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La rose des carcasses



Description ajoutée par TerverChante57 2021-10-04T23:33:00+02:00

Résumé

Angleterre, XIXe siècle. Adrian Meredyth est un artiste très en vue de Londres. Toujours suivi par son fidèle valet, il va de mécène en mécène en évitant soigneusement la vie mondaine qu'il abhorre. Malgré tout, il ne peut échapper aux réceptions raffinées de son bienfaiteur du moment, Lord Pelham. Mais alors qu'il y assiste à contrecœur, son hôte est assassiné et exposé dans une mise en scène macabre. Le meurtrier semble doté de capacités extraordinaires, et son identité risquerait de faire surgir les ombres de jadis...Une nuit, dix ans plus tôt, a bouleversé la vie de l'orphelin crasseux qu'Adrian était alors. Cette nuit qui a fait de lui un aristocrate exaucé, non seulement par le talent, mais également par un véritable démon à la langue bien pendue. Le discret valet qui l'accompagne partout n'est autre que Melmoth, l'un des seigneurs de l'Enfer, à qui il a abandonné son âme en échange de sa servitude. L'artiste décide de mettre à profit cet incroyable pacte pour traquer l'assassin, quitte à déraciner un passé tragique. Au croisement de Penny Dreadful et du Portrait de Dorian Gray, l'enquête morbide de La Rose des carcasses nous projette un tableau victorien aussi sublime qu'horrifique, aux côtés fantasques d'un démon malicieux, d'un esthète misanthrope et d'un dandy frivole. À savourer !

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Hecate_and_Book 2022-03-25T16:18:20+01:00

Si j'ai faim de… ? Pourquoi voudrais-je le manger ? s'étonna le diable. Me prenez-vous pour un barbare ? D'abord, vous éventrez cette nymphe charmante, et maintenant, vous m'invitez à la pédophagie ! Enfin, qu'est-ce qui ne va pas, chez vous ?

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Commentaires récents

Bronze

Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2022/10/la-rose-des-carcasses-wilhelmina-wilder.html

J'ai lu ce roman en tant jurée pour le prix des auteurs inconnus.

L'histoire commence à Londres au XIXe siècle. Adrian, un garçon des rues de onze ans, assiste à l'enlèvement d'une jeune femme et à la cérémonie où elle est sacrifiée afin d'appeler un démon. Ce jour-là, il passe un pacte avec le démon Melmoth à qui il abandonne son âme contre sa servitude.

Dix ans plus tard, Melmoth est toujours aux côtés d'Adrian qui est devenu un artiste renommé. Alors qu'Adrian assiste une fois de plus à contrecœur à une soirée mondaine, son mécène est sauvagement assassiné...

Au début, l'intrique démarre sur les chapeaux de roues avec la rencontre d'Adrian et du démon Melmoth, mais malheureusement l'intrigue se met par la suite à stagner pendant plusieurs chapitres pour finalement redémarrer tout doucement en marquant de nouveau plusieurs temps d'arrêt.

Du coup, le rythme est complètement haché et cela m'a fait sortir de ma lecture à plusieurs reprises et m'a empêché d'être totalement embarqué dans l'histoire qui pourtant dans l'ensemble est très intéressante.

Si le rythme de l'intrigue ne m'a pas du tout convaincue, le cadre de l'histoire lui m'a beaucoup plu. L'autrice fait de très belles descriptions de la société aristocratique à l'époque victorienne. En plus, Wilhelmina Wilder utilise un vocabulaire riche et soutenu qui colle parfaitement à l'époque. C'est une lecture assez exigeante qui aura enrichi mon vocabulaire.

Quant aux personnages, ils sont travaillés et ils ont chacun des caractères différents et complémentaires. J'ai beaucoup aimé le cynisme de Melmoth, mais pour un démon, je l'ai trouvé par contre trop doux et pas assez démoniaque.

En bref, un avis mitigé pour cette lecture qui avait pourtant tout pour me plaire. L'histoire est intéressante, les personnages travaillés, la plume de l'autrice colle parfaitement à l'époque pendant laquelle se déroule l'histoire, mais le rythme est complètement haché et m'a fait sortir à plusieurs reprises de ma lecture.

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Commentaire ajouté par koalavolant 2022-09-30T09:47:30+02:00
Argent

Il est évident que ma lecture, m’a amené à me rappeler quelques livres que je lisais étant plus jeune, à l’époque où l’époque victorienne et son univers semblait plus présent dans mes lectures. Mais aussi, ça m’a un peu rappelé le manga Black Butler, sur le principe de démon serviteur et d’enquête menée, à l’époque victorienne.

