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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:52:54+02:00

Les questions vraiment graves ne sont que celles que peut formuler un enfant. Seules les questions les plus naïves sont vraiment de graves questions. Ce sont les interrogations auxquelles il n'est pas de réponse. Une question à laquelle il n'est pas de réponse est une barrière au-delà de laquelle il n'y a plus de chemins. Autrement dit : ce sont précisément les questions auxquelles il n'est pas de réponse qui marquent les limites des possibilités humaines et qui tracent les frontières de notre existence.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:52:44+02:00

Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:52:31+02:00

On ne pourra jamais déterminer avec certitude dans quelle mesure nos relations avec autrui sont le résultat de nos sentiments, de notre amour ou non-amour, de notre bienveillance ou haine, et dans quelle mesure elles sont d'avance conditionnées par les rapports de force entre individus.

La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:52:19+02:00

Ce n'était pas la vanité qui l'attirait vers le miroir, mais l'étonnement d'y découvrir son moi. Elle oubliait qu'elle avait devant les yeux le tableau de bord des mécanismes corporels. Elle croyait voir son âme qui se révélait à elle sous les traits de son visage. Elle oubliait que le nez est l'extrémité d'un tuyau qui amène l'air aux poumons. Elle y voyait l'expression fidèle de sa nature.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:52:09+02:00

Contre le monde de la grossièreté qui l'entourait, elle n'avait en effet qu'une seule arme: les livres qu'elle empruntait à la bibliothèque municipale; surtout des romans; elle en lisait des tas, de Fielding à Thomas Mann. Ils lui offraient une chance d'évasion imaginaire en l'arrachant à une vie qui ne lui apportait aucune satisfaction.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:51:58+02:00

L'unicité du "moi" se cache justement dans ce que l'être humain à d'inimaginable. On ne peut imaginer que ce qui est identique chez tous les êtres, que ce qui leur est commun. Le "moi" individuel, c'est ce qui se distingue du général, donc ce qui ne se laisse ni deviner ni calculer d'avance, ce qu'il faut d'abord dévoiler, découvrir, conquérir chez l'autre.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:51:46+02:00

Comme je l'ai déjà dit, les personnages ne naissent pas d'un corps maternel comme naissent les êtres vivants, mais d'une situation,, d'une phrase, d'une métaphore qui contient en germe une possibilité humaine fondamentale dont l'auteur s'imagine qu'elle n'a pas encore été découverte ou qu'on n'en a encore rien dit d'essentiel.

Mais n'affirme-t-on pas qu'un auteur ne peut parler d'autre chose que de lui-même?

Regarder, impuissant, dans la cour et ne pas arriver à prendre une décision,; entendre le gargouillement obstiné de son propre ventre dans un instant d'exaltation amoureuse; trahir et ne pas savoir s'arrêter sur la route si belle des trahisons; lever le poing dans le cortège de la Grande Marche; j'ai connu et j'ai moi-même vécu toutes ces situations; d'aucune, pourtant, n'est issu le personnage que je suis moi-même dans mon curriculum vitae. Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. C'est ce qui fait que je les aime tous et que tous m'effraient pareillement. Ils ont, les uns et les autres, franchi une frontière que je n'ai fait que contourner. C'est cette frontière franchie (la frontière au-delà de laquelle finit mon moi) qui m'attire. Et c'est de l'autre côté seulement que commence le mystère qu'interroge le roman. Le roman n'est pas une confession de l'auteur, mais une exploration de ce qu'est la vie humaine dans le piège de ce qu'est devenu le monde.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:51:31+02:00

Il parlait d'un ton courtois, et Tereza sentit son âme s'élancer à la surface par toutes ses veines, tous ses capillaires, et tous ses pores pour être vue de lui.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:51:20+02:00

Son drame n'était pas le drame de la pesanteur, mais de la légèreté. Ce qui s'était abattu sur elle, ce n'était pas un fardeau mais l'insoutenable légèreté de l'être.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-18T18:51:10+02:00

C'est à cela que ressemble, Tereza le sait, l'instant où naît l'amour: la femme ne résiste pas à la voix qui appelle son âme épouvantée; l'homme ne résiste pas à la femme dont l'âme devient attentive à sa voix.

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