Là-bas

Gros coup de coeur !!!!! Un livre plein de rebondissements ! Veronica vas tout faire pour entrer en contact avec sa mère decedée. À vous de voir si elle y arrive finalement . En tout cas, l’histoire a été très bien rédigée. Ce livre a été addictif du début à la fin. Félicitations à l’auteur. Je vais de ce pas, découvrir Multiversum!

Ayant adoré Multiversum, je plaçais beaucoup d’espoirs en ce livre, du même auteur. Je n’ai pas été déçue. J’ai tout simplement adoré Là-Bas, ça a été une vraie claque. J’ai retrouvé les mêmes ingrédients qui ont fait que j’avais adoré Multiversum : une histoire palpitante, un scénario complexe, des personnages intéressants, et une écriture poignante. Je n’ai pas vu les pages défiler, si bien que je devais m’obliger à faire des pauses pour ne pas finir le livre trop vite. Leonardo Patrignani est décidément un excellent auteur.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer pleinement dans l'histoire. Il m'a fallu presque 150 pages pour ça. Avant, il s'agit de mise en place, de la présentation du personnage principal, Veronica. Je comprends l'importance de placer l'intrigue, mais c'était à mon sens trop long pour ce roman. J'ai failli lâcher, mais heureusement, au bout d'un certain temps, nous rentrons enfin dans le vif du sujet.

Maintenant que ma lecture est terminée, je suis assez perplexe. Il est précisé au début du livre par l'auteur que les expériences de mort imminente relatées au travers de Veronica sont basées sur des expériences réelles, vécues par certaines personnes et sujettes à de véritables recherches scientifiques. Nous pouvons donc en déduire qu'il ne s'agit pas de fantastique. Pourtant, j'avoue avoir peiné à croire que tout puisse être réel. Et c'est ce qui m'a le plus perturbé. La sensation de passer d'un récit scientifique à du fantastique pur et dur. J'étais parfois perdue. Pendant une bonne partie du roman, j'oubliais parfois qu'il s'agissait d'une histoire. J'avais plutôt la sensation de lire un bilan rédigé par un médecin scientifique tel que Samuele. Et puis d'un coup, je me suis dit: nan... C'est une pure imagination de la part de l'auteur. Ça m'a décontenancée. Mais sinon, il s'agissait d'un bon roman. Il est facile de ressentir de l'empathie pour Veronica, et j'apprécie toujours de pouvoir m'identifier à un personnage. Même si parfois, je ne comprenais pas son choix de s'isoler de la sorte. J'ajoute également un petit bémol pour la fin. J'aurais préféré l'autre alternative, et j'ai eu du mal à comprendre la logique du choix final.

Toutefois, la grosse partie du roman m'a plus. Je précise tout de même qu'il est bon de s'accrocher et de ne pas être déprimé en débutant la lecture de ce livre. Autrement, il peut vite devenir lourd et pesant. J'ai personnellement hâte de retrouver une lecture plus légère :)

J'avais déjà lu de cet auteur, la très remarquée série Multiversum, qui m'avait particulièrement marquée au niveau du style, et de la complexité de l'histoire. C'est pourquoi, j'ai emprunté ce roman au titre assez énigmatique.

Veronica a perdu sa mère lors d'une fusillade dans une banque. Depuis, elle ne vit plus vraiment, se contentant juste de survivre au jour le jour. Travailler. Manger. Dormir. Jusqu'à ce qu'une étrange expérience, à la limite du surnaturel l'oblige à se réveiller de son quotidien morne.

Ce que j'avais pu trouvé dans la trilogie Multiversum, je l'ai retrouvée dans ce roman. Déjà, ce style d'écriture si fluide, qui nous transporte littéralement. 400 pages que je n'ai pas vu passé.

Cet auteur a vraiment une façon d'écrire très reconnaissable et très belle.

Le deuxième point que j'ai retrouvé ici, c'est la complexité de l'histoire. De nombreux lecteurs ont critiqué sa lenteur. Je ne suis pas vraiment d'accord. Je la trouve indispensable pour bien comprendre l'histoire. Peut être que la toute première partie était un peu trop longue, mais je pense qu'elle nous permet ainsi de nous identifier plus encore au personnage de Veronica, que l'on suit tout le temps.

Pour ce qui est de l'intrigue, elle est comme je le disais assez complexe et nécessite de bien suivre toute l'histoire. Le deuil de sa mère est le fil conducteur, mais j'ai eu du mal à saisir sa portée émotionnelle.Nous avons aussi ici une partie plus scientifique et documentaire, que j'ai énormément apprécie surtout lorsque l'auteur nous présente des expériences par exemple celle de Libet. Cela m'a donné envie d'en savoir plus sur le sujet.

Pour ce qui est de la fin elle est trop prévisible d'après moi (histoire d'amour) et a malheureusement un peu basculé dans l'irrationnel, ce qui a gâché mon impression global de ce livre. Par contre l'une des dernières scènes sur la route est à couper le souffle, je ne vous en dit pas plus !

