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« Pourquoi se donner autant de mal alors qu’ils ont juste besoin d’un énorme rocher ? »
Afficher en entierLes gens meurent, l'amour perdure.
Afficher en entierAmitié... haine. La frontière est mince.
Afficher en entieril défend son père même au-delà de la mort. les gens meurent, l'amour perdure.
Afficher en entierJE SUIS RESTÉE AVEC LUI JUSQU’À L’AUBE. Assise à côté de lui comme il m’avait veillée dans la vieille ferme. Il m’avait emmenée dans cet endroit contre ma volonté, et ensuite ma volonté l’a amené ici, alors peut-être que cela signifie que nous appartenons l’un l’autre. Ou que nous sommes redevables l’un envers l’autre. De toute façon, aucun dû n’est jamais vraiment remboursé en totalité, pas ceux qui comptent, en tout cas. « Tu m’as sauvé », avait-il dit, et à ce moment-là je n’avais pas compris de quoi je l’avais sauvé. C’était avant qu’il ne me révèle sa véritable identité. Par la suite, j’ai pensé qu’il entendait par là que je l’avais sauvé de tout ce gigantesque génocide humain, ce truc de meurtre en masse. À présent, je songeais que, au fond, il n’avait pas voulu dire que je l’avais sauvé de quelque chose, mais pour quelque chose. Ce qui me flanquait carrément la trouille, c’était l’existence même de ce quelque chose. Il a gémi dans son sommeil. Ses doigts ont agrippé les couvertures avec force. Il a déliré. Moi aussi, j’ai vécu ça, Evan. J’ai pris sa main. Son corps était couvert d’hématomes, de brûlures, brisé. Dire que je m’étais demandé pourquoi il avait autant tardé pour me retrouver ! Il avait dû carrément ramper jusqu’ici. Sa main était chaude, son visage luisant de sueur. Pour la première fois, j’ai pensé qu’Evan Walker pourrait mourir – si tôt après avoir survécu à la mort.
Afficher en entierLA LUMIÈRE DES ÉTOILES PERCE L’OBSCURITÉ, baignant l’autoroute d’un blanc nacré. L’herbe sèche brille ; les arbres nus chatoient. Mis à part le vent qui souffle dans ce paysage désolé, le monde baigne dans un calme hivernal. Je m’accroupis à côté d’un SUV en rade, histoire de jeter un dernier regard à l’hôtel. Un banal bâtiment rectangle blanc à deux étages au milieu d’un groupe d’autres rectangles blancs. À seulement six kilomètres de cet immense trou qu’est devenu Camp Haven, et que nous avons baptisé hôtel Walker en l’honneur de l’architecte de ce cratère gigantesque. Sullivan nous a dit que cet hôtel était son point de rendez-vous avec Evan. Moi, je le trouvais trop près de la scène du crime, trop difficile à défendre, et, de toute façon, Evan Walker était mort : il faut être deux pour se rendre à un rendez-vous, comme je l’ai rappelé à Zombie. Il a rejeté ma remarque. Si Walker était vraiment l’un d’entre eux, il devait avoir trouvé un moyen de survivre. — Comment ? j’ai demandé. — Il y avait des capsules de sauvetage, a expliqué Sullivan.
Afficher en entierEt soudain, derrière lui, la dernière, l'ultime étoile, celle qu'il avait portée dans un océan de neige, celle pour qui il était prêt à mourir, ouvrit le feu.
Et quand elle atteignit sa chair, sa balle les lia tous les deux comme une chaîne d'argent.
Afficher en entierOn ne peut pas dire que Ringer et moi ayons commencé notre relation d'un bon pied : dès le début, tout à merder entre nous. Elle a traité chacun mes propos avec une sorte de mépris glacial, comme si je n'étais qu'une menteuse, ou bien stupide, voire dingue. Surtout quand le sujet d'Evan Walker venait sur le tapis.
"Tu es sûre ? Ça n'a aucun sens. Comment pourrait-il être à la fois humain et alien ?"
Plus je m'énervais plus elle devenais d'un calme imperturbable, jusqu'à ce que nous nous neutralisions mutuellement comme les deux parties d'une équation de chimie. Genre E=mc2, l'équation qui permet des explosions massives.
Afficher en entier" Le monde a déjà connu une fin. Il en connaîtra une autre. Le monde se termine et le monde renaît. Le monde renaît toujours. "
Afficher en entier" - Cette façon que tu as de plaisanter ! Comme si tu ne te rendais même pas compte que c'était une vanne.
Je secoue la tête.
- Je ne plaisantais pas.
Il acquiesce d'un hochement de tête.
- Peut-être que c'est pour ça que tu ne t'en rends pas compte. "
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