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Liste des extraits

Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:22:05+01:00

Mais sitôt que parut, dans son berceau de brume, l'Aurore aux doigts de roses, attelant les chevaux et montant sur le char aux brillantes couleurs, il poussaient hors du porche et de l'entrée sonore ; un coup pour démarrer : ils volaient de grand coeur, vers les blés de la plaine ; là, d'une seule traite, on acheva la route, tant les bêtes avaient de vitesse et de fond.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:59+01:00

ANTICLEIA. - ... ce n'est pas l'archère infaillible, Artémis,qui, de sa douce flèche, au manoir vint m'abattre. Ce n'est pas la langueur, ce n'est pas le tourment de quelque maladie qui me fit rendre l'âme, c'est le regret de toi, c'est le souci de toi, c'est, ô mon noble Ulysse ! c'est ta tendresse même qui m'arracha la vie à la douceur de miel.

Elle disait et moi, à force d'y penser, je n'avais qu'un désir : serrer entre mes bras l'ombre de feu ma mère...

Trois fois je m'élançai ; tout mon coeur la voulait. Trois fois, entre mes mains, ce ne fut plus qu'une ombre ou qu'un songe envolé. L'angoisse me poignait plus avant dans le coeur.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:49+01:00

... il assomma la bête d'une bûche de chêne qu'il n'avait pas fendue, et l'âme s'envola.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:45+01:00

L'autre Écueil, tu verras, Ulysse, est bien plus bas. Il porte un grand figuier en pleine frondaison ; c'est là-dessous qu'on voit la divine Charybde engloutir l'onde noire : elle vomit trois fois chaque jour, et trois fois, ô terreur! elle engouffre. Ne va pas être là pendant qu'elle engloutit, car l'Ébranleur du sol lui-même ne saurait te tirer du péril... Choisis plutôt Skylla, passe sous son écueil, longe au plus près et file ! il te vaut mieux encor pleurer six compagnons et sauver le vaisseau que périr tous ensemble.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:30+01:00

Puis, je vis la mère d'Œdipe, la belle Épicaste, qui, involontairement, commit un crime affreux, s'étant mariée à son fils. Et celui-ci, ayant tué son père, épousa sa mère. Et les dieux révélèrent ces actions aux hommes. Et Œdipe, subissant de grandes douleurs dans la désirable Thèbes, commanda aux Cadméiens par la volonté cruelle des dieux. Et Épicaste descendit dans les demeures aux portes solides d'Hadès, car elle avait, en proie à la douleur, attaché une corde à une haute poutre de son palais.

Chant XI

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:19+01:00

_Zeus ! Comment être honoré par les immortels quand de simples mortels, ces Phéaciens, me bravent en aidant Ulysse ?

_N'es-tu point fatigué, Poséidon, de ta colère ? Le héros n'a-t-il pas assez enduré ?

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:21:07+01:00

Dès que, fille du matin, parut l'aurore aux doigts de rose…

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:20:55+01:00

Ulysse, sentant faiblir ses genoux et son cœur, s'adressa à soi-même ces paroles désespérées :

''Hélas ! A quel malheur faut-il que je m'attende ? Je crains que Calypso n'ait dit vrai, quand elle m'assurait qu'avant de regagner ma patrie, je sombrerais dans une tourmente de malheurs. Sa prédiction s'accomplit donc ! Que de nuages amoncelés par Zeus dans le vaste ciel ? Quelle mer déchaînée ! Et tous ces vents qui soufflent en rafales ! C'est certain, voici pour moi le gouffre de la mort ! Trois fois, quatre fois heureux les Damaens qui périrent à Troie, dans leur ardeur à servir les Atrides ! Comme je regrette de n'être pas mort le jour où les Troyens, massés autour du cadavre d'Achille, me harcelaient avec leurs lances de bronze ! J'aurais à ce jour une tombe, et les Achéens chanteraient ma gloire. Mais hélas ! le destin me réserve une mort déshonorante.''

Comme il disait ces mots, une vague gigantesque déferla sur lui. Le choc fut terrible ; le radeau chavira, et Ulysse, lâchant le gouvernail, fut rejeté au loin. Sous l'assaut des rafales, le mât se brisa en deux. Voile et vergue furent emportées au loin.