Je tiens à le dire, parce que, clairement, je pense que ç’a aidé à ce que j’apprécie ma lecture. Le trope du démon, à l’époque victorienne, avec tout ce qu’il y a de plus élégant qui existe, j’avoue, c’est un peu un de mes spécifiques péchés mignons.

On découvre donc, Adrian, gamin des rues, devenant artiste reconnu en grandissant, grâce à la présence de Melmoth, son démon serviteur. Adrian est un personnage assez téméraire, haut en couleur, et qui, sait s’adapter aux mondes dans lequel il vit : riche comme privé.

Mais surtout, on découvre son entourage. Et une série de meurtres plus sordides les uns que les autres, qui ne semblent pas être produits par un humain.

J’ai apprécié ma lecture : comme j’ai dit plus haut, c’est un de mes tropes chouchou. Par contre… Là où Black Butler m’a lassé, La Rose des Carcasses a su m’offrir des personnages et des relations qui me paraissaient juste et vrais. Malgré quelques instants qui paraissaient subtilement moins “matures” au niveau de la plume, et qui me faisait l’effet d’un livre young adult plus que d’un livre de cette carrure, j’ai vraiment apprécié ce qui se crée. La relation entre Adrian et Melmoth, ou même Melmoth et Edgar. Ou même, les personnages mystérieux que sont Willoughby et Henriette, par exemple.

J’aimais beaucoup les dialogues, et comment les personnages interagissaient entre eux.

Plus que ça, l’autrice ose quelque chose de particulièrement plaisant : placer des éléments LGBTQ+ d’une diversité certaine, dans un ouvrage causant de l’époque victorienne. On retrouve donc un personnage bisexuel, une personne trans, et d’autres. Et qu’est-ce que c’est plaisant ! Surtout vu la justesse utilisée pour décrire tout cela, en rappelant bien sûr l’époque qui n’était pas propice à pareille personne.

Et bien entendu, il y a l’enquête. Mon plus grand regret est que l’enquête semble facile. Je savais qui avait commis le crime (enfin “les crimes”), et me doutait du côté plus fantastique qu’il n’y paraît de la chose. Je n’avais pas tout deviné (heureusement !), mais malgré tout, je n’ai pas eut d’effet de surprise.

Ce n’est pas tant un mal : le livre se concentre sur l’imaginaire, et s’est présenté dans l’imaginaire, pas dans le roman noir ! Et quel imaginaire. J’ai beaucoup aimé ce qu’on apprend sur les démons, et découvrir un peu leurs capacités.

Quant à l’écriture… Elle est ce qui divise le plus. Certains, vous diront que c’est son point fort : une écriture tout en élégance, avec des métaphores et figures de style à ne plus savoir quoi en faire. Si l’art nouveau avait eut un style littéraire (si ça se trouve il en a un), probablement que la Rose des Carcasses aurait ressemblé à ça. Tout en arabesque et en fioriture. (à moins qu’en fait ce soit le rococo…).

Et si c’est une qualité, qui permet de rentrer dans l’ambiance de l’époque, et dans le côté artistique dépeint par le personnage d’Adrian… Certains, vous diront que c’est son point faible : des détails inutiles, des longues descriptions, des moments où on ne souffle pas et où la fluidité du récit se perd par l’envie d’aller vérifier dans le dictionnaire tel ou tel mot.

Personnellement, je me place au milieu. J’ai apprécié l’écriture pour ce qu’elle offrait : une ambiance. Quelque chose de visuel et métaphorique. J’affectionnais pouvoir imaginer les choses avec ce que la narration me décrivait, et trouvait cela tantôt poétique, et tantôt parfaitement placé dans l’univers.

Mais : À mon goût, elle en fait trop. En effet, même les plus vieux classiques, écrits au mot payé, ne proposent pas autant de fioritures et descriptions qui à mon goût prenaient parfois trop de temps, et de choses pas si intéressantes. L’entrée dans le récit ne se fait alors que si on adore les écritures « compliquées ».

Je pense que l’autrice devrait trouver un entre deux. Atténuer le côté “too much” de cette façon d’écrire, et proposer des moments aussi fluides que ne le sont les dialogues.

