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la mort est parfois préférable



Description ajoutée par annick69 2022-09-06T15:20:56+02:00

Résumé

Yan est flic à la police judiciaire de Lille. Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s'est invité dans sa vie : « l'Araignée », c'est le surnom qu'elle lui a donné. Alors que Yan traque l'auteur du meurtre d'un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n'a pas d'autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l'Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n'importe où, n'importe quand… En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d'un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière. En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par GabrielleViszs 2022-11-30T16:17:42+01:00

Elle se sent si lasse. Cette lutte de chaque instant pompe toute son énergie. Elle vit avec cette douleur en permanence, ce fléau rythme ses journées, ses nuits, son boulot, ses repos, sa vie, tout. Elle est en train de tomber dans un gouffre et ne trouve aucune branche laquelle s'accrocher. Elle s'asperge le visage d'eau froide pour atténuer ses joues rouges et ses yeux larmoyants, s'essuie avec des serviettes en papier presque aussi granuleux que du papier de verre. Yan observe son reflet quelques instants dans le miroir, puis ressort des toilettes, lessivée, mais l'air de rien. Sauf pour Brath. il sent que quelque chose ne tourne pas rond, ce n'est pas la première fois qu'il constate des comportements étranges chez son amie.

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Commentaires récents

Argent

Je découvrais avec ce livre une nouvelle auteure. Je voulais lire un de ses livres et bien c'est chose faite, je ne suis absolument pas déçue, au contraire. J'ai découvert une plume agréable, précise, et pleine d'empathie. Ces enquêtes qui nous entraînent au long du livre sont prenantes, on est plongé dans l'univers de ces policiers touchants autant les uns que les autres. On découvre les ravages d'une maladie, l'endométriose et sous les traits de Yan, on touche du doigt les difficultés rencontrées par les personnes atteintes de cette souffrance. Une souffrance invisible pour les gens, qui détruit la personne qui en souffre et peut lui faire perdre les pédales. Yan sous ses airs de femme flic intouchable, est au contraire très touchante, on a envie de l'aider.

Les thèmes abordés dans ce livre sont très actuels: sectes, endoctrinement, journaliste sans scrupules, homophobie... bref des sujets percutants traités de manière précises dans ces enquêtes.

Un super thriller que je vous recommande. Merci encore pour cette chouette lecture

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Commentaire ajouté par LOANDRE 2023-11-14T21:17:14+01:00
Argent

Quand on connait un peu l’auteure, on se rend vite compte qu’elle a mis beaucoup de sa personne dans le personnage de Yan, femme flic forte, mais qui a une faiblesse, la maladie qui la ronge, qu’elle surnomme l’araignée. Tout au long du récit, Sacha Erbel nous décrit parfaitement le handicap que ces douleurs procurent et fait de cette maladie un personnage à part entière, car elle conditionne en permanence la psychologie et le physique de Yan. Pour ma part, j’ai trouvé que cette araignée prenait un peu trop de place dans le récit et en même temps, je pense que l’auteure, en faisant cela, a voulu démontrer à quel point cette maladie avait de graves conséquences mentales et physiques pour celle qui la subit. En parallèle, nous allons suivre deux enquêtes bien distinctes, la mort d’un journaliste d’investigation et des suicides avec mises en scène sensationnelles. J’ai aimé la façon dont ont été traitées ces enquêtes et comment chaque protagoniste, même secondaire, comme le légiste, ont leur importance. J’ai particulièrement apprécié les deux personnages masculins et collègues de Yan qui lui apportent amitié et soutien. Un thriller efficace ou les méthodes policières sont bien décrites et nous rappelle que la manipulation mentale peut aller très loin.

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Argent

🟢🟢🟢⚫⚫

Un bon livre mais malheureusement pour moi sa force fait également sa faiblesse !

Pourquoi? Je m’explique :

Deux enquêtes en parallèle dans ce livre ce qui nous donne donc forcément beaucoup d’actions et plusieurs fils conducteur à suivre. C’est justement ici que je trouve que c’est une faiblesse.

