Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 592
Membres
1 013 128

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Spoiler(cliquez pour révéler)_Nos archéologues ont découvert le tombeau de Jésus? questionna Arnie Gossman.( Il secoua la tête, comme pour se réveiller)

Arkan gardait son large sourire.

_Vous connaissez d'autres Jésus, fils de Joseph?

Afficher en entier

L'historien ricana et pointa du doigt le hublot de la porte.

_Alors comme ça, Dieu est à, derrière cette porte? demanda t-il, goguenard. Et le père Noël aussi, peut-être?

Afficher en entier

Tomas appuya son bras sur le montant de la porte avec un air coquin.

_Vous ne m'invitez pas à entrer?

L'italienne allait refermer la porte, mais elle suspendit son geste et réprima un sourire.

_Vous voyez ma chambre? demanda t-elle, indiquant du pouce l'intérieur de la pièce. C'est le Saint des saints (Elle caressa la porte) Ceci est le rideau.(Elle pointa du doigt la poitrine de Tomas) Et je ne crois pas que vous soyez le grand prêtre? Alors ne soyez pas stupide!

Le portugais prit un air ce chien battu se retourna, non sans lui lancer un dernier regard.

_Mettez quelque chose de joli, suggéra t-il avec un sourire entendu... Et de sexy.

Valentina prit un ton faussement offensé.

_Non mais, quel idiot!

Et elle claqua la porte.

Afficher en entier

Deux hommes en blouse blanche entrèrent alors dans la pièce avec une civière et l'air affairé de ceux qui ont une lourde mission à accomplir.

_Où est le cadavre? s'enquirent-ils.

Grossman sourit et pointa du doigt Tomas.

_Il est ici, dit-il. Mais comme il est chrétien et que nous sommes à Jérusalem, le mort est déjà ressuscité.

Afficher en entier

Un bruit étouffé attira l'attention de Patricia.

- Qui est là ?

Ce bruit semblait provenir de la salle d'inventaire, tout près de la salle de consultation des manuscrits, où elle se trouvait ; mais elle ne remarqua rien d'anormal. Les livres étaient là, alignés sur les rayons richement ornés de cette aile de la Bibliothèque vaticane, ils étaient comme assoupis dans l'ombre que la nuit projetait sur leurs reliures poussiéreuses. C'était sans doute la plus ancienne bibliothèque d'Europe, et peut-être aussi la plus belle, mais, le soir, il s'en dégageait une atmosphère inquiétante.

- Mon Dieu... murmura-t-elle pour chasser la peur irrationnelle qui venait de l'envahir. Je regarde trop de films !

Sans doute était-ce l'employé de nuit, pensa-t-elle. Elle consulta sa montre ; les aiguilles indiquaient presque 23 h 30. D'ordinaire, la bibliothèque n'était pas ouverte au public à cette heure-ci, mais Patricia Escalona était devenue une amie intime du prefetto, monseigneur Luigi Viterbo, qu'elle avait accueilli à Saint-Jacques-de-Compostelle lors du jubilaire de 2010. En proie à une crise mystique, monseigneur Viterbo avait décidé de suivre les Chemins de Saint-Jacques et, par le biais d'un ami commun, il avait fini par frapper à la porte de l'historienne. Elle l'avait hébergé chez elle, un bel appartement situé dans une ruelle juste derrière la cathédrale.

Lorsqu'elle était arrivée à Rome pour consulter ce manuscrit, Patricia n'avait pas hésité à solliciter le prefetto, qui avait aussitôt accédé à sa demande et, en remerciement de l'accueil qu'il avait reçu à Compostelle, il avait ordonné l'ouverture nocturne de la Bibliothèque vaticane.

Mais il fit encore davantage. Le prefetto exigea qu'on mît l'original à la disposition de Patricia. Bonté divine, il ne fallait pas ! avait répondu Patricia, un peu gênée. Les microfilms auraient amplement suffi. Mais monseigneur Viterbo tenait à la choyer. Pour une historienne de son envergure, avait-il insisté, seul l'original pouvait convenir.