Ma conclusion sera tout de même que j’ai apprécié ma lecture, et notamment les tropes utilisés, ou les personnages présentés. J’ai apprécié découvrir à la fin les quelques twists proposés. J’ai apprécié ce sous-entendu de suite possible qui me donne envie de l’avoir déjà dans les mains. Et si je suis neutre quant à l’écriture, et que certains passages me semblaient bien moins matures que le reste, il n’empêche que oui, je pense que j’en garderai toujours un bon souvenir.

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Commentaire ajouté par TomLarret 2022-08-08T11:20:08+02:00
Diamant

Vous vous êtes certainement déjà demandé ce qu'il se passerait si Jules Barbey d'Aurevilly, Thomas Mann, Pierre Corneille, Matthew Gregory Lewis, David Fincher, Charles Baudelaire, Ann Radcliffe, Ézéchiel, Jacques Cazotte et William Shakespeare se retrouvaient en 1920 au bal de la mi-carême du Magic City (si, si, c'est une question qu'on se pose tous les jours). Bon, déjà, Kam Hugh en ferait certainement un vlog, mais Wilhelmina Wilder, elle, en a fait un livre. Et quel livre !

La Rose des Carcasses célèbre un mariage réussi entre polar rigoureux et fantastique baroque, nous présentant un couple équilibré, jamais désuni, où chacun instille la tension inhérente à son genre littéraire. Les épines de l'enquête comme les griffes du surnaturel clouent le lecteur subjugué à son fauteuil (ou son lit, son hamac, sa pelouse, sa bouée flamant rose géante -ce qui ici peut poser problème-, son canapé, son siège de métro ou son tabouret de bar selon le profil de lecteur).

Les nuances de fantastique sont appliquées par touches subtiles, délicates, créant un jeu de clair-obscur, où s'animent les bouges et les hôtels particuliers de Londres du XIXème siècle. La plume de Wilhelmina Wilder en trace un tableau à la sensualité accomplie, de formes et de couleurs, mais aussi de sons, d'odeurs et de mouvements. L'écriture est vivante, et crée un monde fébrile, charnel, détaillé dans chacune des sensations et des émotions qu'elle nous fait ressentir. Grâce à un vocabulaire à la précision et au raffinement diabolique, décors et personnages surgissent à vos côtés et s'y meuvent avec une présence presque palpable... à nos risques et périls !

En de très rares occasions, le style pèche un peu par excès de sophistication, et bien que mon adjudant-chef déplore à qui veut l'entendre qu'on y bite rien, le seul contexte suffit pour moi à effacer ces légères intempérances d'une gourmande de mots telle que m'apparaît l'autrice.

Le rythme est aussi langoureux et maîtrisé que la langue ici. À ses longueurs voluptueuses succèdent avec une fluidité surprenante des accélérations vertigineuses, élancées sur le tremplin d'une intrigue soignée dont les éléments sont amenés avec un naturel confondant. Les personnages aux prises avec ces événements virevoltent, se dévoilent, se métamorphosent ou se dérobent, et chacun des protagonistes devient « attirant, parce qu'insaisissable, fascinant, parce qu'impossible à cerner ! », quelle que soient leurs caractères, leurs défauts ou leurs turpitudes. En plus du soin apporté à l’élaboration de chaque personnalité, les relations tumultueuses entre elles sont traitées avec une finesse poignante. Leurs échanges et leurs dialogues sonnent avec une vibration personnelle, et, bien souvent, avec une ironie et un mordant dont l'humour sinistre fait mouche à chaque fois.

Si l'intrigue principale baigne dans une réjouissante esthétique macabre sans être sordide, où l'on croise des messieurs « [pendus] par les boyaux à ce magnifique lustre au baccarat ruisselant de lumière et de sang frais » l'autrice en profite également pour distiller, çà et là, un discours sur l'Art réfléchi et vivace, sans mornes digressions ni lenteurs indigestes. L'Art est ici vigoureux, terrible, et donne au personnage principal toute sa profondeur et sa puissance, quand «armé de sa mine, il combattait à sa façon le spectre du trépas, en couchant sur le papier sa peur et son dégoût, excrétés, canalisés dans des images brutes. »

A contrario, les sous-textes sociaux du roman, malgré toute leur pertinence, leur intérêt et leur actualité, perdent parfois cette subtilité et cette dynamique que j'avais tant appréciées dans le propos artistique. Sans verser non plus dans l'apertaeportaeffringisme outrancier, leurs représentations auraient, à mon sens, gagné à plus de pointillage et moins d'aplats. Mais enfin là, c'est surtout moi qui pointille, car c'est bien l'unique nuance de reproche que je peux faire à La Rose des Carcasses.