Un roman très intéressent avec un auteur qui on le sent s'est parfaitement documenté sur le sujet. Tout cela porté par une plume d'exception.

http://carnet-de-bord-litteraire.over-blog.com/la-bas-de-leonardo-patrignani.html

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Veronica a perdu sa mère il y a un an. Tuée lors d'un braquage de banque, elle est morte dans ses bras. Le prologue donne le ton et j'ai rapidement été touchée par la situation de Veronica et par la terrible perte avec laquelle elle doit vivre depuis près d'un an. On se met à sa place. Veronica est brisée et depuis un an, elle ne fait que s'interroger. Pourquoi sa mère? Pourquoi pas cinq minutes plus tôt? Après cet évènement tragique, le deuil et la solitude l'ont changée. Désormais, Veronica est une fille égoïste et insensible au sort des autres. Elle vit dans son monde et ne prête pas tellement attention à ce qui l'entoure. Elle ne fait que survivre. Je n'ai pas vraiment apprécié ces traits de caractère, mais je comprenais. D'ailleurs, tout ce que je pouvais lui souhaiter pour la suite de l'histoire, c'était qu'elle trouve un sens à sa vie. J'avais l'impression qu'elle ne faisait qu'errer.

C'est un ensemble d'épisodes mystérieux et inquiétants qui vont à bouleverser la vie de Veronica, à nouveau. Une fois endormie, sa conscience lui joue des tours. Elle se voit dans la rue, près d'un incendie. Un certain Christian, dans les parages. Somnambulisme, dépression, rêves lucides? Alors qu'on redoute qu'elle perde définitivement la boule, Veronica cherche une explication. Doit-elle prêter attention à ce que son esprit lui montre? Tout cela paraît complètement fou. Comment l'interpréter? C'est à ce moment qu'interviennent deux autres protagonistes : le docteur Raymond Laera et le docteur Samuele. Tous deux lui parlent d'expériences hallucinantes liées, en résumé, au voyage de l'âme. Veronica ne sait pas ce qu'elle doit croire mais trouve tout de même là un espoir de revoir ou communiquer avec sa mère.

Comme je le disais plus haut, Veronica erre et le rythme du roman s'en ressent. C'est d'ailleurs ce qu'on pourrait reprocher au roman, ce rythme lent. On prend connaissance de ses difficultés au quotidien. De ses tourments. De ses souffrances. De ses inquiétudes. On essaie simplement de comprendre, aux cotés d'une héroïne qui ne sait pas toujours si elle en a envie, tant c'est confus pour elle.

En bref, ne vous attendez pas à un roman d'action, ce n'en est pas un. L'auteur mise sur le mystère et la psychologie de son personnage principal, cette jeune fille tourmentée qui n'arrive pas à faire son deuil, qui n'arrive pas à avancer. A travers les recherches scientifiques du docteur Raymond Laera et de Samuele, l'auteur veut nous faire réfléchir sur l'au-delà et en particulier sur les expériences de mort imminente et de sorties de corps (appelés OBE ou Out of Body Experiences), un phénomène qui n'a pas manqué de m'intriguer tout au long de la lecture. C'est intéressant et déroutant. Si le paranormal, et en particulier la parapsychologie est un sujet qui vous intéresse, lancez-vous.

La vie de Veronica s’est arrêté le Jour Dénué de Sens.

Car ce jour fatidique, elles sont deux à entrer dans la banque : Véronica et sa mère Délia mais une seule en ressortira vivante.

Delia est assassiné froidement par un braqueur de banque.

La vie de Veronica est brisée. Âgée de dix-huit ans, elle doit abandonner son insouciance d’adolescente et subvenir à ses besoins. Elle est seule et elle doit apprendre à vivre sans sa mère et meilleure amie, Delia.

Ce roman est déchirant.

Déchirant, car non seulement, nous assistons impuissant à l'assassinat brutal de Delia et à sa mort, en même temps que sa fille Véronica mais aussi, parce que nous devons suivre la descente aux enfers de cette dernière.

11 mois après le drame, Véronica est plus seule que jamais. Car faute de soutien, elle se retrouve à vivre dans un studio insalubre, qu'elle a du mal à payer mais en plus elle ne mange pas à sa faim et vit avec la peur perpétuelle de finir sous les ponts.

Je n'ai fait que pleurer pendant cette première partie.

La façon d'écrire de l'auteur est tellement intense, qu'on a l'impression de vivre la dépression de Véronica, comme si elle était la nôtre.

Âme sensible s'abstenir.

Les choses changent quand Véronica fait la connaissance de deux personnages. Enfin, trois, même si elle ne connaît pas réellement la troisième personne.

Vont alors s'enchaîner des thèmes comme le voyage astral, la vision de sortie de corps, l'expérience de mort imminente (EMI) et la bilocation.

Des sujets scientifiques qui tiennent à coeur l'auteur, puisque dans sa préface, il nous y explique sa foi en ces concepts et ses recherches auprès d'éminents scientifiques afin d'écrire son roman et de nous convaincre du bien-fondé de ces recherches.

Est-ce-que je suis convaincue à la fin de ce roman ?

Non pas du tout. Malgré les explications scientifiques (un peu trop simplistes) que nous avance l'auteur dans ce roman ; cela reste de la fiction à mes yeux et non, de la réalité.

Je ne crois que ce que je vois.

"Là-bas" est un thriller qui me laisse partager à la fin de cette lecture. J'ai aimé la force et le courage de Véronica mais le côté scientifique de l'histoire, ne m'a pas convaincu.

Je n'ai pas apprécié le fait que l'auteur tente de nous faire partager son avis sur des thèmes scientifiques lourds et compliqués, en remaniant cela de façon fantastique alors que notre but premier en lisant un roman est de nous divertir et non, de nous casser la tête.