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Erling était dans son élément. Une foule s’était rassemblée devant le vieux foyer cantonal pour attendre l’arrivée du car et des participants, pour la plupart des adolescents en effervescence à l’idée de voir enfin leurs idoles en chair et en os
Afficher en entierLes larmes coulaient à flots sur ses joues et la chaleur transmise par les mains de Simon intensifia la douleur. Il en avait tellement marre. Il en avait marre de ne pas être à la hauteur. Il en avait marre de mentir sur celui qu'il était. Lentement il leva la tête. Le visage de Simon n'était qu'à quelques centimètres du sien. Il essuya les larmes de Mehmet avec ses mains chaudes qui sentaient le pain frais, tout en l'interrogeant des yeux. Ses lèvres vinrent doucement frôler les siennes. Mehmet s'étonna du sentiment d'évidence que lui procura la bouche chaude de Simon. Puis il se laissa couler dans une réalité qu'auparavant il n'avait que vaguement devinée sans jamais oser la voir.
Afficher en entier- Anna, je sais qu'on en a déjà parlé des milliers de fois, mais je te le redis : Tu n'as pas assassiné Lucas, c'était de la légitime défense. Et ce n'est pas seulement toi-même que tu défendais, il y avait aussi les enfants. Personne n'a jamais eu le moindre doute là-dessus, et tu as été relaxée. Lucas t'aurait tuée, Anna, c'était toi ou lui.
Afficher en entierElle lui fit signe de la suivre. A pas de loup, ils s'approchèrent de ceux qu'Erica avait vus. On ne pouvait guère dire qu'ils étaient discrets. Patrik pouffa et faillit trébucher sur un pot de fleurs, mais l'homme et la femme qui étaient en train de s'embrasser dans un coin sombre de la cour semblaient insensibles aux bruits.
- Ils sont en train de se peloter ? Qui c'est ? souffla Patrik dans un chuchotement de théâtre.
- Chut, dit Erica, mais elle avait aussi du mal à retenir son rire.
Tout le champagne qu'elle avait bu lui était monté directement à la tête. Elle fit un pas en avant, puis elle s'arrêta net et se tourna vers Patrik. Il ne s'y attendait pas du tout et ils se tamponnèrent. Tous deux étouffaient un fou rire.
- On rentre, dit Erica.
- Pourquoi, c'est qui ? dit Patrik.
Il dressa la tête pour essayer de voir. Mais le couple était tellement enlacé qu'il était difficile de distinguer leurs têtes.
- Idiot, c'est Dan. Et Anna.
Afficher en entierL'un après l'autre, les participant émergent du car et on ne fut pas loin de l'émeute. Les gens hurlèrent, gesticulèrent et bousculèrent pour les toucher ou demander un autographe.
Afficher en entierElle avait fini par céder. Un tout petit tour, pas plus.
Une petite incursion dans l’immensité, dans l’inconnu. Ensuite ils rentreraient. Et il cesserait de demander.
Il avait hoché la tête avec conviction, c’était d’accord.
Il avait du mal à rester calme. Et sœur était manifestement aussi excitée que lui
Afficher en entierUn instant, Erica envisagea de tout remettre dans le coffre et de fermer le couvercle.
Mais, telle Pandore, elle était beaucoup trop curieuse pour pouvoir laisser le couvercle fermé. Il lui fallait chercher la vérité. Quelle qu’elle soit.
Afficher en entierC'était tout le concept qui était craignos. Sans entrain, Jonna prit les articles sur le tapis de la caisse et les passa devant le lecteur code-barres. A côté de ça, Big Brother avait été qu'à elle-même. Elle avait regardé les saisons précédentes, et elle savait qu'ils allaient devoir habiter et travailler dans un bled perdu. Mais caissière dans une supérette! Elle ne s'y était vraiment pas attendue. Sa seule consolation était que Barbie occupait la caisse derrière elle, sa poitrine siliconée serrée dans le tablier rouge. Toute la matinée, Jonna avait entendu son bavardage godiche. Dès qu'un mâle passait, que ce soit un gamin de quatorze ans ou un vieux schnock à la voix grivoise, il essayait de lui faire la causette. Ils avaient du mal à saisir que, des filles comme Barbie, on ne leur parlait pas, il suffisait de leur offrir des litres d'alcool, et ensuite il n'y avait plus qu'à foncer. Crétins.
Afficher en entierL'un après l'autre , les participants émergèrent du car et on ne fut pas loin de l'émeute. Les gens hurlèrent, gesticulèrent et se bousculèrent pour les toucher ou demander un autographe. les cameramen étaient déjà à pied d'oeuvre. Avec une satisfaction mêlée de perplexité, Erling contempla la réaction exaltée que provoquait l'arrivée des participants. Il se demanda ce qui se passait réellement dans le crâne de ces jeunes d'aujourd'hui. Cette bande de morveux débraillés, comment pouvait t'elle déclencher une telle hystérie?
Afficher en entierLes entailles étaient plus profondes que d'habitude. Elle s'était infligé des estafilades tous les jours depuis la mort de Barbie. Plus durement et plus brutalement que jamais auparavant, jusqu'à ce que la peau s'ouvre et vomisse son sang. Mais la vue du flot rouge n'arrivait plus à calmer son angoisse. Celle-ci était si enracinée maintenant que rien ne pourrait la vaincre.
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