Un roman fascinant, fourmillant d'action et de références, qui joue aussi bien avec la symbolique que les nerfs de son lecteur arrimés à chaque page, jusqu'à une apothéose épique qui ne laisse qu'un seul regret... devoir le refermer.

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Commentaire ajouté par EamLL 2022-07-17T21:57:30+02:00
Or

LIVRE LU DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022

Avant de parler du texte en lui-même, parlons de la plume. Une plume magnifique, sculptée et ciselée à l’image de toutes les œuvres décrites dans le texte ; une plume riche de figures de style, d’un vocabulaire très recherché et de références littéraires comme mythologiques ; une plume à travers laquelle on sent un véritable et sincère amour de l’art. Les descriptions, bien que longues – et je n’ai personnellement pas trouvé cela gênant, au contraire – permettent une immersion d’autant plus parfaite qu’elles convoquent les cinq sens. Les moments de suspense et d’émotion qui jalonnent le livre sont très bien écrits et prenants. Par sa forme, ce texte ressemble énormément aux livres dits « classiques », ce qui est à la fois un tour de force par rapport à l’autrice qui fait ainsi correspondre son style à l’époque dépeinte, et pour moi, qui ai grandi dans ces livres, une madeleine de Proust.

Le texte commence dans le vif du sujet, avec de l’action et du mystère : incendie, enlèvement, secte occulte… La scène de l’invocation à la fin du premier chapitre est particulièrement prenante, surprenante et agréable à lire, grâce au pas de côté original et très intéressant du démon qui se moque de ses invocateurs et leur préfère Adrian. Quelques points (et ce sont bien là les seuls défauts que j’ai trouvés au livre !) ont seulement terni pour moi cette fin de chapitre : l’enfant ne semble pas craindre à un seul moment pour sa survie, il ne remarque pas le démon avant un moment et il n’est pas surpris par son apparence – on n’a en effet pas de description du démon.

L’ellipse qui sépare ce premier chapitre du deuxième est très bien menée. On arrive ensuite dans une partie plus calme, la présentation de la vie de lord, qui permet malgré tout de rendre vivantes cette situation initiale et la mise en place des personnages et de l’univers. La découverte, à ce moment, du lien avec le démon devenu valet est plus que plaisante.

Si dans les premiers chapitres les enjeux sont légèrement flous, on plonge dès le premier meurtre dans une enquête menée d’une main de maître. Les indices sont semés tout au long des pages et, à part l’identité du tueur, je ne me doutais de rien. Les références et pistes laissées dans chaque mise en scène macabre sont très bien trouvées et permettent des détours et péripéties supplémentaires et enrichissantes. Je n’ai personnellement pas trouvé le rythme trop lent, au contraire. Il permet un développement en profondeur et sans aucune lacune des personnages et de l’univers.

Les personnages, d’ailleurs, sont différenciés et marquants. Adrian qui ne vit que pour son art et son lien entre affection et ironie avec son valet – valet qui d’ailleurs esquive habilement toutes les fois où il aurait pu devenir une facilité scénaristique ! – Edgar le dandy raffiné haï par son père, les deux adolescent.e.s en apparence fragile qui deviennent les modèles d’Adrien, Lawrence et Henriette – Henriette étant de plus un personnage extrêmement intéressant en termes de représentation et, pour ce que j’ai pu lire sur le sujet sans qu’il ne me concerne, bien écrit en dehors de quelques « il » mal placés – et d’autres encore… Tous ces personnages sont vivants, réels et complets, on vit leurs émotions, comprend leurs choix et motivations, ressent de l’empathie pour eux…

L’univers, quant à lui, est bien rendu. On plonge facilement grâce à la plume dans cette Angleterre victorienne. Il est très intéressant de pouvoir en explorer de nombreux aspects grâce à l’ascension d’Adrian.

Enfin, la fin laisse comprendre que, peut-être, il y aura une suite. Si c’est le cas, j’ai vraiment hâte de pouvoir la lire ! En tout cas, c’est un livre que je recommande très chaudement !

