Extraits

Au lieu de ça, j'ai eu droit à une réponse toute simple, comme si je lui avais demandé s'il s'était déjà baigné à poil ?

Je déboutonne sa chemise. Je marmonne :

- Je vais devoir te retirer tes vêtements.

- Ça fait longtemps que j'espérais t'entendre dure ça !

Un sourire de travers. Sexy. [...]

A présent, Evan ne porte plus que son sous-vêtement.

- Est-ce que je dois vérifier l'état de ton cul ?

- Oui, j'aimerais bien avoir ton opinion.

- Arrête des tentatives d'humour, tu veux ?

[...]

- Putain t'es vraiment dans un sale état.

Evan prend une longue inspiration.

- Essaie surtout d'arrêter mes saignements...

Je comprime sa blessure de mon mieux.

- Tu peux t'allonger sur le dos ? J'ai besoin de voir le devant.

Oh, mon Dieu. Le devant ?

- Tout va bien de ce côté-là, je t'assure.

Épuisée, je m'assieds. S'il le dit, je veux bien le croire.

Au bout de dix minutes, cet arbre est devenu un tellement bon ami, que j'envisage de lui donner un surnom : Howard, mon petit tronc à moi.

Son pied. Il tombe. Heureusement, il y a une idiote en dessous de lui pour amortir sa chute. Heureusement pour lui. Pas pour l'idiote.

Il tape ses doigts contre sa cuisse, pouce rentré. Quatre ? Ils sont quatre ? C'est ce qu'il veut dire ? Ou bien il s'agit d'une sorte de code utilisé durant la chasse, genre : Mets-toi à quatre pattes !

Pourquoi ai-je à la fois envie de l'embrasser, de m'enfuir loin et de me jeter dans ses bras, de l'enlacer et de lui flanquer mon genou dans les couilles ?

Beaucoup trop de gens parlent alors qu'ils feraient mieux de se la fermer.

Ce sont ses yeux qui vous stupéfient en premier. Le genre d'yeux dans lesquels on plonge en songeant qu'il y a que deux possibilités : soit ils sont si profonds qu'on ne peut en voir le fond, soit il n'y a rien à voir du tout.

Si votre ennemi vous ressemble, comment pouvez-vous le combattre.

Sa voix surgit dans la pénombre et je m'y accroche comme à une corde pour me tirer d'un puits sans fond.