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La promesse de l'aube est l'autobiographie de l'auteur , Romain Gary. (pseudonyme de Romain Kacew : 1914-1980) Il nous raconte son enfance et sa vie adulte. Il nous montre son arrivée en France , ses études d'aviation lors de la deuxième guerre mondiale et l'amour qu'il porte pour sa mère. Mais aussi : ses premiers amours, des histoires loufoques sur son passé, sa mère, où il lui rend un hommage profond tout au long du livre car il raconte ses habitudes, ses relations avec elle. Tous les faits sont exprimés avec l'humour poussé de l'auteur et sa magnifique d'écriture.
Romain Gary nous livre ici une autobiographie bouleversante et magnifique parce que ce n’est pas seulement la sienne mais également celle de sa mère chérie, aimée, fusionnelle, débordante d’amour et d’ambition pour son fils.
Ah que j’aime le style, l’écriture de Romain Gary. Encore une foi, j’ai été emporté par cette lecture émaillée de mille anecdotes pétillantes qui toujours désamorcent ses luttes contre l’adversité, sublime ses convictions profondes, son d’empathie envers les hommes et son amour pour notre terre et ses habitants. Je découvre à travers cette lecture que Roman Kacew ne serait pas devenu Romain Gary sans l’amour démesuré de Nina Borisvoskaia, sa mère. Cette femme extravagante, excessive, seule, donnera tout ; sacrifiera tout ; pour donner le meilleur à son fils. Je parlerai même de conditionnement afin que son fils réalise par procuration son rêve de reconnaissance, d’aisance…. Et donc devienne un homme grand, un Français, un artiste, un militaire, un diplomate. L’espérance est haute, le poids de cet amour exigeant pour un enfant qui jusqu’au bout de sa vie refusera de décevoir sa mère.
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« Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. »
Même adulte, même privé de cette mère, Romain Gary ne cessera de chercher ; à être à la hauteur de cet amour, de cette exigence. Cet aiguillon le poussera sans cesse à aller au delà de lui-même pour donner un sens à la promesse qu’il a faite à l’aube de sa vie à cette mère.
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« Encore aujourd’hui, plus de vingt ans après, […] je n’ai qu’à lever les yeux pour voir la cohorte ennemie qui se penche sur moi, à la recherche de quelque signe de défaite ou de soumission.
[…]
Il y a d’abord Totoche, le dieu de la bêtise, […] à chaque explosion nucléaire, son ombre se dresse, un peu plus haut sur la terre…
[…]
Il y a Merzavka, le dieu des vérité absolues […] celui-là est notre plus vieux seigneur et maître ; il y a si longtemps qu’il préside à notre destin, qu’il est devenu riche et honoré ; chaque fois qu’il tue, torture et opprime au nom des vérités absolues, relieuses, politiques ou morales.
[…]
Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés du mépris, de la haine […] C’est un merveilleux organisateur de mouvement de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile, dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes…
[…]
Il y a d’autres dieux, plus mystérieux et plus louches, plus insidieux et masqués, difficiles à identifier ; leurs cohortes son nombreuses et nombreux leurs complices parmi nous ; ma mère les connaissait bien…
[…]
Nous sommes aujourd’hui de vieux ennemis et c’est de ma lutte avec eux que je veux faire ici le récit […] je m’étais promis de la dérober à cette servitude ; j’ai grandi dans l’attente du jour où j e pourrais tendre enfin ma main vers le voile qui obscurcissait l’univers et découvrir soudain un visage de sagesse et de pitié ; j’ai voulu disputer, aux dieux absurdes et ivres de leur puissance, la possession du monde, et rendre la terre à ceux qui l’habitent de leur courage et de leur amour. »
Cette pression, cette influence explique en partie la fin tragique de l’auteur. Au delà du refus de vieillir, d’accepter les fatalités du monde, il avoue avoir eu par trois fois la tentation de se tuer, avouant à demi-mot l’emprise de cette mère sur sa vie, et son bonheur. Mais avant ça il sera devenu un auteur reconnu. Il se verra décerné deux fois le prix Goncourt dont le second sous le pseudo d’Émile Ajar. Il sera au surplus, compagnon de la libération, diplomate.
Rassurez-vous le livre se termine sur une note plus légère, au bord de l’océan, sur la plage de Big Sur et sur une vision qui prend encore plus de sens aujourd’hui : « que l’homme prenne la protection de la nature dans ses propres mains ».
Difficile de fermer ce livre, tant il est beau et cruel, hymne à l’amour d’une mère, berceuse de fraternité, chant de justice dans une France idéalisée ; témoignage d’un homme hanté par l’absolu, par l’idéal, par la bonté des dieux et des hommes en quête de compréhension du monde. Lecture que je n’oubliera pas non plus parce que l’auteur me touche au cœur par sa sensibilité, sa fragilité, son parcourt et sa fin tragique.