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Commentaire ajouté par Sonia-309 2022-06-15T16:57:48+02:00
Bronze

Mon avis :

Tout d'abord, j'ai été très séduite par cette couverture que j'ai trouvé à la fois sobre et efficace, suffisamment intrigante pour donner envie d'ouvrir ce roman. Ensuite, cette bonne impression a été confirmée par une histoire qui rentre immédiatement dans le vif du sujet avec une plongée dans les bas-fonds de Londres du dix-neuvième siècle, un meurtre sur fond de confrérie secrète, des mystères à éclaircir. L'écriture est très imagée, les descriptions très nombreuses utilisant un vocabulaire particulièrement riche. Plusieurs mots inconnus ont d'ailleurs rejoint mon escarcelle.

L'intrigue est intéressante mais j'avoue qu'avec les descriptions à répétition, je me suis un peu lassée à la longue. J'aurais aimé un peu plus de rythme tant dans le déroulement que dans les différents événements qui même s'ils s'enchaînent parfaitement mettent du temps à arriver.

Les personnages sont bien posés, avec des caractères différents et complémentaires. Adrian est assez impressionnant de part son talent artistique et l'on peut ressentir, au travers de ce jeune homme, toute la passion de l'auteure pour l'art. Melmoth, le démon est presque trop tendre à mon sens, obéissant en tout à son maître sans presque jamais se rebeller. Les autres protagonistes jouent un rôle important et ils interagissent parfaitement les uns avec les autres.

Pour conclure, une lecture plaisante mais dont les longueurs ont parfois nuit à mon entrain. Une écriture enlevée et de qualité qui m'a beaucoup plu.

Livre lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus.

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Commentaire ajouté par Hecate_and_Book 2022-03-25T16:16:38+01:00
Argent

J'avais lu les premières pages du livre, il y a un moment, et j'avais beaucoup aimé ce qui commençait à se dessiner. Tout était réuni pour me plaire : l'époque victorienne, le style, la secte satanique. Pourtant, j'ai été assez déçu du roman dans sa globalité. Je vous explique ça tout de suite.

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par vous parler de la plume de l'autrice que je peux résumer en un mot : immersive. Contrairement à ma complainte concernant Vampyria de Victor Dixen, ici, l'écrivaine a merveilleusement bien joué des mots pour correspondre à l'époque de son histoire. Entre les nombreuses références, les descriptions et les joutes verbales, impossibles pour moi de ne pas avoir un petit coup de cœur sur son style. Fluide, affûté et rafraîchissant, elle a su m'entraîner dans la narration dès les premières pages.

Malheureusement, j'ai eu un problème de taille qui m'a presque fait oublier à quel point j'aimais le style de l'autrice : le rythme. Bien que l'introduction nous plonge les deux pieds dans un début d'intrigue, tout s'arrête après. Pendant plusieurs chapitres, l'histoire stagne et prend en longueur, ce qui m'a particulière ennuyé. Je ne savais pas si je devais arrêter ma lecture ou persister. Je ne comprenais pas du tout où voulais nous emmener l'autrice.

Quand l'intrigue démarre enfin, c'est assez doucement qu'elle se construit. L'histoire est parsemée de "temps morts" qui n'ont pas cessé de me sortir de l'histoire. Si on ajoute à cela le langage soutenu, que j'adore et qui est très bien employé, j'ai souvent eu une impression de lourdeur.

Tous les personnages de ce roman sont intéressants et bien construit. J'ai beaucoup aimé la diversité au sein des personnalités et de l'identité des protagonistes ! C'est un thème qui est encore trop peu représenté, ce qui est bien dommage parce que cela ne fait que rendre l'histoire plus réaliste.

J'ai également un gros, mais gros coup de cœur pour un des personnages : Melmoth. Je le trouve si drôle, intelligent et dévoué. Il m'en faut absolument un dans ma vie ! Il entre officiellement dans la tour des personnages que je veux dans mon équipe en cas d'apocalypse !

Vous savez tout ! Ce roman a le potentiel d'être un coup de cœur avec une plume pareille, une enquête bien ficelée et des personnages passionnants, mais le rythme traîne trop à mon goût. Vous pouvez vous y frotter si vous n'avez pas peur des scènes de meurtres plus que visuelles ! Quant à moi, je vais rester à l'affût des prochaines parutions de cette autrice afin de savoir si la cadence saura enfin me convaincre.

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Commentaire ajouté par Maritza 2022-03-11T13:44:49+01:00
Argent

D’entrée de jeu, et même si je ne suis pas fan des descriptions aussi poussées et détaillées, elles ont leur sens puisqu’elles posent les bases d’un univers fantastique. Il suffit de lire l’incantation, après tout. D’un enfant de rue, Adrian est dans une autre sphère quand on commence véritablement l’histoire : par ici l’aristocratie, et le monde artistique.

