Ajouter un extrait
Liste des extraits
— Ah. Nous y voilà. L’inévitable question. On m’avait prévenue. Malgré toutes les réponses que je pourrai te donner, certains points demeureront obscurs. Pour nous, les dragons, les humains ne sont bons qu’à deux choses : nous chevaucher ou nous servir de déjeuner. Personnellement, je vous préfère à la broche. Élias avala la boule d’angoisse coincée dans sa gorge. Le rire d’Aurore tinta dans son esprit
Afficher en entierIls descendirent en piqué vers la clairière. Les hautes herbes chatouillèrent le visage d’Élias. Et, sans crier gare, le dragon fît pivoter ses ailes, s’arrêta, flotta à quelques centimètres du sol et lâcha son fardeau. Le garçon tomba dans l’herbe souple, roula deux fois sur lui-même et s’immobilisa sur le dos, les yeux rivés au ciel
Afficher en entierIl demeura ainsi pendant plusieurs battements de cœur, le corps tendu. Les mâchoires béantes du dragon allaient se refermer sur lui. Élias attendit. Attendit encore. Comme rien ne se passait, il se redressa sur les coudes et risqua un regard. Le dragon était lové à quelques pas de lui, sa tête oblongue braquée dans sa direction. Ses yeux immenses et incroyables épiaient chacun de ses mouvements.
Alors, Élias céda à la colère.
— Mais que veux-tu, à la fin ? s’écria-t-il en se relevant. Jouer au chat et à la souris ? Mange-moi tout de suite, qu’on en finisse !
L’énorme tête se souleva légèrement. Les gros yeux se posèrent sur lui. Élias eut la singulière impression que le dragon l’observait d’un air désapprobateur.
— Je n’ai pas envie de jouer, ni de te courir après, répondit la créature dans l’esprit du garçon. C’est ma faute, Élias. J’aurais dû me présenter. Je m’appelle Aurore. Et je suis ton dragon.
Afficher en entierD'habitude, pour éviter peine et déception, Poll se renfermait sur lui-même. L'amitié l'avait toujours meurtri. Et c'était sa faute – son ambition démesurée éloignait les gens de lui.
Afficher en entierDe la télépathie… Élias n’en revenait pas ! — Vous discutez ainsi, entre dragons ? Ou vous suffît-il de regarder dans l’esprit de l’autre et d’y puiser l’information voulue
Afficher en entierElle inclina la tête et ajouta d’un air espiègle : — Quant à ton nom ? je l’ai entendu dans ton esprit pendant que tu tombais. Les paroles de la créature résonnèrent en écho dans la tête du garçon, qui en resta bouche bée. Comment pouvait-il être un cavalier-dragon, puisqu’il n’avait jamais vu de dragon
Afficher en entierUne brusque rafale de vent agita la cime des arbres. Les deux sœurs levèrent les yeux. Une rafale ? Étrange… Le temps changeait-il ? Très vite, les branches s’immobilisèrent. Nolita resserra ses doigts autour de ceux de sa sœur. Le contact la rassura. La bourrasque l’avait terrorisée. — Tu as raison, Martre. Courons jusqu’au village. Je suis aussi tendue que la corde d’un arc
Afficher en entierNolita n’avait peur ni des rats, ni des serpents, ni des araignées. En revanche, elle tremblait comme une feuille devant une vache ou un cheval. Elle était paralysée s’il fallait escalader une paroi, bouleversée de voir ses amis grimper aux arbres. Jusqu’à présent, les gens ne lui avaient jamais posé problème. Ni les jeunes ni les adultes. Mais aujourd’hui, c’était différent
Afficher en entier— Qu’y a-t-il, Nolita ? demanda Martre. On croirait que tu t’attends à voir surgir un fantôme à chaque détour du chemin. Nolita, les nerfs à vif, ne cessait de jeter des coups d’œil furtifs à gauche et à droite
Afficher en entier— Je n’ai pas envie de jouer, ni de te courir après, répondit la créature dans l’esprit du garçon. C’est ma faute, Élias. J’aurais dû me présenter. Je m’appelle Aurore. Et je suis ton dragon
Afficher en entier