Livre culte s’il en est, c’est difficile d’en faire une chronique après tout ce qui a été écrit dessus. C’est le film avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney qui m’a donné envie de sortir ce livre de ma PAL pour le lire. Et c’est avec beaucoup de plaisir que les pages se sont tournées avec une facilité déconcertante du fait de l’écriture magnifique de ce double détenteur du Prix Goncourt. Certains passages sont d’une telle beauté surréaliste que l’on en oublie parfois le fond. L’histoire est, en effet, forte mais elle est portée par un style qui ne peut être retranscrit par le cinéma, les images diffusant d’autres émotions. A lire, bien évidemment.
En Pologne, quelques années avant la seconde guerre mondiale, une jeune mère célibataire et son enfant vivent à Wilno. Le jeune Roman représente tout pour elle, elle lui prédit, ou lui impose d’être un grand homme de son temps, dans les arts ou la diplomatie, et se sacrifie pour lui offrir la meilleure éducation. Ils doivent pourtant quitter la Pologne. À 14 ans, Roman et sa mère s'installent à Nice, dans cette France qu’elle admire tant. La vie n’est pas facile et Roman découvre que sa mère se prive de tout pour lui, il se fait alors une promesse qui va décider du cours de sa vie.
Dans ce roman, Romain Gary rend hommage à sa mère, une mère qui lui a voué un amour inconditionnel. L’ambition qu’elle avait pour son fils a porté ce jeune garçon puis cet homme vers des mérites et une reconnaissance qui va bien au-delà de ce qu’elle aurait pu imaginer. Certains passages du roman montrent même que Romain Gary se sentait invulnérable car sa mère avait prédit qu’il vivrait de grandes et belles choses. A méditer sur la force de la persuasion. Rien que pour l’écriture, je vais me mettre en quête des Racines du ciel.
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Découverte de Romain Gary à travers ce roman. Une écriture absolument divine qui vous transporte par son flot. C’est aussi léger dans la forme que profond dans le message ponctué par un humour subtil. Le livre nous transporte dans l’histoire européenne entre les enjeux de l’antisémitisme, d’identité et les affres de la guerre.
Je dirais surtout que Romain Gary offre une ode à l’amour filial, où le personnage, bien qu’exagéré, de sa mère nous transmet une force surhumaine. Mais au-delà de cette démonstration d’amour, c’est un récit ambitieux et motivant qui nous incite à passer au dessus des petits soucis du quotidien pour nous forger notre propre voie.
La Promesse de l'aube, de Romain Gary, a été publié en 1960. Dans ce roman autobiographique poignant, Gary explore les thèmes de l'amour maternel inconditionnel, de la détermination et de l'identité, tout en tissant une trame narrative captivante qui traverse les époques.
Dès les premières lignes, le lecteur est plongé dans l'univers de l'auteur, qui dépeint avec éloquence son attachement profond à son pays d'origine. À travers les yeux du jeune Romain, nous suivons son parcours tumultueux de l'enfance à l'âge adulte, des années de bonheur partagé avec sa mère à leur exil en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ce qui rend La Promesse de l'aube si captivant, c'est l'écriture puissante de Romain Gary. Son style est à la fois lyrique et incisif, empreint d'une émotion sincère qui résonne avec les lecteurs. Gary utilise les mots pour créer des images vibrantes et donner vie à ses personnages, en particulier sa mère, Nina. C'est à travers son amour indéfectible et ses rêves ambitieux pour son fils que l'auteur puise sa force et trouve la motivation pour poursuivre ses propres aspirations.
Nina, figure maternelle hors du commun, est sans aucun doute l'un des personnages les plus mémorables de la littérature française. Son courage, son optimisme et sa détermination inébranlable font d'elle un symbole de l'amour maternel universel. Elle est prête à tout sacrifier pour que son fils réussisse, même si cela signifie le voir partir loin d'elle. Le lien qui unit Romain à sa mère est à la fois profondément émouvant et complexe, car il se débat entre son amour filial et son besoin de se réaliser en tant qu'individu.
Enfin, La Promesse de l'aube est une histoire d'espoir et de résilience. Romain Gary parvient à traverser les moments les plus sombres de sa vie grâce à sa détermination et à son amour pour sa mère. Malgré les difficultés, il continue à poursuivre ses rêves et à forger sa propre voie, démontrant ainsi la capacité de l'esprit humain à se surpasser face.
Romain Garry même s'il joue avec la vérité est l'archétype du héros que l'on aimerait tous être. Sa relation avec sa mère et les effets de l'éducation sur l'adulte que l'on devient son très intelligemment mis en évidence
Résumé
La promesse de l'aube est l'autobiographie de l'auteur , Romain Gary. (pseudonyme de Romain Kacew : 1914-1980) Il nous raconte son enfance et sa vie adulte. Il nous montre son arrivée en France , ses études d'aviation lors de la deuxième guerre mondiale et l'amour qu'il porte pour sa mère. Mais aussi : ses premiers amours, des histoires loufoques sur son passé, sa mère, où il lui rend un hommage profond tout au long du livre car il raconte ses habitudes, ses relations avec elle. Tous les faits sont exprimés avec l'humour poussé de l'auteur et sa magnifique d'écriture.
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