Nous faisons la connaissance de son valet, un démon, Melmoth, de son ami Edgar, et des nobles qui gravitent autour. Entre le côté superficiel des Lord, des Lady, l'argent, des discussions de salon, et les desseins des dessins, l’histoire met un temps à arriver. Un meurtre, puis un autre, et voilà qu’Adrian se met à enquêter.

Qu’est-ce qui pousse ce criminel ? Ses intentions ? Pourquoi signe-t-il ses œuvres dans la « chair de ses proies » ? Et puis bon, il nargue bien la police aussi, et pour cela, même pas besoin d’user de la magie… comprendra qui lira la référence.

Côté univers, les démons, surtout Moth, les créatures, sont très bien exploitées et ce jusqu’au prologue, même si j’ai trouvé celui-ci un peu long. Certaines informations, exceptée la loyauté on le sait déjà, auraient mérité d’être encore plus présentes dans l’histoire. Les quartiers anglais, l’ambiance, l’environnement et les descriptions sont agréables. On a beaucoup d’éléments d’origine, de palabres sur les personnages. Pourquoi pas.

Les phrases sont souvent longues, et j’ai parfois manqué de souffle, sans oublier les éléments pas assez mis en valeur. Ceux et celles qui apprécient le vocabulaire, un style historique avec des mots peu courants seront ravis. Bon, je n’ai pas eu besoin de dictionnaire à part pour « thrène », je ne connaissais pas !

Côté personnages, Adrian joue « le fils endeuillé à la perfection », mots tirés de l’ouvrage, et reste hyper convaincant tout du long. Le pauvre Edgar, qui aimerait bien qu’Adrian se sépare de ce satané valet, comprendra qui lira, échappe même de peur à la panthère. M’enfin, tout va bien, il aura le droit à un tableau pour apaiser les tensions. Dommage, je l’aurais bien vu gratiner dans un four, ce valet ! Niark… en parlant de Moth, je le trouve trop présent, et je me permets de citer un passage :

« — Je constate qu'une fois de plus, vous m'envisagez comme solution de facilité, monsieur. »

C’est en effet ce qui m’a posé souci. Adrian ne risque rien.

Quant aux autres, j’ai adoré Henriette, sa présence redonne un peu de fraîcheur, Lawrence, Saint-Clair, c’est pas mal, mais encore une fois, pour ma part, deux persos pas assez creusés. Je ne spoilerai pas, mais j’en attendais beaucoup et le « duel » final…

Côté histoire, je me suis interrogée longtemps sur l’intrigue. Commence-t-elle « après la découverte du corps de Lord Pelham » ? Dès le départ finalement avec l’apparition ou est-ce à la venue d’Hawkins, l’inspecteur de Scotland Yard ? Ou quand on évoque « le parfum de rose » ? Les questions posées permettent de bien cerner ce qui rôde autour de Adrian Meredyth, après tout. J’ai été plus à fond dedans au moment finalement de l’enquête.

J’ai aimé, le côté historique, on est dedans, le vocabulaire, le décorum comme j’ai l’habitude de dire est respecté. L’enquête, le valet aussi enfin ce démon, même si j’ai trouvé qu’il savait un peu « trop » faire de choses. Comment avoir peur pour Adrian ? Moth a toujours un truc ! Le thème de l’identité est très intéressant, de l’Amour avec un grand A, lequel ? Il faudra lire pour comprendre et en saisir tous les bords. L’univers est palpitant, et y a une volonté de nous emmener dans du fantastique jamais vu/lu. Là-dessus, c’est très plaisant !

J’ai moins aimé, les « on » impersonnels. Plusieurs fois je me suis dit « on » qui ? L’absence de variation pour les enchaînements (mais début de phrase). L’absence de carte, sur laquelle on pourrait se référer, et les phrases longues. Il faut revoir les propriétés du chloroforme et l'erreur souvent répétée d'une formulation.

Un dernier mot ? Pensez-vous que le violet puisse faire une jolie couleur d’iris ? Et auriez-vous envie de poser… ?

La suite sur ma page :

https://www.facebook.com/maritzajaillet/posts/5143957025661966

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Date de sortie

La rose des carcasses

  • France : 2021-08-12 (Français)

Activité récente

EamLL l'ajoute dans sa biblio or
2022-07-17T14:28:15+02:00

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Evaluations 7
Note globale 7.14 / 10

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