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"Hadd, Hadd, haddock ! cria-t-il. Digne d'un comte et sacrément bon marché, en plus !"
Les gens s'arrêtèrent pour regarder ; Mitt s'empara d'un poisson et se mit à l'agiter.
"Hadd-ock, dit-il.Approchez-vous. Il va pas vous manger.C'est vous qui allez le manger."
Dans l'autre main, il saisit une anguille de mer.
"Regardez ce con, cria-t-il. Je veux dire ce comte, enfin ce congre. Qui veut un beau congre tout frais pour le dîner?"
Afficher en entierL'eau nauséeabonde ne montait qu'à mi-jambe.
"Je vais essayer, se dit-il en se laissant glisser dans la boue saumâtre. Beurk ! Saloperie de splotch de boue ! Quelle dégueulasserie !"
Afficher en entierMais les chevaux les dérangeaient. C'étaient de magnifiques chevaux gris, galopant, le cou arqué sous leur crinière flottante ; ils grimpaient à l'assaut des vagues, prêts à ruer et à gambader sur les crêtes. Mitt et Hildy n'avaient pas le temps de les examiner en détail mais ils les apercevaient constamment du coin de l'oeil. C'était forcément un effet de leur imagination. Les marins racontaient des histoires de chevaux qui venaient jouer autour de bateaux condamnés, s'amusant de la mort des hommes. Mitt et Hildy auraient préféré ne pas les voir. Ils gardaient les yeux fixés sur le danger suivant. Les chevaux continuaient à galoper de chaque côté du bateau mais, devant, il n'y avait rien que l'écume bouillonnante, les vagues assourdissantes et parfois, l'homme à la crinière flottante.
Afficher en entierIls allèrent chercher les pâtés. Ils étaient rassis, ramollis, et de moins en moins appétissants.
"Je pense qu'ils seront devenus de vieux ennemis quand nous atteindrons Kinghaven - s'ils résistent jusque-là, déclara Mitt.
- Ça vaudrait mieux. On en a deux sacs pleins, dit Ynen qui ne put s'empêcher de rire en voyant l'expression de Mitt.
Afficher en entierQuand il revint chez lui, un soir, épuisé, pour s'apercevoir que Milda avait acheté une pleine bourriche d'huîtres, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. D'autant qu'elle l'avait ouverte et laissée au soleil, sous la fenêtre. Il s'en dégageait déjà une odeur suspecte et les fourmis se précipitaient en masse à l'assaut de ce festin.
" Mais qu'est-ce qui t'a pris d'acheter un truc pareil ! cria Mitt.
- Oh, Mitt, répliqua Milda, blessée. J'ai pensé que tu apprécierais ce cadeau !
- Mais il y en a des milliers ! hurla Mitt. comment veux-tu qu'on mange tout ça ? "
[...]
Mitt et Milda -ainsi que les fourmis- mangèrent des huîtres pour le dîner et le petit-déjeuner ; après quoi, ils se sentirent tous deux malades, contrairement aux insectes qui paraissaient aussi prospères que d'habitude.
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