Extraits

Étant les premiers arrivés, les Hanrahan purent choisir leurs sièges, et Sorka proposa qu’ils s’asseyent à la dernière rangée pour sortir les premiers. Suivit une attente interminable, pendant que les autres passagers montaient et bouclaient leurs harnais de sécurité. Enfin on décolla. Sorka était si excitée qu’elle arrivait à peine à respirer. L’écran avant ne fonctionnait pas, et elle en fut déçue, parce qu’elle ne sut pas l’instant exact où la navette quittait son hangar. Elle regarda anxieusement ses parents, mais ils fermaient les paupières. Brian avait les yeux exorbités par la même peur qu’elle, mais elle ne voulut pas lui donner la satisfaction de la lui montrer. Puis elle se rappela Sean Connell caché dans le jardin, et elle se força à s’imaginer qu’elle était l’astronaute Yvonne Yves, chef d’une mission exaltante sur une mystérieuse planète

Je préfère quelques passagers, remarqua Barr au mess où les pilotes de repos prenaient leur repas, à toutes ces caisses. Ou à tous ces arbustes et à toutes ces herbes absolument irremplaçables. Il y a encore pas mal de gens à débarquer. Regardant autour d’elle, Sallah remarqua la famille de rouquins au fond à gauche. Elle leur fit bonjour, avec un grand sourire aux enfants qui avaient l’air lugubre. — Magnifiques, ces cheveux roux, non ? dit Sallah, l’air envieux. — Trop hors du commun, dit Avril Bitra avec dérision. — Je ne sais pas, remarqua Drake, les regardant avec attention. Ça change agréablement

 Plus de fermiers pour vous chasser de leurs champs, plus d’ordre de vider les lieux dans les vingt-quatre heures, plus de mauvais campements, plus de routes à part celles que vous ferez vous-mêmes et… et juste toutes les bonnes choses que tu aimes, et pas celles que tu détestes. — Ça peut pas être si bien que ça, remarqua Sean avec cynisme. Soudain, le haut-parleur du jardin annonça : — On appelle les passagers pour la navette du matin. Embarquement immédiat au pont Cinq

Puis il se concentra sur les vrais problèmes, comme le prochain débarquement, sachant que des incidents ou des délais imprévisibles pouvaient immobiliser le flot des colons et du matériel. Il avait choisi des hommes de confiance pour superviser les opérations : Joël Lilienkamp comme coordinateur au sol, et Desi Arthied sur le Yoko. Ezra et Jim, capitaines du Bahrain et du Buenos Aires, étaient tout aussi sûrs de leur personnel de débarquement, mais le moindre pépin pouvait provoquer d’innombrables changements de programme. Le problème, ce serait d’éviter les interruptions

— Je serai très content, murmura Pol Nietro, si les rapports confirment la présence des insectoïdes, ailés ou souterrains, mentionnés par l’EEE. S’ils devaient suffire à assurer le travail dont se chargent chez nous les bouviers et les mouches sur les détritus, l’agronomie partirait d’un bon pied. Il nous faudra restituer au sol des éléments nutritifs, et y introduire les bactéries protozoaires et les levures indispensables à la santé de vos vaches, moutons, chèvres et chevaux

 Les organismes lumineux se trouvent généralement dans les grottes profondes, Nietro, car ils utilisent leur lumière pour attirer leurs proies, souvent des insectes. Le mycélium en question se trouvait dans un système de grottes de la grande île au sud du continent Septentrional. On dirait qu’il y a beaucoup de grottes sur cette planète. Pourquoi n’a-t-on pas programmé un module pour des investigations souterraines ? demanda-t-il d’un ton chagrin

« Les dragons sont une merveilles de la nature, ils sont plus beaux, plus grands que les humains ne le seront jamais. Un dragon parle, mais ne ment pas. Un dragon pense, mais ne trompe pas. Un dragon meurt, mais jamais pour lui-même ; il se bat pour une cause, pour un pacte, pour une parole donnée ! »

Je ne m’attendais pas à trouver sur une autre planète des vertébrés aussi proches des nôtres que les wherries et les dragonnets. Et le plus étrange, c’est que nos conteurs aient si souvent imaginé une créature ailée à quatre membres, bien qu’il n’en existe aucune sur la Terre.

 Mes amis, je vous souhaite la bienvenue sur la planète Pern ! déclama l’amiral d’une voix de stentor. — Bienvenue sur Pern ! renchérit le gouverneur d’une voix forte. Bienvenue ! Bienvenue ! Ils se consultèrent du regard, puis entonnèrent à l’unisson un texte à l’évidence soigneusement répété à l’avance

maine, pas une défaillance mécanique. Tandis que Kenjo envisageait les ramifications de ce désastre, la résistance décrut alors que la navette passait au-dessous de la vitesse du son. L’extérieur chauffait normalement, la navette réagissait parfaitement aux commandes, et ils étaient à l’altitude correcte, qui diminuait conformément à la programmation