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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:56+01:00

κτείνῃς ἠὲ δόλῳ ἢ ἀμφαδὸν ὀξέι χαλκῷ,

ἔρχεσθαι δὴ ἔπειτα λαβὼν ἐυῆρες ἐρετμόν,

εἰς ὅ κε τοὺς ἀφίκηαι οἳ οὐκ ἴσασι θάλασσαν

ἀνέρες, οὐδέ θ᾽ ἅλεσσι μεμιγμένον εἶδαρ ἔδουσιν·

οὐδ᾽ ἄρα τοί γ᾽ ἴσασι νέας φοινικοπαρῄους

oὐδ᾽ ἐυήρε᾽ ἐρετμά, τά τε πτερὰ νηυσὶ πέλονται.

σῆμα δέ τοι ἐρέω μάλ᾽ ἀριφραδές, οὐδέ σε λήσει·

ὁππότε κεν δή τοι συμβλήμενος ἄλλος ὁδίτης

φήῃ ἀθηρηλοιγὸν ἔχειν ἀνὰ φαιδίμῳ ὤμῳ,

καὶ τότε δὴ γαίῃ πήξας ἐυῆρες ἐρετμόν,

ῥέξας ἱερὰ καλὰ Ποσειδάωνι ἄνακτι,

ἀρνειὸν ταῦρόν τε συῶν τ᾽ ἐπιβήτορα κάπρον,

οἴκαδ᾽ ἀποστείχειν ἔρδειν θ᾽ ἱερᾶς ἑκατόμβας

ἀθανάτοισι θεοῖσι, τοὶ οὐρανὸν εὐρὺν ἔχουσι,

πᾶσι μάλ᾽ ἑξείης. θάνατος δέ τοι ἐξ ἁλὸς αὐτῷ

ἀβληχρὸς μάλα τοῖος ἐλεύσεται, ὅς κέ σε πέφνῃ

γήραι ὕπο λιπαρῷ ἀρημένον· ἀμφὶ δὲ λαοὶ

ὄλβιοι ἔσσονται. τὰ δέ τοι νημερτέα εἴρω.

alors prends une rame bien faite et va, jusqu'à ce que tu arrives chez des hommes qui ignorent la mer et mangent leur pitance sans sel;

ils ne connaissent donc point les vaisseaux aux flancs rouges, ni les rames bien faites, qui sont les ailes des vaisseaux.

Je vais t'en dire une preuve bien convaincante, qui ne t'échappera pas.

Quand, te rencontrant, un autre voyageur dira que tu portes un battoir à vanner sur ta robuste épaule, alors, plante en terre ta rame bien faite, offre un beau sacrifice à Poseidon, un bélier, un taureau, un porc en état de saillir les truies;

puis reviens à ta maison sacrifier des hécatombes sacrées aux dieux immortels qui habitent le ciel immense,

à tous, sans en omettre aucun.

Pour toi, la mort te viendra hors de la mer, très douce :

elle te prendra quand tu seras affaibli par une vieillesse opulente;

autour de toi, tes peuples seront prospères.

Voilà ce que je te prédis en toute vérité. »

Homère, Odyssée, Chant XI

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:42+01:00

Les Nymphes

Les Nymphe sont des divinités de la nature: ce sont de belles jeunes filles (sens premier du mot numphè en grec) qui vivent dans les eaux, les forêts et les montagnes. Ainsi les Grecs distinguaient-ils les dryades (nymphes des arbres), les naïades (nymphes des sources et des cours d'eau), les néréides (nymphes de la mer) et les oréades (nymphes des montagnes et des grottes).

Ces divinités sont généralement bienfaisantes, protectrices de la jeunesse, surtout des jeunes filles et des fiancées. Elles peuvent être les suivantes d'une grande divinité comme Artémis, la déesse de la chasse, ou d'une nymphe d'un rang plus élevé, comme Calypso. Elles habitent dans des grottes où elles passent leur vie à filer et chanter.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:34+01:00

Et le patient et divin Odysseus, joyeux de voir ce lit, se coucha au milieu, en se couvrant de l'abondance des feuilles. De même qu'un berger, à l'extrémité d'une terre où il n'a aucun voisin, recouvre ses tisons de cendre noire et conserve ainsi le germe du feu, afin de ne point aller le chercher ailleurs ; de même Odysseus était caché sous les feuilles, et Athènè répandit le sommeil sur ses yeux et ferma ses paupières, pour qu'il se reposât promptement de ses rudes travaux.

( Il s'agit ici de la traduction de Leconte de Lisle, dans une autre édition, car je n'ai pu retrouver celle de Victor Bérard. )

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:26+01:00

Je suis morte, j'ai subi mon destin. C'est le regret, le chagrin de ton absence, mon noble Ulysse, et le souvenir de ta douceur qui m'ont ôté la vie.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:19+01:00

La divine Calypso lui dit :

-Je ne veux plus te voir souffrir ainsi et je suis prête à te laisser partir. Prends des outils, abats des arbres et construis un radeau en assemblant de solides planches. Moi, je te fournirai du vivre et des vêtements, et je ferai souffler une bonne brise qui te ramènera sain et sauf dans ta patrie.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:11+01:00

Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel — pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T12:37:07+01:00

Le vaisseau filait sans secousse et sans risque, et l'épervier, le plus rapide des oiseaux ne l'aurait pas suivi.