Si on prend les histoires individuellement elles sont très bonnes, les idées sont top. Mais le fait de mettre ces 2 histoires dans un seul livre de moins de 300 pages forcément elle ne sont pas aussi développée que ce que j’aurais aimé. Certains passages clés sont passés beaucoup trop vite, les conclusions et certains passages intéressants auraient mérité d’être plus travaillés. Je me demande presque si chaque enquête ne méritait pas son propre livre, ce qui en plus aurait aidé à développer les personnages.

Et les personnages parlons en ! Pour une fois (et c’est assez rare pour être souligné) on ne se retrouve pas au milieu de flics véreux ou d’un concours de « qui a la plus grosse », au contraire on as une équipe de collègues ou la bonne entente est de mise.

Le personnage de Yan et son « araignée » est très bien écrit et au fur et a mesure des lignes on a envie d’en savoir plus mais là aussi on manque de longueur . Le personnage est très intéressant, je pense qu’il aurait pu prendre plus de place dans le livre. Attention je ne dit pas que ce personnage n’est pas présent, bien au contraire car avec l’araignée ce sont les deux éléments principaux du livre, mais je trouve que ce personnage est justement tellement intéressant qu’il aurait pu être encore plus mis en avant.

En résumé c’est un bon livre mais trop court ! C’est rare que je dise ça mais on pourrait facilement passer de 250 pages à 500 pages sur ce même livre en prenant tout autant de plaisir.

https://thrilleraddict.com/2023/04/12/la-mort-est-parfois-preferable-de-sacha-erbel/

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Argent

Un roman policier bien ficelé.

Je découvre avec ce roman la plume de l'auteure. Une plume sans fioriture, efficace et des chapitres courts qui donnent du rythme à l'action. Le sujet est bien maîtrisé et l'on suit avec intérêt deux enquêtes en parallèle, dont l'une, où une secte est suspectée, et l'autre, qui nous emmène dans le passé d'un journaliste, au Pakistan... Au centre se trouvent deux policiers, Brath et Yan, une jeune femme flic au caractère bien trempé, mais qui est atteinte d'un mal terrible, qui la malmène aussi bien physiquement que mentalement. Ses efforts pour cacher sa souffrance et tenter de la surmonter sont ce qui rend l'intrigue poignante. Mais sa résistance a des limites... Le quotidien des policiers, la solidarité, la camaraderie entre collègues sont également des thèmes que j'ai appréciés.

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Argent

Quatrième livre de Sacha Erbel, quatrième lecture pour moi. Outre le fait que l'auteure est extrêmement gentille, j'adore son style d'écriture.

Avec celui ci, Sacha sort encore de ses sentiers pour nous offrir encore un style différent de roman policier.

J'avoue j'ai mis du temps à le sortir de ma PAL et je savais que j'allais le regretter de ne pas l'avoir lu plus tôt.

Ici, avec beaucoup de justesse, l'auteure nous parle de la maladie qu'est l'endométriose. C'est un personnage à part entière de l'histoire et de l'enquête. J'admets qu'en tant que femme je ne sais pas grand chose de cette maladie et j'ai pu en apprendre un peu plus grâce à ce roman.

Les deux enquêtes sont finement menées avec juste ce qu'il faut de jargon psychologique et d'explications qui me font en demander encore...

En conclusion, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman (2 jours) et c'est encore une réussite pour Sacha Erbel.

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Diamant

📣Un tout grand merci aux Éditions Taurnada pour leur confiance

La mort est parfois préférable… Un titre qui laisse place à notre imagination.

🟣 Quand j’ai commencé le roman je ne savais pas du tout de quel thème il s’agissait et j’ai été très agréablement surprise, car c'est la première fois qu’il est abordé dans ce type de roman.

Yan est au centre de cette histoire et ce personnage est aussi spécial que son prénom, car c’est une femme. Oui, c’est surprenant et ça nous change complètement des prénoms traditionnels. Elle a un caractère bien trempé, elle sait ce qu’elle veut et comme vous vous en doutez, elle travaille dans ma police. Ce métier qui reste dominer malgré par la gente masculine. Si une enquête est au centre de cette histoire, la trame principale est une chose que beaucoup de femmes vivent au quotidien et reste silencieuse pour ne pas être jugée. Je parle de l’endométriose. Cette maladie qui vous gâche la vie et qui reste méconnue et incomprise. Elle est sournoise, douloureuse, parfois invivable tellement c’est douloureux.

