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La Deuxième Femme



Description ajoutée par annick69 2020-04-27T10:42:53+02:00

Résumé

Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.

Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu’il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.

Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s’écroule.

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Classement en biblio - 109 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par dreamygirl 2023-06-21T14:38:14+02:00

Sur l’écran, un visage de femme. Elle est brune, son visage est dessiné avec rigueur. Elle fume, adossée à un pilier de pierre dans une cour arborée, le lieu semble imposant, ancien. Elle a le cou haut, long, l’ombre accroche à ses clavicules, à ses épaules sèches. Elle a des seins ronds ; quand elle lève la main pour porter la cigarette à ses lèvres, on voit son avant-bras, les muscles galbés.

La femme sur l’écran est tout ce que Sandrine n’est pas, mais qu’elle connaît déjà. La femme sur l’écran est en photo sur le buffet, dans un cadre jaune.

Sandrine jette des yeux de naufragée sur le cadre puis sur l’écran de la télé, un va-et-vient de dernière chance, peut-être que ce n’est pas vraiment elle, ce n’est pas possible, elle est morte, elle est disparue, elle est dissoute, elle est la place vide dans le lit, la mère absente.

Qui ? demande encore Sandrine, comme si faire mine de ne pas comprendre pouvait tout changer, tout annuler, comme si faire mine de rien pouvait encore l’aider alors qu’elle sombre, que c’est trop tard ; et elle se voit déjà de nouveau seule, dans le petit appartement où elle attendait de vivre, où elle se confisait lentement dans l’absence, l’absence d’un homme à elle.

Ou pire que seule, mais elle ne sait pas quoi. Si, elle sait. Répudiée, renvoyée. Il va jeter Sandrine dehors, puisque l’autre est en vie. Si elle est en vie, elle va revenir. Si elle revient, il va la laisser, elle, Sandrine. Il n’y a qu’une place et elle vient de la perdre. Il va se débarrasser d’elle, la moche, la grosse vache.

Elle.

Il n’ose pas dire le nom.

Sandrine non plus.

Mais sur l’écran et dans le cadre jaune, la même femme, avec des yeux noirs qui avalent la lumière, la mère du petit, celle qui était là avant, celle qui était là d’abord.

La première. La première femme.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par clairetted 2023-12-19T20:39:03+01:00
Bronze

J'ai beaucoup apprécié ce livre. En le débutant, j'étais assez réticente face à la plume. C'est un style d'écriture assez particulier, et j'étais assez dubitative. Les dialogues ne sont pas écrits comme j'en ai l'habitude, et c'était assez troublant. Mais on fini par s'y faire. Puis, en débutant la lecture, je ne m'attendais à ce que l'intrigue dévie sur le sujet des violences conjugales. Je trouve que c'est parfaitement bien amené, et très réaliste. On reconnaît parfaitement le style que peu avoir un auteur de violences conjugales, ainsi que toute l'emprise qu'il peut avoir sur la femme. J'ai trouvé l'intrigue autour de la première femme disparue assez intéressante et bien amenée. J'ai vraiment apprécié ce côté réaliste ; car on sort véritablement de la fiction. Ce qui est décrit dans ce livre est le quotidien des femmes victimes de violence conjugale. Et je recommande vivement cette lecture car nous apprenons également beaucoup de chose sur cette thématique actuelle.

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Commentaire ajouté par Delissia 2023-11-24T14:31:34+01:00
Or

Au départ j'étais sceptique sur ma lecture. Le rythme ne me plaisait pas et les dialogues insérés dans les pensées de l'héroïne m'ont déstabilisés. Mais finalement une fois l'intrigue mise en place, on ne peut plus lâcher ce livre dont la tension monte crescendo jusqu'au bout. C est vrai que de l'extérieur il est tellement facile de se dire que ces femmes sont faibles, qu'elles auraient facilement pu partir. Ce serait nier tout l'aspect psychologique mis en place pendant des mois voire des années par les auteurs.. Un roman très fort.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2023-10-09T14:51:21+02:00
Or

« La deuxième femme », c’est elle Sandrine, qui vient après la première, celle de M.LANGLOIS, Caroline, disparue. C’est d’ailleurs à une battue qu’ils se sont rencontrés Sandrine et lui ; lui, qui l’a émue à la télévision, en le voyant pleurer.