Il courait, il volait, fendant le flot des mers, emportant ce héros aux divines pensées, dont l'âme avait connu, autrefois, tant d'angoisses.

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Extrait ajouté par Dzenati 2020-06-04T15:41:27+02:00

"Ayant achevé rapidement ses tâches, il alluma le feu, nous aperçut et nous demanda :

« Étrangers, qui êtes-vous ? D’où venez-vous sur les routes de la mer ? Est-ce une affaire qui vous conduit ici ou bien errez-vous à l’aventure, comme des pirates qui se laissent porter par les vents, en mettant leur vie en danger et en ravageant les pays étrangers ? »

Ainsi parla-t-il. Nos cœurs se glacèrent d’épouvante à cause de sa voix rauque et de son allure monstrueuse. Je lui répondis pourtant par ces mots :

« Nous sommes des Achéens qui revenons de Troie et que tous les vents ont égarés sur le grand gouffre de la mer. Nous cherchions à rejoindre notre demeure mais nous avons dû prendre une autre voie et d’autres chemins. C’est assurément Zeus qui a voulu qu’il en soit ainsi. […] Nous sommes arrivés ici et nous sommes à tes genoux dans l’espoir que tu nous offres un présent en guise d’hospitalité, ou quelque autre don, comme c’est l’usage envers les hôtes que l’on accueille. Eh bien, ami, respecte les dieux car nous sommes tes suppliants. Zeus l’hospitalier accompagne les vénérables étrangers, et venge les hôtes qui demandent accueil. »

Je m’adressai à lui ainsi et il me répondit aussitôt d’un cœur impitoyable :

« Tu dois être fou, étranger, ou bien venir de loin, pour m’inviter à craindre ou à éviter la colère des dieux. Les Cyclopes ne se soucient pas de Zeus qui porte l’égide ni des dieux bienheureux car nous sommes beaucoup plus puissants qu’eux. Et ce n’est pas par peur de Zeus mais seulement si mon cœur m’y engage, que je vous épargnerais toi et tes compagnons. Mais dis-moi, en abordant cette île où as-tu laissé ton solide vaisseau ? Est-ce à l’extrémité de l’île ou quelque part près d’ici ? Je souhaiterais le savoir. »

Il dit cela pour me mettre à l’épreuve mais il ne réussit pas à tromper mon esprit et ma sagesse. Je lui adressai ces paroles rusées :

« Poséidon qui fait trembler la terre a brisé mon vaisseau en l’approchant d’un cap puis en le jetant contre des rochers aux extrémités de ta terre. Le souffle du vent l’a entraîné là depuis la haute mer. Ces hommes que tu vois et moi-même avons échappé à une mort terrible. »

Je parlai ainsi mais cela ne fit naître aucune parole de son cœur impitoyable. Il s’élança, jeta ses bras sur mes compagnons, en saisit deux et les frappa contre le sol comme s’ils étaient des chiots. Leur cervelle jaillit et coula sur le sol. Puis les coupant membre à membre il prépara son repas. Comme un lion des montagnes, il les dévora sans rien laisser, ni entrailles, ni chair, ni os remplis de moelles. Devant ce cruel spectacle, nous nous mîmes à pleurer et à lever les bras vers Zeus ; le désespoir s’empara de nos cœurs. Une fois que le Cyclope eut rempli son vaste estomac en le comblant de chairs humaines qu’il fit descendre avec du lait pur, il s’allongea à l’intérieur de la caverne, étendu parmi ses bêtes. De mon côté je m’approchai de lui, dégainai mon épée qui longeait ma cuisse, et songeai dans mon cœur courageux à le frapper à la poitrine, au-dessus du foie, en cherchant la cible avec la main. Mais une autre idée retenait mon esprit : nous aurions nous aussi péri dans cette caverne d’une mort terrible car nous n’aurions pas pu écarter la lourde pierre qu’il avait placée devant la grande porte par la seule force de nos bras. Alors, nous attendîmes l’Aurore divine en gémissant."

Trad. de Pierre Balmond (Étonnants Classiques)

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Extrait ajouté par Chimerique 2018-04-08T11:20:10+02:00

Les hommes sont des êtres d'un instant...

Celui qui est cruel et n'a que de cruels pensers, chacun ne lui souhaite que de la douleur de son vivant, et mort, chacun le couvre de sarcasmes ;

celui qui est sans tache et n'a que des pensers sans tache, les hôtes vont au loin colporter son renom de gloire chez tous les peuples, et beaucoup disent qu'il est noble.

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Extrait ajouté par Chimerique 2017-09-04T11:14:38+02:00

Mère, pourquoi ne pas rester quand je voudrais t'étreindre afin que, jusque chez Hadès nous embrassant, nous puissions, tous les deux, savourer le frisson des larmes ?

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