🟣 L’auteure a fait le choix de mettre le personnage Yan dans la vie d’une femme qui n’est pas parfaite et a des souffrances. On découvre son quotidien au sein de son équipe, de son travail et de sa vie privée. Sacha Erbel décrit ce qu’elle vit, ressent et sa souffrance. Ma façon dont elle cache ou tente de cacher à son entourage cette maladie qui lui pourrit la vie. Mais si elle pense le cacher parfaitement, ce n’est qu’une illusion, car ceux qui l’entourent se rendent qu’elle a un problème sans mettre un nom sur ce qui l’affaiblit.

❤️ Ce que j’ai aimé, c’est que l’auteur traite le sujet avec beaucoup de réalisme et explique ce qu’une femme peut ressentir. Que ce n’est pas une douleur qui se passe dans la tête, mais qui pourrit réellement la vie des femmes qui en souffrent !

🕷️ L’endométriose porte un surnom d’une bête que très peu aimé rencontrer : l’araignée. Cette bête qui s’installe et tissé sa toile pour ne plus relâcher sa proie.

❤️ J’applaudis à 2 mains l’auteure et son roman. Une femme qui a un boulot aussi prenant et difficile doit faire face déjà à beaucoup de choses, mais doit en plus vivre avec cette douleur qui augmente au fur et à mesure sans avoir un traitement efficace pour la soulager et donc commet des actes graves pour sa santé. C’est le lot de beaucoup de femmes. Il y a une grande sensibilité dans la description des personnages qui interagissent avec Yan. J’ai eu l’impression de ressentir des douleurs, ses moments de désespoir et de lassitude. Les émotions m’ont traversée avec beaucoup d’intensité. J’ai découvert une maladie dont je connaissais le nom, mais pas les symptômes ni les conséquences au quotidien. Les explications ne sont pas médicales, mais bien humaines sur « le ressenti ».

🟣 L entièreté de cette histoire est tournée vers cette maladie souvent comparée à une toile d araignée. Rien qu en suivant Yan, son parcours, sa vie au quotidien, on découvre ses douleurs, ce que cette maladie peut provoquer comme dégâts dans une vie personnelle et surtout la honte de parler de ça. L auteure a beaucoup de sensibilité au bout de sa plume qui s accorde parfaitement avec la précision d un scalpel pour le déroulement de l enquête sous toutes ses coutures.

🔴 En résumé, ce roman m a beaucoup touchée car il met en avant une maladie peu connue du public et qui a de réels conséquences sur la vie de tous les jours d une femme qui a un métier très physique et qui entouré d hommes qui ne peuvent la comprendre. Mais, un homme va faire la différence et être à l écoute de notre héroïne. L amitié est aussi une composante importante. Il y a beaucoup d émotions, d actions, une enquête qui est menée de bout en bout sans être reléguée au second plan. Sacha Erbel a une plume additive, qui m a convaincue de garder son actualité à l'œil. Bravo et surtout à très bientôt 😍💋💋

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Argent

Je remercie la maison d'éditions Taurnada pour cette nouvelle lecture. Je ne me souviens pas avoir déjà lu cet auteur, donc je suis ravie de pouvoir le faire. Une fois le livre terminé, j'ai mieux compris le résumé et la couverture, j'avais un doute sur ce qui allait se produire et je dois admettre que j'étais complètement à côté de la plaque. La fameuse araignée n'est pas un être physique qui doit être arrêté, il s'agit de quelque chose de bien plus proche de Yan, de n'importe quelle femme. Nous l'apprenons très vite dans le récit et probablement ceux et celles qui l'appellent l'araignée : l'endométriose. Enfin l'un de ces cas de maladie, car l'endo est une maladie qui peut toucher n'importe quelle femme à n'importe quel niveau de douleur. Il est vrai que pensant tomber sur un personnage qui s'amusait avec les nerfs de Yan, notre femme policière, je n'ai pas été complètement conquise par le récit. Mais passons, place à tout ce qui fait que cette histoire est très intéressante.