L’amour va opérer entre elle et lui, surtout pour elle, qui, depuis son enfance est maltraitée par son père qui la traite de grosse, grosse conne et grosse pute. Elle vit seule, refuse le contact avec les autres car elle est mal dans sa peau, empêtrée par son corps qu’elle trouve disgracieux au point de le mutiler.

Et puis, M.LANGLOIS, se trouve sur sa route. Il l’aime, du moins le croit-elle et elle, elle le console ; enfin, elle console l’homme qui pleure. M.LANGLOIS a des réactions qui font peur : il se met vite en colère, plus souvent, casse des assiettes, lance la télécommande... puis la harcèle de coups de téléphone pour savoir ce qu’elle fait, puis est jaloux de celui qui ose poser un regard sur elle…jusqu’à exiger de pouvoir lire son portable, de n’accepter d’elle aucun retard…jusqu’à la bousculer, lui taper dessus, la punir, comme il dit …jusqu’à la priver de compte en banque et de carte de crédit…jusqu’à la menacer de la tuer si elle le quitte. Entre deux crises de moins en moins prévisibles, violentes et avilissantes, M.LANGLOIS devient à nouveau l’homme qui pleure, qui regrette, qui l’apitoie jusqu’au moment où elle admet enfin que ces pleurs sont pour lui-même car il perd le contrôle de sa propre domination.

C’est un roman glauque, tendu et le lecteur est dans les gestes et la tête de Sandrine, dans ses pensées, dans ses actions, dans ce qu’elle subit et on prendrait presque pitié de M.LANGLOIS. Entre tout ça, la première femme, fait à nouveau son apparition, amnésique mais pas morte et c’est la collision des deux femmes : la première puis la deuxième qui va créer cette tension de plus en plus insoutenable ; puis, leur connivence qui va dénouer l’intrigue du roman qui est un roman policier. La police est de plus en présente, à la traque de M.LANGLOIS, suite à la disparition de sa première femme et des relations qui interrogent puis confirment entre lui et sa deuxième femme.

C’est un hymne aux femmes, à toutes les femmes : celles qui sont battues par des maris, compagnons possessifs et malades ; celles qui aident directement ou indirectement Sandrine et toutes ces femmes ; Lisa, la policière, qui planque même et aussi sur son temps libre pour guetter la faute de M.LANGLOIS ; la psychologue ; les collègues de Sandrine ; l’assistante sociale ; la gynécologue. Mais bien souvent, ces gens là ne tendent pas la main à ces victimes ou ne sont pas simplement là au moment et elles meurent sous les coups de leur conjoint.

La deuxième femme a failli y passer comme la première ..et il faudra combien de femmes à y passer pour que ce problème ne soit plus contourné ?

Un roman touchant, écrit avec force, psychologie et sensibilité, qui met en scène cette femme, victime de ce prédateur et montre sa lente descente aux enfers en même temps que l’emprise de plus en plus sournoise de lui, sur elle.

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Commentaire ajouté par Titoune82 2023-07-05T09:20:32+02:00
Or

J'ai eut quelques difficultés à entrer dans ce livre. Dès le début on ce doute de l'intrigue et du suspect. Mais à partir du moment où la première femme réapparaît les événements s'enchaînent et on a du mal à lâcher le livre telle les détails sont pression et les événements bien décrits.

Si vous voulez en savoir plus sur les violences faites aux femmes et comment ça apparaît et ce qu'elles subissent et pourquoi c'est dur pour elles de quitter un conjoint violent ce livre est pour vous .

