa tante qui l'a élevée mais qui n'a pourtant aucun instinct maternel.

On découvre une société cauchemardesque qui vit depuis un temps infini dans Matilda, ce vaisseau qui doit les amener vers la terre promise mais qui pour les bas-pontiens est surtout une prison de fer, antichambre de la mort depuis les nombreuses coupures de courant qui les privent de chauffage et leur font endurer des températures glaciaires, pendant que les haut-pontiens vivent dans une opulence indécente. Ce monde futur est arrieré, cruel et violent. J'ai trouvé cette option intéressante car inhabituelle il me semble.

Aster cherche quelque chose, aspire à comprendre, à découvrir le message secret de Lune, qui sans doute lui apportera bien des réponses.

J'ai aimé l'histoire, toujours étonnée que je suis par la force vitale qui anime tout ce qui est, même dans les pires difficultés de l'existence et la résilience dont certains sont capables même quand l'espoir est si ténu qu'il est quasi inexistant. Et j'ai aimé les réflexions sur le subjectif, le futile, la superficialité, et la vanité de tout ça.

C'est un bel écho à notre société, qui hélas nous laisse penser qu'on n'a aucune chance de s'améliorer, qu'il y aura toujours des tordus machiavéliques et cruels, des despotes, des tyrans imbus d'eux-mêmes. Car quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, l'humanité reste ce qu'elle est.

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Pas apprécié

Ce livre aborde des thèmes importants pour moi, comme le racisme, la liberté, etc., mais je n'ai vraiment pas accroché, et j'ai même abandonné ma lecture. Les explications scientifiques me sont difficilement compréhensibles et l'ambiance ne me plaît pas du tout. C'est vraiment dommage !

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Dates de sortie

L'Incivilité des fantômes

  • France : 2019-09-06 (Français)
  • France : 2020-08-26 - Poche (Français)

Activité récente

Eolk l'ajoute dans sa biblio or
2023-06-20T15:05:42+02:00

Titres alternatifs

  • An Unkindness of Ghosts - Anglais

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Note globale 7.18 / 10

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