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Manger, boire, chier, dormir, pondre, mourir ? Toute une vie passée sans la voir, sans la ressentir, à courir pour satisfaire des besoins primaires sans pouvoir étancher sa soif de sublime... J'aime avoir très faim, parce que la moindre nourriture devient délicieuse. J'aime crever de soif, parce que l'eau qui coule dans ma gorge se transforme en véritable nectar. J'aime la mort, parce qu'elle me fait me sentir vivant. Je suis heureux d'avoir chaud. Je suis heureux d'avoir froid. Je veux vivre tout ça, intensément, totalement ! Je ne veux pas de cette vie morne et stérile que vous recherchez tous ! Elle m'emmerde ! Elle me fout hors de moi ! Plutôt crever complètement que végéter dans cette demi-vie sans saveur... sans passion.

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Le premier pas sur la voie du sanchaï est de savoir regarder. Il faut savoir s’émerveiller des petites choses de la vie, savoir reconnaître leur incroyable beauté. Nous vivons dans un monde magnifique, mes amis ! Mais vous y êtes tellement habitués que vous ne le voyez même plus. Réapprenez à vous enchanter. Réapprenez à voir, à écouter, à toucher, à sentir, à goûter. Réapprenez à être heureux de vivre…

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À en croire Serpent de Lune, la civilisation ctasharre a créé son propre malheur en menant depuis des siècles une politique de plus en plus agressive à l’encontre des nations nomades, repoussées toujours plus loin vers l’ouest, et en écrasant économiquement les cités isolées du Grand Aghar. Cette hégémonie toute puissante et vexatoire a nourri un profond ressentiment qui s’est incarné dans la personne du Premier vindicateur.

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« Le temps des mensonges est terminé, sombre crétin. C’en est fini du règne des accapareurs ! Les gros porcs qui gouvernaient l’Alliance ne tromperont plus jamais personne ! Les histoires inventées par vos faux prophètes pour imposer leur soi-disant « œuvre civilisatrice » ont vécu. Pourchassés par vos armées, réduits à la misère et à la famine loin de votre opulence, les peuples du Grand Aghar ont longtemps prié pour que leur vienne un sauveur. Alors, je suis venu. Moi, Krûl de Ssylsune, « monstre » issu des marécages les plus sordides où vous avez pu nous repousser, je suis venu. Pour vous faire payer vos crimes, votre insupportable arrogance. L’heure de la vengeance a sonné ! Qraasch et Naarubsahoum vous réclament le prix du sang ! »

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Elperïn ne voulait plus de problèmes. À quarante-deux ans, il jugeait qu’il avait assez roulé sa bosse. Si d’autres voulaient s’amuser à combattre le Premier Vindicateur, c’était leur affaire. Pour sa part, il s’en fichait pas mal. En tant qu’hommet, il prenait acte de la succession des seigneurs sans s’y intéresser le moins du monde. Tout cela, c’était des histoires de puissants qui ne concernaient pas vraiment les humbles gens comme lui. Il se contentait de mener sa petite vie tranquille, sans embêter personne, et n’avait aucune envie que ça change.

Comme le gradé s’effaçait pour le laisser passer, le myrmidon resta cloué sur place au spectacle qui s’offrait à lui : les soldats s’étaient dispersés un peu partout dans son jardin, sans aucun respect pour son travail. Leurs grosses bottes avaient abîmé son gazon, ses jeunes pousses avaient été piétinées ; deux d’entre eux bavardaient en urinant contre sa haie et – comble des combles ! – une espèce d’abruti s’amusait à vandaliser de son glaive l’un de ses magnifiques buissons de roses. Ses précieuses roses rouges. Les fleurs de sa femme… Bien qu’il n’eût pas réellement de goût pour l’horticulture, il avait continué à les soigner amoureusement, en hommage à sa mémoire. Depuis plus de trois ans. C’était tout ce qui lui restait d’elle.

- Non mais où est-ce que vous vous croyez ?! explosa-t-il, hors de lui.

Toute la bonne volonté qui avait été sienne quelques instants auparavant s’était envolée en fumée. Son visage avenant était devenu plus écarlate que ses fleurs.

Saisis d’étonnement, les légionnaires marquèrent un instant d’hésitation ; ceux qui étaient occupés auprès de la clôture de halliers furent coupés dans leur activité, souillant leurs tenues dans leur sursaut de surprise.

- Revenez immédiatement dans l’allée ! ordonna-t-il. Et toi, le crétin à l’épée, tu ranges tout de suite ton jouet ou ça va mal finir !

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— ....j’espère bien qu’il n’y a pas de de destin. Il n’y a que des gens qui se débattent comme ils peuvent avec la vie. Il n’y a pas de destin. Car s’il y en avait un, les dieux auraient de sérieux comptes à rendre.

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En mal faisant Scorpion vorace

Du Dieu serpent les songes agace

Le Grand Crocodile violet a brisé ses chaînes !

Celui qui gît au fond des glaces

Tout contre lui la clef enlace

Du temps immobile geôle de liberté sereine.

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A peine visibles dans le ciel enténébré, les trois lunes avaient détourné leurs blancs visages de la surface du monde. De mémoire d’homme, cela ne s’était jamais vu. A coup sûr, c’était là funeste présage.

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Qu'avaient fait les sanchaïm pour mériter un tel sort ? La réponse, tant de fois mûrie par la pratique de la méditation, s'imposa d'elle-même : les dieux ne sauraient être blâmés de la folie des hommes.

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Ces instants de communion avec le lac Lumineux étaient essentiels pour un sanchaï.

Pure l'eau.

Pure l'âme.

Baignées de lumière.

Serpent de Lune était en paix.

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