Ulysse resta longtemps au fond de l'eau. Vaincu par la force des vagues, alourdi par les vêtements que lui avait procurés Calypso, il n'arrivait pas à remonter à la surface. Après un long moment, il émergea enfin. Sa bouche recrachait l'onde amère dont sa tête ruisselait. Il était épuisé, mais n'oubliait pas pour autant son radeau.

Il nagea dans sa direction, réussit à l'agripper et s'assit dessus afin d'échapper à la mort. Le radeau, emporté par la houle, dériva au gré du courant. De même qu'en automne Borée balaie sur la plaine les fleurs des chardons agglutinées en tas, de même les vents entraînaient le radeau dans leur sillage.

Mais la fille de Cadmos l'aperçut. C'était Inô aux-belles-chevilles, jadis simple mortelle pourvue d'une belle voix, devenue à présent Leucothée, déesse honorée sur les flots de la mer. Elle eut pitié de la souffrance d'Ulysse à la dérive. Elle vint donc s'asseoir sur le radeau et dit :

''Pauvre Ulysse, pourquoi Poséidon, l'Ebranleur-du-sol, te voue-t-il une telle haine ? Pourquoi te fait-il endurer tant de souffrance ? Mais il a beau le vouloir, il ne t'anéantira pas. Suis donc mes conseils, car tu me sembles raisonnable. Ôte tes vêtements, et laisse les vents emporter ton radeau. Nage de toutes tes forces jusqu'au rivage de Phéacie où le destin t'offre le salut. Avec ce voile divin que tu étendras sur ta poitrine, tu n'auras à craindre ni la souffrance ni la mort. Mais, quand tu auras atteint la terre ferme, détache-le, jette-le dans la mer couleur-de-vin, loin du rivage, et détournes-en tes regards.''

Elle dit, et lui donna le voile, avant de disparaître dans les vagues houleuses, semblable à une mouette.

Extrait : Chant V

(La tempête)

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:18:27+01:00

[...] Quel prodige ! Tu as bu et tu n'es pas ensorcelé ! Avant toi, je n'ai vu aucun homme résister à ce breuvage, après-y avoir trempé ses lèvres ! C'est donc toi Ulysse, l'homme à-l'esprit-inventif ? Hermés à-la-baguette-d'or m'avait prévenue que tu viendrais ici, porté par ton noir vaisseau, à ton retour de Troie.

[...] ''Mais allons ! rengaine ton épée, et viens dormir à mes côtés.''

Mais moi, je ne montai sur le lit magnifique de la déesse qu'après lui avoir fait jurer le grand serment. [...]

Plus tard, après m'avoir baigné et enduit d'huile fine, Circé me revêtit d'une tunique et d'un beau manteau. Elle m'installa alors sur un fauteuil orné de clous d'argent, magnifiquement ouvragé, puis m'invita à manger. Mais je n'en avais nulle envie, et lui dis :

''Si tu désires vraiment que je boive et que je mange, alors délivre mes fidèles compagnons, je veux les revoir.''

A ces mots, Circé prend sa baguette, traverse la grande salle et va ouvrir les étables. Elle en fait sortir mes compagnons, aussi gras que des cochons de neuf ans. Ils se dressent sur leurs pattes, face à Circé, qui va de l'un à l'autre, les enduisant d'une autre drogue. Je les vois alors perdre les soies qu'avait fait pousser le funeste breuvage offert par la déesse. Et les voici redevenus des hommes, mais plus jeunes, plus beaux et plus grands qu'avant ! Ils me reconnaissaient : nous nous serrons les mains, et nos cris de joie sont entrecoupés de sanglots. Quel terrible vacarme dans la maison de Circé ! Mais la déesse elle aussi était émue.

Extrait : Chant X

(Ulysse chez Circé)

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-11T16:17:57+01:00

Je ne sais par où commencer, par où finir le récit de mes aventures, car les dieux du ciel ne m'ont épargné aucune souffrance. Mais je vous dirai d'abord mon nom, ainsi vous le saurez tous et, si jamais j'échappe au jour fatal, je resterai votre hôte, bien qu'habitant loin de vous.

Je suis Ulysse, le fils de Laerte, dont tout le monde connaît l'esprit rusé et chante haut la gloire. J'habite une île, Ithaque, qui, malgré ses nombreux rocher, nourrit bien ses hommes, et il n'est pas de terre plus douce à mes yeux...

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