La beauté du diable

Vous aimez le noir, la manipulation, la dark romance, cette histoire est faite pour vous.

Sandra Martineau nous dépeint avec brio, la descente aux enfers d'une jeune femme en manque de confiance en soi et de repère et qui donc est prête à tout pour avoir un peu de reconnaissance et d'amour. L'adage ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre s'applique totalement à cette de situation.

Ce genre de personnage toxique saura toujours repérer sa proie et il ne la lâchera pas car le pouvoir est à lui.

Sandra Martineau a une belle plume, écrire ce style de livre n'est pas un exercice facile et je trouve que tout est bien posé et mesuré à sa juste valeur. Décrire sans trop en dire, rester dans le politiquement correct tout en nommant tout de même ce qui doit l'être.

À ne pas mettre dans toutes les mains non plus

Bon pour commencer, je dois prévenir que ce livre ne peut pas être lu par tout le monde ! J’ai clairement vécu un ascenseur émotionnelle pendant ma lecture que encore aujourd’hui je ne sais pas où me positionner. A la base je l’ai acheté ce livre car la couverture m'a séduite et puis le résumé me donnait envie une romance toxique… Alors peut-être que je m’attendais à lire quelque chose de plus romancé, mais je peux vous garantir que nous sommes très, mais alors très loin de la romance ! Je dirais plus que nous sommes dans un roman psychologique. 

Émélia est une jeune femme fragile, ont va se le dire se qu’elle appel des amis n’en sont pas. Elle sort d’une relation amoureuse désastreuse, depuis elle se laisse aller, n’a plus d’ambition, ni d’envie… c’est un personnage assez discret. Elle à une image d’elle-même assez négative et clairement sa se ressent, une jeune femme influençable et prête à tout pour plaire aux autres. 

Stanislas, un député, à tout pour plaire, nous tombons sous son charme, sulfureux, ténébreux… Mais on comprend qu’il y a quelque chose de dérangeant. Plus notre lecture évolue, plus on se rends compte que ce n’est pas acceptable… et combien de fois j’ai presque abandonné ma lecture tellement je me sentais mal. 

Je précise quand-même que l’écriture de Sandra Martineau est très forte, parce qu’elle m’a fait passer par un panel d’émotions, en peu de temps et je crois que c’est la première fois que je me sens aussi mal à lire un livre. Son écriture est fluide, elle manie les émotions avec tact, et entraînante et je pense que c’est d’ailleurs comme ça qu’elle a réussi à me garder jusqu’au bout. Parce qu’on est happés par l’histoire, même si je n’étais pas à l'aise, l’auteur décrit tellement bien la situation, et puis j'ai espoir jusqu’au bout qu’il y ai une jolie fin. Il me restera de cette lecture un énorme malaise malgré tout du fait du sujet qui est très bien traité.

Je veux bien croire qu'il y a des pervers sadique,mais franchement Émilia c'est une grosse (aucune insulte, c'est un fait) complexée,qui a besoin du regard de l'autre pour se sentir exister,sans personnalité vrai torche-cul et personne ne se gène. Sa place est à la maternelle. Et le Diable en soi ne l'est pas tant que ça lui sait ce qu'il veut et le fait savoir. N'a aucun scrupule à user et abuser d'une femme/enfant qui se promène avec des complexes d'infériorité en étendard. Ce genre de personne me fait pitié plus qu'autre chose,ce n'est pas aux autres de te donner de l'importance c'est à toi-même de trouver ta propre valeur. Du coup pour moi c'est une histoire sans intérêt, surtout au vu de la fin,au lieu de se poser,de se poser les bonnes questions et de sortir cet éternel schéma de victimes/bourreau comme si la vie n'était qu'en noir et blanc, Émilia encore une fois montre qu'elle n'a pas une once de cervelle. Ces personnes là...bon je m'arrête là sinon

Tout d’abord ce livre ne doit pas être lu par n’importe qui

A la base je l’ai acheté car je me suis laissée séduire par la couverture et le résumé mais ça c’est avéré être une grosse déception certes les sujets sont durs mais désolé de dire ça mais j’ai détesté y a aucune fin à cette histoire aucune morale on voit Émelia tomber toujours plus bas et jamais elle se relève

J’ai plusieurs fois pensée à arrêter mais je voulais attendre le moment où Émelia arrêtera de se soumettre même si y a un soupçon de rébellion à la fin bah pour moi il a été raté

Les livres avec différence d’âge ne me dérange pas mais là stanislas a 40 ans mais je le vois comme un pervers plus vieux vraiment il porte bien son nom ( diable) il est manipulateur mal saint bref je lui trouve que des défaults et emelia est entourée que de personnes mal saints à part son patron le fleuriste qui a l’air gentil

Alors quand j’ai vu la couverture ainsi que le titre de ce livre j’ai tout de suite eu envie d’en connaitre plus sur le fameux diable. Et c’est bien en lisant le résumé que j’ai été complètement convaincue pour lire cette plume encore inconnue pour moi.

