Ajouter une description
Liste des descriptions
Après s’être fait remarquer il y a plus de deux ans pour son premier roman, Les yeux secs, un récit choc sur la survie clandestine de deux adolescents en pleine guerre civile, Arnaud Cathrine continue à faire parler de lui. Il utilise, dans L’invention du père, les mêmes recettes : un sujet grave, un ton sobre et énergique, une écriture aérienne. Au regard de son dernier ouvrage La route de Midland, son deuxième roman fait figure de point final ou en tout cas, de parenthèse à sa thématique récurrente de souffrances familiales.
"L’invention du père", comme son titre le sous-tend, est l’histoire d’un jeune homme, Rafael, qui n’a justement jamais connu son père. Et quand il apprend que celui-ci est en train de s’éteindre dans le village espagnol où il s’est exilé bien des années auparavant, Rafael entreprend un voyage initiatique pour le retrouver. Mais lorsqu’il arrive, bien sûr il est trop tard. «Je vais enterrer mon père. Je vais enterrer mon père et je ne sais pas ce que cela veut dire. Un père. Le père».
Terrible et si ordinaire sujet que l’absence du géniteur, ce quelque chose d’irréparable, et ce vide constant. Arnaud Cathrine, jusque là habitué aux histoires difficiles, en a fait le sujet de ce deuxième livre, avec toutes les questions qui se posent à son héros. Un jeune homme qui veut trouver la paix, se recomposer une histoire. L'histoire qui lui a été volée, et sur laquelle il ne dispose que des éléments que l’on veut bien lui livrer. Entre réalité et imagination, il s’inventera donc un père.
Afficher en entier