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Commentaire ajouté par Upsilonn 2023-05-18T12:42:23+02:00
Or

Je ne suis pas une grande lectrice de thrillers et j’ai longtemps entendu parler de Louise Mey avant de me décider à emprunter un de ses romans. Le sujet était évident dès le départ et j’ai même eu peur de déjà trop en savoir sur le mécanisme de l’emprise et des violences conjugales pour pleinement apprécier le roman. Mais si l’idée de départ n’a pas été une surprise, tout le reste, oui. Ça a été un réel plaisir d’être à ce point captivée par ma lecture, et il y avait longtemps que je n’avais pas lu aussi tard dans la nuit pour finir un roman !

L’écriture de Louise Mey m’a totalement convaincue. Son style dans certains passages de forte intensité, avec souvent un jeu sur les répétitions, m’a fait beaucoup d’effet. Sa façon de gérer le rythme du récit fait aussi monter la tension. Tout ne nous est pas donné d’avance et les souvenirs de la protagoniste sont instillés au fur et à mesure qu’elle accepte de voir la violence de son conjoint. On nous met à la place de Sandrine, et même si on a conscience avant elle que son compagnon est violent, c’est à son rythme qu’on analyse les souvenirs de ses gestes. Ses hésitations à prendre la fuite, bien que prévisibles, créent elles aussi de la tension et une certaine angoisse. J’ai trouvé qu’à cet égard c’est un récit très habilement mené.

La présence de personnages féminins en colère sont de véritables bouffées d’air frais dans ce roman. Elle permet de souffler un peu et de se dire « ouf, quand même, quelqu’un voit quelque chose ». Le soutien dont font preuve ces mêmes personnages à certains moments du récit font également beaucoup de bien. Sandrine est elle aussi un personnage très bien écrit. On peine souvent à se mettre à la place des personnes victimes de violences au sein de leur couple, et j’ai trouvé qu’on évitait ici la posture moralisatrice du « Mais pourquoi elle ne le quitte pas ? ». C’est un personnage qui est loin d’être une coquille vide, et on comprend ce qui peut pousser ses décisions. Le conjoint, quant à lui, n’a pas de nom, si ce n’est « Monsieur Langlois ». Le priver de prénom, c’est laisser la possibilité à tous les prénoms de le nommer. Monsieur Langlois, c’est monsieur-tout-le-monde. N’importe qui peut être auteur de violences conjugales sans être suspecté.

Je trouve que ce roman a presque une dimension pédagogique, dans le sens où je me verrais bien le conseiller à des personnes moins bien informées sur les violences conjugales. C’est un récit qui parvient à être à la fois clair et instructif sur les mécanismes de l’emprise sans rien perdre de son intensité. Une réussite !

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Commentaire ajouté par elopassiondeslivres 2023-04-04T11:26:32+02:00
Pas apprécié

Aujourd'hui, je viens vous parler de l'abandon d'une de mes lectures. Il s'agit du roman de Louise Mey, "La deuxième femme".

Ce n'est pas l'histoire en elle-même qui m'a dérangé, celle-ci semblait même vraiment très intéressante.

Je dirais plutôt que c'est le style d'écriture qui m'a gêné. Je n'ai pas du tout réussi à accrocher.

Est-ce que ce n'était pas une période propice pour moi pour cette lecture !?

Si vous avez lu ce roman, qu'en avez-vous pensé ?

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Commentaire ajouté par PlumePhoenix 2023-03-27T19:44:44+02:00
Or

Un roman qui, au même titre que Sandrine, demande de nous accrocher. J'ai failli l'abandonner, mais finalement je ne regrette pas d'avoir persisté.

Le début n'est pas facile. Le style atypique de narration rend la lecture laborieuse. Les dialogues n'étant pas clairement signalés, l'ensemble donne une sensation de long monologue intérieur. Et c'est un peu le cas au final.

