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-Tu ne portes rien en dehors de tes fringues et de ce petit sac à main et tu ne t'appelles pas vraiment Bonnie, alors je suppose que tu te caches ou que tu fuis, ce qui veut dire que t'as des ennuis , a-t-il rétorqué.Et moi je n'en veux pas.
-J'ai du fric .Et je peux acheter des fringues en route.J'avais pas pensé que j'aurais besoin d'une valise au paradis, ai-je expliqué en haussant une épaule.
Afficher en entier« — J’essaie juste de trouver ce qui est réel. Rêver de châteaux n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais je pense qu’on peut faire davantage que subir la vie ou la rêver. J’ai l’impression que l’espoir est trop souvent la seule chose qui reste aux gens. Qu’on soit riches, pauvres, malades ou en bonne santé – on se noie dans nos rêves en espérant que quelqu’un les réalisera à notre place. »
Afficher en entier"Je le trouvais mignon mais Gran ne voulait pas que je l'approche parce qu'elle avait entendu dire qu'il avait de l'herpès. Je pensais plutôt que c'était parce qu'il avait un pénis."
Afficher en entier"Et parfois l'espoir est tout ce qui fait la différence entre la vie et la mort."
Afficher en entier— C’est ma théorie personnelle, poursuivit-il. J’ai pas la même façon de raisonner que papa et toi, mais c’est super valable, mec. La nana que tu crois faite pour toi ne l’est jamais. Un jour, une fille va se pointer et te prendre par surprise. Et elle bouleversera ta vie, affirma Fish comme s’il en était absolument certain.
— Ah ouais ?
Finn voulait se barrer. Mais il ne le ferait pas. Il attendrait que son frère soit prêt à quitter le bar. Qui sait quand ça arriverait.
— Oh ouais. Et je te garantis qu’elle ne sera pas ton genre. Et tu vas te mettre à faire des plans, à réfléchir, à faire des listes. Et rien ne marchera.
— Ce n’est pas ta théorie, Fish, c’est de la chimie. Les contraires s’attirent.
— Ouais. Mais c’est plus que ça. Il y a des contraires qui ne s’attirent pas. Il faut que ce soit le bon contraire. Et tu ne sais pas ce que tu as décroché…
— Jusqu’à ce que tu l’aies perdu ? acheva Finn.
Le cliché était éculé, et Finn n’écoutait que d’une oreille. Il reposa les yeux sur Jennifer et reconsidéra les choses.
— Jusqu’à ce que tu l’aies perdu, mec. Et alors tu te demanderas ce qui t’est passé dessus et je me marrerai comme une baleine en disant : « Alors, c’est qui le génie, maintenant ?
Afficher en entier— C’est quoi ton type, Finn ? J’ai pas l’impression que tu en aies un.
— Je sais pas. Grande, mince, intelligente. Discrète. Bonne en maths, répondit Finn en haussant les épaules.
— Tu décris un double-décimètre, pas une fille.
— Je me décris moi-même, acquiesça Finn en riant.
— Oh, comme ça serait marrant de sortir avec toi-même.
Afficher en entier-Tu me rends dingue!Tu m'agaces prodigieusement.Tu me donnes envie de m'arracher les cheveux.
Depuis qu'on s'est rencontrés, tout est allé de mal en pis.
J'ai acquiescé en silence:il avait raison.J'ai cherché quelque chose pour me moucher :j'ai trouvé une serviette en papier dans la boîte à gants et je me suis essuyé le visage avec.Je pensais que Finn avait dit tout ce qu'il avait à dire mais il a repris la parole.
-Mais je te veux toujours.
Finn avait l'air sidéré par son propre aveu.Il a prononcé"veux" d'une manière exagérée, comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
Afficher en entieril a sorti son téléphone de sa poche.C'était un vieux modèle à clapet.
-Je ne vais pas pouvoir faire ça avec ce truc.
-Ah. Non, en effet.Où as-tu trouvé ce téléphone?Dans un musée?
-Ma mère ne voulait pas me laisser partir sans portable, alors elle m'a filé celui-là.
-Elle te hait, c'est ça?
Afficher en entier"Elle était belle, il était solitaire et la combinaison l'effrayait, pour son bien à elle comme pour le sien."
Afficher en entier"- Combien font l'infini plus un ? murmura-t-elle avant de l'embrasser.
La réponse vint de son coeur, pas de sa tête.
- Ca ne fait pas l’infini, après tout. Ni même 2. Ca fait 1. Tu me l’as dit, tu te souviens ? Nous sommes les deux moitiés d’un même tout. Nous ne faisons qu’un."
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