On va découvrir Émélia une jeune femme qui n’a pas eu de chance dans la vie, orpheline, elle vit avec son amie Astrid qui n’est pas souvent présente au vu de son travail qui l’envoie souvent en déplacement. Travaillant dans une boutique de fleur, elle a, comment dire, une vie simple, calme presque banale. Encore une fois célibataire après une énième relation chaotique, elle s’est un peu réfugiée dans la nourriture pour compenser son mal-être, mais un mal-être qui s’accentue à chaque prise de kilo en plus. Il est vrai qu’elle n’a pas les mensurations qui sont dictées par les magazines mais elle n’est pas non plus dans l’excès pour elle.

Lorsque son ami Antoine lui demande de l’accompagner à une exposition, elle ne pensait pas taper dans l’œil du séduisant Stanislas Delcourt, député et président du parti politique pour lequel travaille son ami. Il est énigmatique, beau et si charismatique que la jeune femme ne comprend pas la raison qui a fait qu’elle se soit retrouvée dans son viseur.

En sa présence elle est comme hypnotisée par ses prunelles, elle devient de plus e plus gauche ce qui l’a met dans une situation des plus embarrassantes. Une situation dont le député la sortira et dont Émélia ressentira un sentiment de sérénité, un sentiment de réconfort en voyant cet homme lui venir en aide.

Les jours qui suivront une relation s’installera entre ces deux personnes que tout oppose mais on remarquera vite que cette relation est loin d’être des plus romanesque, en effet, Stanislas va jouer avec la jeune femme, il va la manipuler, la réconforter puis l’accabler, il passera d’un extrême à l’autre en un claquement de doigt, il fera en sorte de la faire douter, de la pousser à l’isolement, a ce qu’elle pense est la source de tous les conflits et surtout à être la seule responsable de son sort. Pour moi Stanislas est le parfait exemple du pervers narcissique qui ne prend du plaisir au détriment du malheur de sa victime.

« Je dois être disponible, belle, discrète, obéissante, voire très docile. Une montagne de sacrifices et de souffrances que j’endure pour plaire à un seul homme. »

J’ai été subjuguée par ce livre, il est pour moi parfaitement bien mené, l’auteure dont je ne connaissais pas la plume a su rendre u mieux la manière qu’un pervers narcissique prend l’ascendant sur une personne de nature faible, car oui on ne peut contrôler que ceux dans l’esprit est faible, une personne influençable, une en manque d’affection, une personne n’ayant pas confiance en elle.

Par moment je me suis dit mais comment fait Émélia pour tomber dans la panneau, comment supporte-t-elle la froideur de cet homme mais ensuite je me suis mise à sa place et dans l’état fragile qu’elle était au moment de leur rencontre et les jours qui ont suivi, j’ai compris que les petites graines d’idées et de suggestions que le député avait implanté dans l’esprit de la jeune femme ont pris racine si rapidement que toutes femmes seraient tombées dans le piège. Il a réussi à faire ressentir de l’amour, de la dépendance, de l’envie et surtout ce besoin irrépressible de le satisfaire sur tous les plans.

« Je l’aime, en bloc, sans prudence ni calcul et je veux à nouveau goûter à cette sensation enivrante qui me procurait l’impression d’être en permanence au bord d’un gouffre. Mon cœur bat la chamade dès lors qu’il est près de moi. Tout ce qui émane de lui agit comme une drogue sur moi et je suis en manque. »

On aura que le point de vue d’Émélia, j’aurais aimé avoir quelques chapitres avec le point de vue de Stanislas pour encore plus rentrer dans son esprit tordu, mais les analyses que fait la jeune femme par moment sont si complètes qu’on a l’impression d’y être. Les passages entre présent et futur nous déstabilisent un peu mais ils apportent l’envie d’en savoir plus. L’auteure a su concevoir un livre très complet, une histoire qui nous happe et nous fait hurler de l’intérieur et c’est limite si nous n’avons pas là un guide sur la manipulation. J’ai quand même eu un goût de trop peu car la souffrance est un carburant grisant, non pas parce qu’on s’en nourrit mais parce qu’il nous pousse à analyser les autres pour découvrir leurs vraies natures. Je ne sais pas si elle souhaite faire une suite (sachant que la fin est à mon sens très bien, aucune frustration), mais j’aimerais en savoir plus sur l’avenir de ces deux êtres dont le malin a fait croiser leurs chemins.

Sujet extrêmement dérangeant où j’ai eu beaucoup de mal à m’identifier.

La soumission d’Emelia est si facile qu’elle en est dérangeante.

Elle est entourée de personnes cyniques et blessantes, Stanislas étend sa toile autour d’elle si facilement.

La manipulation est tres bien décrite.

Même l’epilogue n’élève pas ce goût nauséeux dans ma bouche...

Pour info, ceci est une réédition: Du diable a la peau douce, sorti en 2018

J'avais lu 2 livres de cette auteure précédemment et j'avais bien aimé c’était des Thrillers et je m'attendais un peu à la même chose avec celui-ci, mais pas du tout. Je pensais tomber sur une histoire de pervers narcissique, mais on tombe surtout sur un pervers tout court.