Sandrine se déteste. Sandrine parle peu, tout se déroule dans sa tête. Elle observe, elle subit, spectatrice de sa propre vie. Et c'est ainsi que l'homme rentre dans sa vie. Rien n'est clairement nommé, il faut attendre. Attendre de voir l'emprise se mettre en place, doucement mais sûrement. Attendre que Sandrine se rende compte et nomme également les choses. Avant, tout est tenu à distance.

En ce sens, j'ai trouvé le roman vraiment très bien fait. Très perturbant mais très réaliste. C'est comme si on cheminait en même temps que la protagoniste. L'ambiance est froide et extrêmement oppressante. Difficile de ne pas se mettre à la place de cette femme et de ne pas sentir son ventre se tordre d'anxiété avec elle. Difficile de ne pas avoir envie de lui hurler de partir.

Un sans faute pour moi, le seul léger bémol allant à ce style si particulier auquel il faut un peu de temps pour s'habituer. Je vais attendre quelques jours, mais je ne serais pas étonnée que le roman se transforme en coup de cœur.

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Commentaire ajouté par Armony22 2022-05-25T17:31:39+02:00
Diamant

Quelle lecture ! J'en suis ressortie sonnée !

Ce roman c'est Sandrine, la deuxième femme, qui se glisse dans la vie d'une autre, qui prend sa place. Elle, timide et effacée, moche et grosse, inexistante et invisible, elle a enfin trouvé un homme. L'autre n'est plus là, elle a disparu, c'est le sien maintenant, l'homme qui pleure, qu'elle va pouvoir consoler. Mais un jour, l'autre revient...

Sandrine est un personnage incroyable, effacé et qui pourtant rempli tout l'espace. Au début je l'ai trouvé antipathique, elle m'agaçait et puis petit à petit, au fil des pages, mes sentiments à son égard on changé. L'anti-héroïne que j'avais envie de secouer se transforme et devient attachante. Je suis dans sa tête et je l'accompagne dans sa longue descente aux enfers. Je souffre avec elle, j'ai peur pour elle et je finis ma lecture le coeur en miettes.

Je reste volontairement vague sur la thématique de ce livre vous laissant le plaisir de la découverte, même si c'est plus qu'évident à deviner. Un sujet d'actualité hélas présent presque quotidiennement dans les journaux. La deuxième femme ça pourrait être n'importe laquelle d'entre nous.

L'écriture est très particulière, beaucoup de répétitions, les dialogues ne sont pas marqués et c'est très dense. Ca ne plaira pas à tout le monde, mais avec moi ça a fonctionné à merveille, j'ai été happée dès les premières pages. C'est plutôt lent au début, puis la tension s'installe et la lecture devient de plus en plus éprouvante et suffocante. Et suit une formidable montée en puissance qui vous laissera progressivement complètement sonné.

Dans les notes de l'auteure en fin de roman, vous trouverez des chiffres glaçants et terrifiants et une dernière phrase qui vous anéantie.

Un roman dur, âpre, qui vous laisse une sensation d'écrasement, qui vous étouffe et vous broie le coeur. Un roman remarquable par sa finesse psychologique, d'une grande justesse et intelligence. Un roman brutal mais nécessaire.

Un coup de coeur.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

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Commentaire ajouté par Clara-79 2022-03-07T14:13:20+01:00
Lu aussi

J'ai été un peu surprise de la tournure des évènements ainsi que de l'écriture de Louise Mey mais je dois avouer que ce roman m'a beaucoup touché durant les dix derniers chapitres

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Commentaire ajouté par Ginetteducoussin 2022-01-03T22:32:23+01:00
Argent

Livre addictif, très réaliste ce n'est pas un thriller mais plus un drame. Je recommande ce livre à toutes les femmes.

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Dates de sortie

La Deuxième Femme

  • France : 2020-01-15 (Français)
  • France : 2021-01-28 - Poche (Français)

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