 

Le commissariat de Lille est appelé sur plusieurs crimes, dont 2 que nous allons suivre par le biais de plusieurs personnages : celui de Yan sur un homme retrouvé mort dans sa baignoire de manière très particulière et celui de Brath avec un homme dont la tête se retrouve sur le siège arrière de sa voiture. Yan et Brath sont collègues et amis depuis longtemps et si Yan pense pouvoir cacher des choses sur elle-même à tout le commissariat, cela est impossible vis-à-vis de son meilleur ami. J'ai adoré les enquêtes et surtout la manière dont le légiste est mis en avant avec la façon dont il voit les corps, dont il s'en occupe et retrouve des preuves qui vont aider à peut-être comprendre ce qui se passe pour l'un comme pour l'autre. Ce côté scientifique m'a énormément plu et j'ai adoré me retrouver à leurs côtés (sans les odeurs) pour suivre les techniques pointilleuses. C'est ce que vous allez retrouver tout au long du récit, des termes précis, des actes pointilleux et parfois une sensation de flou lorsque la douleur est bien trop présente. Et cette douleur ne quitte plus l'esprit de Yan et son travail en pâtit quoi qu'elle en dise. Les deux enquêtes sont menées de main de maître, avec des questions, des flics qui vont un peu, voire beaucoup au culot par moment afin d'avoir des réponses à leurs questions.

Les enquêtes ne sont pas forcément mises en avant, je dirais que la maladie et les enquêtes sont au même niveau. Et je pense que c'est ce qui m'a gêné. La tension des vautours dans chacun de ces crimes retombaient assez facilement lorsque la douleur se présentait. J'ai très bien compris où l'auteur voulait en venir avec l'araignée. Ayant une forme moins invasive que celle de Yan, il faut savoir que la douleur arrive n'importe quand, n'importe où et surtout elle ne fat pas de quartier. Elle peut débuter du foie, d'un ovaire, du ventre, de n'importe quel organe qui est impacté pour rester une seconde, une minute, une heure à l'emplacement où la toile se forme. Il faut vivre avec... Facile à dire lorsque l'on en cesse de penser à ce qui pourrait arriver si notre corps ne nous appartient plus vraiment. Le cerveau est impacté par le fait de savoir que oui, la souffrance va revenir, elle sera inévitable malgré des soins, ou une opération (qui tiendra combien de temps ?) , ou une autre forme de protection, mais elle sera présente et cela fait peur. Même si une femme est forte, même si elle a déjà eu des enfants et connaît la douleur de l'accouchement, même si cette personne a déjà vécu d'importances souffrances, l'esprit lui devient conditionné et ne pense plus qu'à ça : à quand sera la prochaine crise ? Et comment le corps va réagir ? L'auteur met en avant l'importance de ces moments où ce corps n'est plus vraiment à nous. Durant le récit, Yan tente toujours de garder la tête froide et pour cela, pour éviter de trop souffrir, elle va jusqu'à prendre des médicaments, un peu trop. Il lui faut travailler, continuer comme si de rien n'était. Et pourtant...