Même si j'ai réussi à aller jusqu'au bout, le genre "50 nuances de grey" est un style que je n'affectionne pas du tout. La femme libre et indépendante que je suis n'arrive ni à comprendre, ni à avoir de la compassion pour ce genre de femme. En revanche, pour les amoureux du genre, ce livre peut les intéresser.

Lu, ou plutôt dévoré en deux jours sur les recommandations d'un site de lecteurs. Une écriture sympathique, bien menée, on suit le questionnement de cette jeune femme perdue à bien des niveaux. Ce fut un excellent moment de lecture car je suis un peu blasée de toute cette Dark romance ou le livre précédent ressemble au suivant dans pas mal de cas. Dans celui-ci la surprise est bonne et j'ai bien aimé la fin même si .... j'aurais vu quelque chose de moins sombre.

Je connais Sandra comme auteure de thriller et pour celui là, elle est passé à la dark romance. C'est donc avec curiosité que j'ai commencer cette lecture.

j'ai donc fais la connaissance d'Emélia une jeune femme qui rêve de trouver le prince charmant et crois au conte de fée mais elle va rencontré Stanislas un homme politique arrogant et manipulateur sans scrupule. Malheureusement tout ne va pas se passé comme Emélia le voudrais.

Pendant cette lecture, je suis passé par différentes émotions. Il y a eu d'abord la frustration car l'auteure raconte son histoire en deux temps elle passe du présent au passé du coup il faut attendre que ces deus temps se rejoignent pour tout savoir sur l'histoire d'Emélia et Stanislas.

Après , j'était en colère contre Stanislas de profiter d'Emélia j'avais envie de rentre dans le livre pour l'étrangler mais aussi pour secouer Emélia de se laissé avoir par un type comme lui.

Et enfin, j'ai été étonné par la fin et je me suis dis Oh la vache comme une personne comme Sandra qui est douce et gentille peut écrire des choses pareilles et de passé du thriller à la dark romance avec autant de facilité.

Au final, j'ai eu un coup de cœur. J'ai adoré l'histoire qui pend au ventre, j'ai aimé les personnages même Stanislas et j'adore la plume de l'auteure qui est belle et posé.

Ce que j'adore surtout c'est que Sandra fais subir les pires choses à ses personnages et c'est toujours plein de suspense.

Apriori une histoire classique. Une jeune femme naïve, un peu enrobée et exploitée par son patron et ses "ami" rencontre un homme de pouvoir dur, froid, insensible, riche et pourvu d'un charisme extraordinaire et débute une histoire d'amour compliquée. Bon, allez vous me dire, on a déjà vu cela 100 fois. Grâce à lui la chenille va se transformer en papillon, se découvrir une sexualité hors norme. de son côté, elle va l'aider à surmonter les démons qui le hantent, et après quelques déboires, ils se marieront et plus si affinités. Eh bien non !

L'homme est une vilaine araignée qui va emprisonner la chenille dans sa toile et la bouffer toute crue. C'est donc une véritable histoire d'emprise qui est conté là.

Ce pourrait donc être un magnifique récit sortant des sentiers battus, d'autant plus que l'intrigue se déroule en France et que le mâle Alpha n'est pas un homme d'affaires milliardaire mais un homme politique ambitieux.

Ce qui pèche, ce sont tout d'abord des personnages trop caricaturaux. Commençons par leur prénom, sortis tout droit d'une mauvaise histoire à l'eau de rose. "Stanislas" encore ça passe, quoique qu'avec un tel patronyme, on s'attendrait à un slave aux yeux de glace. Mais "Emélia" ! Qui oserait donner à sa fille un prénom pareil ! Passons aux personnages proprement dits. Stanislas est le salaud parfait, il n'a rien d'attirant à par sa belle gueule. Dès le début, il traite Emélia comme un chien. Jamais un mot gentil, une attention. Le moindre compliment est assorti d'au moins deux critiques blessantes. C'est trop énorme. Il est même nul au lit, tirant son coup vite fait et basta ! Que peut-elle lui trouver ? Certes Emélia, est désespérée et l'on peut concevoir qu'au début, elle morde à hameçon. Mais, après s'être fait jetée et humiliée deux ou trois fois, elle devrait comprendre ! Quand aux personnages secondaires, il sont convenus et à peine esquissés. En bref, il sont encore moins crédibles que les personnages principaux.

En outre, l'histoire est assez répétitive, et là aussi peu crédible. Pourtant, il n'aurait pas fallut beaucoup pour que l'intrique soit réussie. Seul la fin tire son épingle du jeu, bien qu'elle soit amenée de façon très maladroite.

En définitive, ce qui m'a poussé à finir le livre, c'est que je pensais, j'espérais qu'Emélia finirait par se rebeller un peu et mitonnerai une belle vengeance qui pimenterait un peu l'histoire. Donc, si vous m'en croyez, ne prenez même pas la peine d'ouvrir ce livre. Ce thème à été traité avec beaucoup plus de brio ailleurs.