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Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-19T21:21:58+01:00

Le professeur de latin avait l'air particulièrement mélancolique, et le recteur lui dit à mi-voix :

- Oui, hélas! monsieur le Professeur, il aurait pu devenir quelqu'un! N'est-ce pas navrant que ce soit précisément avec les meilleurs que l'on a si souvent des mécomptes?

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Oh ! Où donc tout cela s'était-il envolé ?

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Tout cela s'était évanoui, avait disparu sans qu'il s'en fût aperçu au moment même.

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Dans cette détresse et cette solitude, un autre spectre vint s'emparer du garçon malade, tel un consolateur fallacieux, avec lequel il se familiarisa par degrés jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer : c'était l'idée de la mort. Il serait si facile se procurer, par exemple, une arme à feu ou d'accrocher quelque part dans la forêt une corde avec un nœud coulant ! Ces idées l'accompagnaient presque chaque jour dans ses marches ; il rechercha des lieux isolés, écartés, et finit par découvrir un endroit où il ferait bon mourir, qu'il destina définitivement à être le lieu de sa mort. Il y retournait constamment et trouvait un plaisir étrange à se dire qu'un jour tout proche on le retrouverait là, mort. [...]

Ces préparatifs et l'espèce de sentiment de sécurité qui en découlait exercèrent sur son humeur une action bienfaisante. Assis sous la branche fatidique, il avait eu des heures où le poids de la vie l'avait quitté et où une sensation presque heureuse de bien-être l'avait envahi.

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Hans avait grand'peine à demeurer attentif lorsqu'il lisait ou travaillait. Ce qui ne l'intéressait pas lui glissait entre les doigts comme une ombre [...]

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

De toute façon, Heilner leur semblait déjà inquiétant depuis longtemps à cause d'un certain côté génial - entre les génies et le corps professoral, il a de toute éternité existé une faille profonde : et ceux d'entre eux qui se révèlent à l'école sont, pour les professeurs, un objet d'horreur. Pour eux, ces génies sont des mauvais garçons ignorant le respect, commençant à fumer à l'âge de quatorze ans, tombant amoureux à quinze ans, allant au café à seize ans, lisant des livres défendus, écrivant des essais impertinents, regardant à l'occasion le professeur d'un œil moqueur et qui sont notés dans les registres comme de mauvais esprits et des candidats aux arrêts. Un maître d'école préfère avoir dans sa classe plusieurs ânes qu'un seul génie. Et, à tout prendre, il a raison, car sa tâche n'est pas de développer des esprits extravagants, mais de former de bons latinistes, des mathématiciens convenables et de braves gens. [...] plus tard, losqu'ils sont morts, auréolés des nimbes flatteurs par les maîtres d'école aux générations nouvelles comme des exceptions et de nobles exemples. C'est ainsi que se répète d'école en école la comédie de la lutte entre la lettre et l'esprit. Nous voyons constamment l'État et l'école s'efforcer, suant et soufflant, d'écraser dans l'œuf les quelques intelligences plus profondes [...]

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

[...] il avait l'art mystérieux de refléter son âme dans le miroir de ses vers, de se construire par l'imagination une vie intérieure, aussi réelle que la vie elle-même. Il était émotif, indomptable et faisait en une journée plus de plaisanterie que Hans dans toute une année. Il était mélancolique et semblait se délecter de sa tristesse comme d'une chose étrangère, rare et précieuse.

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Ce qui le séduisait dans les mathématiques, c'est que l'on n'y trouvait ni errements ni supercherie, aucune possibilité de s'écarter du thème, de s'engager dans des domaines voisins et trompeurs. C'était pour la même raison qu'il aimait tant le latin : cette langue est claire, sûre, d'une interprétation précise et ne connaît presque pas d'hésitation. Mais, alors que dans les calculs tous les résultats pouvaient être justes, il n'en sortait pas forcément quelque chose de bon. Les devoirs de mathématique et les leçons lui apparaissaient comme une promenade sur une grande route plane : on progresse régulièrement, chaque jour, l'on comprend quelque chose que l'on avait pas encore saisi la veille, mais l'on n'arrive jamais au sommet d'une montagne d'où l'on découvre soudain de vastes perspectives.

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Extrait ajouté par Mijak 2010-12-23T18:17:45+01:00

Et c'était si dommage de ne pas pouvoir se baigner tout de suite après le repas ! Pourquoi, au fait ? C'était mauvais ! Mauvais, vraiment ? Hans savait à quoi s'en tenir : malgré la défense, il était allé bien souvent se baigner après le repas. Mais plus maintenant : il était trop grand pour de tels enfantillages. Grand dieux ! Au concours, on lui avait dit "vous" en lui adressant la parole.

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