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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T23:18:50+02:00

« Et ne sois pas triste. On s'habitue à ne plus voir les gens. Ce qu'on ne supporte pas, c'est de ne plus pouvoir penser à eux. »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T23:17:45+02:00

« Elle a appelé le frère de Rémy. Où va l'âme des morts ? Qu'est-ce qu'il y a pour elles, après ? Est-ce que ça fait des étoiles ? Il ne savait pas répondre à tout ce qu'elle demandait. Il disait que, si on pouvait, il fallait croire, en Dieu ou à autre chose. Est-ce qu'il y a un enfer, un paradis ? C'est ici, le paradis, Jeanne, il ne faut pas vivre comme si c'était ailleurs. Et peut-être que le ciel répond, mais qu'on ne sait pas l'entendre. Et pour les étoiles ? Quoi, les étoiles ? Est-ce qu'il y en a une nouvelle pour chaque mort ? Et pourquoi on est si seul ? On n'est pas tout seul, il y a des ponts, Jeanne, des ponts qu'on ne voit pas mais qui relient les gens, certains, avec d'autres, même avec des gens qu'on ne connaît pas. »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T23:17:25+02:00

« Dans chaque vivant, homme ou bête, il y a un oiseau, a dit la M'mé, et cet oiseau a un chant. Il arrive que cet oiseau se taise ou se cache, il arrive aussi qu'il chante. Ce chant se voit dans les yeux, il apparaît sous la forme d'une part douce. Bien sûr, certains chants sont plus beaux que d'autres, mais il y en a un dans toutes les têtes et chacun doit faire en sorte que le chant de sa tête soit le plus beau possible. Il faut parfois une vie entière pour parvenir à faire chanter l'oiseau. Et il arrive qu'une vie n'y suffise pas. Parfois aussi, le chant est tellement beau que le monde entier s'arrête pour l'écouter. Entendre ce chant, a terminé la M'mé, c'est comme décrocher la lune. »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T23:10:03+02:00

- Sa marche en Chine, c'était sa douleur, exactement semblable à celle que tu ressens.

Suzanne a levé la tête.

- De quoi tu parles ?

- Abramović. Tu sais, la fille de la photo. Quand Ulay l'a quittée, elle a cru mourir de chagrin, il lui a fallu absolument travailler, alors elle a cherché une idée, pour supporter. C'est pour ça qu'elle a fait sa marche.

Jeanne a pris un stylo. Il lui fallait un bout de papier, elle n'en a pas trouvé, elle a décollé la photo de Jef contre le frigo et elle a dessiné derrière, un long dragon qui représentait la muraille.

Elle a dessiné Marina à un bout, et Ulay à l'autre. Elle a tracé des petits tirets qui représentaient le chemin. De l'un à l'autre.

- Il faut parfois très longtemps pour qu'un homme et une femme se rencontrent.

Les tirets, elle a pris du temps pour les dessiner.

- Et l'amour dure peu de temps, à l'échelle d'une vie, quand on y réfléchit. C'est pour montrer cette courte durée que, là où ils se sont retrouvés, ils se sont vite séparés.

Suzanne s'était calmée. Elle écoutait. […]

- Abramović est très sentimentale. Elle dit qu'elle n'a jamais été heureuse en amour, mais c'est parce que le travail est le plus important pour elle.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:59:39+02:00

« La M'mé dit que l'amour, ça vous arrive un peu comme la pluie. »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:50:00+02:00

« Citation de M.A. J'ai mis du temps à comprendre mais maintenant, je sais. Les femmes ne sont pas moins fortes que les hommes, non, ce n'est pas ça, mais elles renoncent. Elles laissent leurs rêves pour réaliser ceux des hommes. »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:49:25+02:00

« Rémy était furieux. Il s'était inquiété. Où était-elle passée ? Il avait téléphoné, plusieurs fois, pourquoi n'avait-elle pas répondu ?

[…]

Elle a dû s'excuser mais ça ne suffisait pas. Rémy a voulu qu'elle promette que ça n'arriverait plus. Il fallait qu'elle arrête ses conneries aussi, tous ces trucs bizarres qu'elle faisait. Elle ne pouvait pas promettre ça alors il l'a traitée d'égoïste. Etait-elle égoïste ?... On la disait introvertie. Réservée. Sensible aussi. Suzanne disait qu'elle était naïve et trop sentimentale et qu'elle souffrait d'un sentiment d'infériorité.

Mais égoïste ? »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:48:06+02:00

« Elle a retrouvé une photo qui lui a rappelé la vidéo, Marina avec l'oignon. "Marina and Onion", Dehli Art Fair 2012.

Un texte accompagne l'image : Je suis fatiguée de devoir prendre des décisions de carrière, de devoir décider des expositions, des accrochages, d'attendre l'ouverture des musées, des galeries, d'assister aux vernissages, aux réceptions... fatiguée des cocktails interminables, debout, toujours, un verre d'eau à la main, faisant semblant d'être intéressée par les conversations... Je suis fatiguée de toujours tomber en amour avec le mauvais homme... Je voudrais aller loin, si loin que je ne serais pas joignable ni par fax ni par téléphone. Je voudrais devenir vieille, de sorte que rien ne compterait vraiment. Je voudrais comprendre et voir clairement ce qui est derrière tout cela... Je voudrais ne plus vouloir toujours plus... »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:46:47+02:00

« Ce qui me calme

Les abeilles

Le chat

Nager

Regarder passer les trains

La pluie

La M'mé

Le chat

La beauté des jours

Ce qui me tourmente

Les choses abandonnées

Le temps qui passe

Tout ce que j'oublie

Les prises de décision

Mentir

Tout ce qui sépare

Les disputes

L'effacement »

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Extrait ajouté par anonyme 2019-06-29T22:46:04+02:00

- Je voudrais être forte comme toi, grand-mère, a dit Jeanne en rallumant la bougie.

- Tu es forte.

La voix était lente et rauque.

- Non, je suis gourde.

La vieille a hoché la tête.

- Tu es gourde, oui, mais tu es forte.

La M'mé a grincé des dents.

- Depuis ta naissance, tu vis comme si tu avais quelque chose à te faire pardonner, ça a fait de toi un être coupable.

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