Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Une certaine partie du corps de la femme, celle que Gustave Courbet a évoqué dans son tableau L'origine du monde, a suscité et continue de susciter l'intérêt un peu trop 'vif ' de certains représentants de la gent masculine.
C'est ainsi que le Dr. Kellogs, l'inventeur des corn-flakes, a pu affirmer que la masturbation provoque le cancer de l'utérus et le Dr. Baker Brown a pu préconiser l'éradication de l'onanisme féminin par l'ablation du clitoris (la dernière a été pratiquée en 1948 !). Si le corps médical n'y va pas avec le dos de la cuillère, les philosophes ne sont pas en reste. Jean-Paul Sartre peut ainsi écrire '... le sexe féminin... est un appel d'être, comme d'ailleurs tous les trous'... Sous la plume acérée de Liv Strömquist, défile toute une galerie de personnages (pères de l'église et de la psychanalyse, pédagogues, sexologues) dont les théories et les diagnostics ont eu des conséquences dévastatrices sur la sexualité de la femme.
Après avoir disséqué, dans Les sentiments du prince Charles, le mariage en tant que construction historique et sociale, Liv Strömquist lève le voile sur des siècles de répression sexuelle et fait voler en éclats toutes les idées fausses autour du sexe féminin, sans oublier d'égratigner – au passage – l'obsession de notre culture pour la sexualité binaire. Dans ce nouvel essai en bande dessinée, Liv Strömquist nous surprend encore une fois par la justesse et la clarté de son analyse, ses allées et retours effrénés entre passé et présent, ses parallèles inattendus et, surtout, son omniprésent humour au vitriol.
La femme a donc une perception de soi inférieure parce qu'elle n'a pas de sexe, parce qu'elle est trouée et doit faire appel à un pénis pour combler ses manques (ce vide qu'elle a à la place d'un organe génital).
Excellente bande dessinée de Liv Strömquist. C'est pertinent et bourré d'informations. On hésite entre rire ou pleurer devant l'absurdité des réflexions des hommes sur le sexe des femmes - et les conséquences qu'elles ont eues.
Très bonne surprise que cette BD. Liv Strömquist nous parle ici du sexe de la femme, sexe qui semble avoir suscité une curiosité un peu trop poussée au cours des siècles.
La BD s'articule en trois parties : dans la première, l'auteur nous parle de ces hommes (psy, scientifiques, religieux, philosophes) s'étant intéressés d'un peu trop près au sexe des femmes au point de pondre des théories farfelues aux conséquences dramatiques.
Dans la seconde partie, Liv Strömquist revient sur la représentation du sexe féminin (son apparence, la façon dont il est perçu). On apprend ainsi que beaucoup confondent vulve et vagin et que, même dans des livres de SVT, le sexe féminin est défini uniquement en fonction du vagin comme si le clitoris et les lèvres n'en faisaient pas partie.
Dans la troisième partie, l'auteur s'exprime sur l'orgasme féminin, les règles et la honte que ressentent de nombreuses femmes face à leur propre sexe. Cette partie est aussi passionnante et édifiante que les autres mais en même temps dramatique car les témoignages des jeunes filles et des femmes, trouvés sur des forums, sont attristants. Il est terrible de se dire que des femmes modernes puissent avoir une image d'elle-même aussi dégradée.
Pamphlet politique, féministe extrêmement bien documenté et très instructif.
Un très bon livre, que je devais lire depuis très longtemps. Un livre plein d'informations, qui m'a appris ou fait comprendre pas mal de choses, mais le format est étrange, je n'ai jamais vu une BD avec autant de texte, je me demande si je ne l'aurais pas plus apprécié dans un livre simple, sans images. Mais ça reste néanmoins un indispensable de la pensée féministe !
Un livre riche en informations sur la perception de la femme et de ses organes génitaux dans une analyse complète et documentée qui fait malheureusement froid dans le dos tant la réalité peut se montrer cruelle.
La mise en forme de l'essai en BD (principalement noir et blanc) permet d'illustrer les propos et facilite la lecture d'un texte dense, le tout avec beaucoup d'humour.
Une vraie pépite d'utilité publique à lire absolument !
Résumé
Une certaine partie du corps de la femme, celle que Gustave Courbet a évoqué dans son tableau L'origine du monde, a suscité et continue de susciter l'intérêt un peu trop 'vif ' de certains représentants de la gent masculine.
C'est ainsi que le Dr. Kellogs, l'inventeur des corn-flakes, a pu affirmer que la masturbation provoque le cancer de l'utérus et le Dr. Baker Brown a pu préconiser l'éradication de l'onanisme féminin par l'ablation du clitoris (la dernière a été pratiquée en 1948 !). Si le corps médical n'y va pas avec le dos de la cuillère, les philosophes ne sont pas en reste. Jean-Paul Sartre peut ainsi écrire '... le sexe féminin... est un appel d'être, comme d'ailleurs tous les trous'... Sous la plume acérée de Liv Strömquist, défile toute une galerie de personnages (pères de l'église et de la psychanalyse, pédagogues, sexologues) dont les théories et les diagnostics ont eu des conséquences dévastatrices sur la sexualité de la femme.
Après avoir disséqué, dans Les sentiments du prince Charles, le mariage en tant que construction historique et sociale, Liv Strömquist lève le voile sur des siècles de répression sexuelle et fait voler en éclats toutes les idées fausses autour du sexe féminin, sans oublier d'égratigner – au passage – l'obsession de notre culture pour la sexualité binaire. Dans ce nouvel essai en bande dessinée, Liv Strömquist nous surprend encore une fois par la justesse et la clarté de son analyse, ses allées et retours effrénés entre passé et présent, ses parallèles inattendus et, surtout, son omniprésent humour au vitriol.
Afficher en entier