Pourtant, c'est cette araignée que la plupart des gens (pour ne pas dire les hommes et me faire lapider) ne comprenne pas ce que peuvent ressentir ces femmes. Ce n'est pas parce que cela ne se voit pas qu'il n'y a rien. Et puis je connais très bien ce que Yan vit, ce n'est rien, ce ne sont que des règles, tu vas pas nous faire BIP avec ça, oh la chochotte, et ainsi de suite. Chaque être à une capacité à supporter, aussi bien le vocabulaire qu'il reçoit tout comme la douleur qui vient sans qu'on s'y attende. Lorsque Bath qui se doute largement de quelque chose apprend la vérité, il reste un peu sur les bords (oui j'ai décidé d'être presque polie dans cette chronique). Le soulagement pour Yan est de courte durée afin de pouvoir lâcher un peu de son fardeau, mais... Il ne comprend pas, n'imagine même pas et pense que le dire aux supérieurs serait la solution de facilité. Oui, mais pour qui ? Yan cache tout ce qu'elle peut, comme elle peut et enquêter dans ses conditions, et cela depuis des années, n'est pas de tout repos. Alors nous avons une Yan qui se bourre de cachets jusqu'à la moelle. Elle le sait, s'en rend compte, mais pour tenir un peu plus en attendant une solution "miracle" elle fait ce qu'il faut, quitte à passer la frontière : celle qui nous dis que nous passons de l'autre côté de la barrière. Comme indiqué plus haut, j'ai bien compris ce que l'auteur voulait montrer et même plus encore que ce que j'ai pu écrire, mais c'était un peu trop pour moi, j'aurai préféré plus d'enquêtes.

Concernant les crimes, nos enquêteurs vont devoir aller au-delà de ce qu'ils croient pour imaginer encore pire que le pire. Entre un journaliste qui avait une histoire sordide à ne pas divulguer (le tout pour le tout) et un homme décapité par suicide, les recherches se posent bien là. Non, mais même moi je n'y crois pas, enfin tout est là pour le prouver, alors le doute est permis et même avec le final, je me pose encore des questions. Pas que le récit laisse de la place à l'imagination dans notre cas, mais plutôt : waouh, il en a fallu pour faire cela ainsi. Bien entendu, lorsque ce crime ne s'arrête pas là, cela devient de plus en plus étrange. Jardiner devient dangereux, tout comme travailler le bois, passons. Ces enquêtes nous entrainent dans les profondes noirceurs de certains hommes et femmes qui veulent montrer leur supériorité d'une manière ou d'une autre. Par la force, la manipulation avec des sourires, des gestes ou autre. La vérité semble si proche et pourtant en creusant bien il se trouve que Mulder avait raison : la vérité est ailleurs. Mais sur notre planète ! Le récit a plusieurs thèmes bien voyants, comme celui de la maladie et la manière de la gérer, la violence des mots aussi bien des morts que des vivants. On ne peut que ressentir le travail de fourmi derrière beaucoup de scènes et le passif de l'auteur y est également pour beaucoup. C'est la première fois que certains termes ont été mis en évidence et j'ai adoré les découvrir.

La violence n'est pas que dans la douleur, si parfois elle est insidieuse cachée par des sourires ou des photos, la manipulation n'en est pas moins une souffrance que porte certains personnages. J'ai adoré les surnoms entre eux, le fait que le métier, comme tout métier à contact avec du public n'est pas simple, surtout pour eux qui ont une arme, un badge et doivent fouiller dans les passés de ceux qui ne sont plus. L'histoire de ce frère est affolant et imaginer que pour un prix on puisse faire ce qui a été fait est impensable. Malheureusement encore trop vrai. Granulé est un de mes personnages préférés avec sa façon de faire, son besoin de protéger les autres. Tous forment une famille, une grande famille, ils travaillent ensemble durant des heures et cela crée des liens. Bien entendu tout le monde ne peut pas plaire à tout le monde, mais pas dans leur secteur. Ils ont besoin d'être soudés afin d'avancer et de donner des réponses aux vivants.Le travail sur les personnages est important et bon nombre d'entre eux gravitent pour l'un ou l'autre des crimes. J'avais bien vu pour l'un d'entre eux et cela en est effrayant d'imaginer cela (Pas de bol, il faudra lire l'histoire pour comprendre ce que je veux dire).

En conclusion, j'ai adoré l'autopsie et la manière de se protéger, les enquêtes et ce que cela apporte sur le monde (l'homophobie et la manière d'être vu dans certains pays, le fait de vouloir à tout prix quelque chose quitte à faire du mal aux autres, la peur de la différence, les sectes, les diverses manipulations, la maladie qui prend le pas sur la raison...) le seul bémol est le fait que l'araignée prend trop de place pour ma part dans le récit en comparaison des enquêtes. Dans tous les cas, la plume est très agréable à suivre, incisive, avec beaucoup d'éléments que certains auteurs ne peuvent pas avoir du fait de son travail et des recherches de précisions. Je comprends parfaitement bien le titre. C'est une belle découverte et je vais suivre cet auteur avec intérêt.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-mort-est-parfois-preferable-sacha-erbel-a213463853

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Commentaire ajouté par Chantal-28 2022-11-19T16:18:16+01:00
Bronze

Je remercie la masse critique de Babelio pour cet envoie.