Et quel original.

La chercheuse galicienne effleura de ses doigts gantés les caractères bruns, tracés par la main scrupuleuse d'un pieux copiste, et les pages de vieux parchemin maculées par le temps et soigneusement protégées par des films transparents. Le manuscrit était composé d'une manière qui lui rappelait le Codex Marchaliamus ou le Codex Rossanensis. Sauf que celui-ci avait bien plus de valeur.

Elle inspira profondément et en huma l'odeur singulière. Elle adorait ce parfum de poussière exhalé par le vieux papier... Elle contempla d'un regard amoureux les caractères menus et soigneusement alignés, sans ornements ni majuscules, du grec rédigé en lettres rondes et régulières, aux mots liés, comme si chaque ligne n'était en réalité qu'un seul et même verbe, interminable et mystérieux, un code secret chuchoté par Dieu au commencement des temps. La ponctuation était rare, ici et là apparaissaient des espaces en blanc, des abréviations de nomina sacra, et des guillemets inversés pour les citations de l'Ancien Testament, tout comme elle en avait vu dans le Codex Alexandrinus. Mais le manuscrit que Patricia avait sous les yeux était le plus précieux de tous ceux qu'elle avait pu approcher. Son seul titre imposait le respect : Bibliorum Sacrorum Graecorum Codex Vaticanus B.

Afficher en entier

En réalité, il n'y en a pas eu que quatre, corrigea-t'il. Des dizaines d'Evangiles virent le jour.

Des dizaines?

Plus de trente.

...

Mais j'ignore ce que sont devenus ces Evangiles.

Plus tard ils ont été rejetés.

Ah oui et pourquoi?

C'est une bonne question pensa l'historien.

Vous savez, aucun Evangile ne se réduit à une simple chronique des évènements expliqua-t'il. Les Evangiles sont des reconstitutions théologiquement orientées

Afficher en entier

Le christianisme s'est fait plus doux que ne l'était la religion prêchée par Jésus.

Afficher en entier

Les historiens ne fondent pas leur s recherches sur la foi religieuse, leurs conclusions reposent plutôt sur les indices du passé: vestiges archéologiques ou textes par exemple.

Dans le cas du Nouveau Testament il s'agit essentiellement de manuscrits. Ils représentent une source d'informations très importante pour comprendre ce qui s'est passé à l'époque de Jésus.

Cependant il faut les utiliser avec beaucoup de prudence.

...

Par exemple si je lis dans un numéro de Pravda datant de l'Union Soviétique une nouvelle m'apprenant que "justice a été faite sur un larbin impérialiste qui mettait en cause la révolution", il faut éliminer toute la rhétorique idéologique et saisir le fait masqué derrière cette information: une personne qui s'opposait au communisme a été exécutée.

Afficher en entier

Savez vous quels sont les textes qui composent le Nouveau Testament?

...

Voyons il y a les quatre évangiles: Matthieu, Marc, Luc, Jean

... En réalité les textes les plus anciens du Nouveau Testament ne sont pas les Evangiles mais les Épîtres de Paul.

Vraiment?

Oui les Lettres de Paul, répéta le Portugais en précisant la signification du mot Épîtres.

Vous savez pour comprendre comment sont nés les textes du Nouveau Testament, il fait garder présent à l'esprit que la Bible était constituée exclusivement par l'Ancien Testament Hébraïque.

Pour eux le problème était le suivant: comment interpréter les Saintes Ecritures à la lumière des enseignements de Jésus, alors que ses divers successeurs suivaient différents chemins, parfois même opposes, en invoquant toujours le Christ pour légitimer leurs positions?

Afficher en entier

Il n'avait pas la fibre diplomatique et considérait que la vérité devait être prise comme une femme qui se livre. Nue.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode