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-Combien font l'infini plus un ?ai-je demandé à Finn.
-L'infini,a répondu Finn en soupirant.
-Faux. Ça fait deux.
-Ah ouais ? Comment ça ? [...]
-Infini.[...]. Plus un. Ça fait deux, espèce de génie."
Afficher en entierJ'ai gardé le portable à la main pendant un long moment. Je me demandais si Finn rappellerait ou si j'aurais le courage de le faire pour lui expliquer pourquoi j'étais folle à lier. M'écouterait-il si je lui racontais à quoi avait ressemblé ma vie ces six dernières années ? Nous n'étions pas tellement différents tous les deux. Les prisons sont dorées tandis que d'autres ont des barreaux. Mais même en or, des chaînes restent des chaînes.
Afficher en entier{Finn et Bonnie}
- Combien font l'infini plus un ? ai-je demandé à Finn.
- L'infini, à répondu Finn en soupirant.
- Faux. Ça fait deux.
- Ah ouais ? Comment ça ?
J'ai tendu l'index vers lui :
- Infini
Puis je me suis désignée :
- Plus un. Ça fait deux, espèce de génie.
Afficher en entierJ’ai commencé à penser à ma propre mort, à l’imaginer et à me poser des questions. Je n’ai pas eu envie de mourir, comme ça, d’un coup. C’est quelque chose qui s’est fait insidieusement. C’est d’abord une idée qui vacille dans les tréfonds de votre esprit pendant un instant, comme la flamme d’une bougie d’anniversaire sur le point de s’éteindre. Mais la mort est une bougie truquée. Si vous la mouchez, elle se rallume. Encore. Et encore. Et chaque fois qu’elle reprend vigueur, sa lueur dure plus longtemps et éclaire davantage. Elle est presque chaude. Amicale. Elle n’a pas l’air de vouloir vous brûler.
Afficher en entierShayna Harris avait manifestement une vie bien merdique. Et le problème avec la merde, c’est qu’on a beau essayer de s’en débarrasser, l’odeur est tenace.
Afficher en entierNous n'étions pas tellement différents tous les deux. Les prisons sont de toutes tailles et de toutes formes. Certaines sont dorées tandis que d'autres ont des barreaux. Mais même en or des chaînes restent des chaînes.
Afficher en entierPeu nous pleurerons
La police sera soulagée
Et nous, Bonnie et Clyde, nous mourrons.
Extrait d'un poème de Bonnie Parker
Afficher en entierOn est Bonnie et Clyde. Recherchés et mal aimés. Emprisonnés et acculés. On est perdus. On est seuls. On est un gros bordel. Un coup de feu dans la nuit. Deux personnes qui n'ont pas d'autre endroit où aller, personne d'autre et pourtant, ça me suffit !
Afficher en entierEn apesanteur et infini. Intemporelle et ardente. Éperdument essoufflée.
Afficher en entierUn flocon dans le vent, une toupie, et le monde autour de moi ne serait qu'un courrant coloré de néant.
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