Alors comment vous dire ? J’ai aimé cette histoire mais en même temps septique, je m’attendais à plus sans doute.

Yan Lebrun est réveillée par une horrible douleur surnommé : l’araignée. Une araignée qui commence à être connu car c’est une vrai maladie que je connais personnellement. Elle est flic à la police judiciaire de Lille. Brath est son collègue de travail et son meilleur ami. Il se doute que son amie va mal mais pouvoir mettre un mot dessus même si elle essaye de le cacher.

Dans ce roman, il y a deux enquêtes en même temps. Ils vont former deux équipes. La première sur une série de suicides et l’autre sur le meurtre d’un journaliste Alex Bergerac.

Pourquoi les gens se suicident-ils de manière aussi violente ? Qui en voulait autant au journaliste ?

Nous suivrons les enquêtes au jour le jour, en même temps que l’état de santé de Yan qui empire de jour en jour. Bratt finira par connaître la vérité et l’aidera comme il pourra.

« Je te savais forte, mais là, je reconnais que je suis face à une guerrière ».

Pour finir :

J’ai aimé suivre ces deux enquêtes en même temps, malgré cela, j’ai trouvé que parfois c’étais un peu long. L’intrigue est très bien menée, on cherche à comprendre si tout est liée, pourquoi et comment.

Je recommande ce roman pour les amateurs de thriller.

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Commentaire ajouté par Aelurus 2022-11-01T16:02:50+01:00
Argent

Se situant dans ma ville natale, j'avais hâte de découvrir ce roman et l'enquête ou plutôt la double enquête qui y sont menées.

Yan est une femme flic de la police judiciaire de Lille. Elle se retrouve sur une enquête de meurtre qui semble assez ardue.

En parallèle deux autres de ces collègues sont sur une affaire de suicide tout du moins en apparence. E

Mais Yan souffre. Elle souffre d'une maladie féminine qui est sournoise et terrible : l'endométriose, l'Araignée comme elle l'a surnomme. Ce qui risque de compliquer son travail et ses relations avec ces collègues.

Le roman est bine mené et intéressant. J'ai apprécié me balader dans les rues que je connais si bien en même temps que les enquêteurs. Et l'accent mis sur la maladie de Yan est un formidable hommage à ces femmes qui souffrent en silence.

Même si j'ai un peu vu venir la finalité, j'ai passé un moment agréable avec ce roman qu'on a bien du mal à lâcher.

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Commentaire ajouté par Aelurus 2022-11-01T16:02:41+01:00
Argent

Se situant dans ma ville natale, j'avais hâte de découvrir ce roman et l'enquête ou plutôt la double enquête qui y sont menées.

Yan est une femme flic de la police judiciaire de Lille. Elle se retrouve sur une enquête de meurtre qui semble assez ardue.

En parallèle deux autres de ces collègues sont sur une affaire de suicide tout du moins en apparence. E

Mais Yan souffre. Elle souffre d'une maladie féminine qui est sournoise et terrible : l'endométriose, l'Araignée comme elle l'a surnomme. Ce qui risque de compliquer son travail et ses relations avec ces collègues.

Le roman est bine mené et intéressant. J'ai apprécié me balader dans les rues que je connais si bien en même temps que les enquêteurs. Et l'accent mis sur la maladie de Yan est un formidable hommage à ces femmes qui souffrent en silence.

Même si j'ai un peu vu venir la finalité, j'ai passé un moment agréable avec ce roman qu'on a bien du mal à lâcher.

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Date de sortie

la mort est parfois préférable

  • France : 2022-09-08 (Français)

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Commentaires 20
extraits 1
Evaluations 14
Note globale 7.85 / 10

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