La Beauté du métis. Réflexion d'un francophobe
Auteur
- Guy Hocquenghem (Écrivain)
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extrait
« Il y a deux traitements du nom étranger en france : celui de la concierge qui fait semblant d’écorcher un nom musulman, et celui de l’homme cultivé qui prononce passio pour patio, persuadé d’être plus espagnol que nature. Il suffit qu’une prononciation « fasse étranger » à une oreille française. »
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Commentaire
ajouté par
KM13
2019-02-05T18:56:30+01:00
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Un essai intéressant, mais qui fait un peu grincer des dents. L'auteur y est cru quant à son ressentiment envers la société française de son époque.
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Date de sortie
La Beauté du métis. Réflexion d'un francophobe
- France : 2015-04-16 - Poche (Français)
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Résumé
Essai (Préface de René Schérer)
La france, avec un f minuscule comme Guy Hocquenghem l’écrit constamment dans son essai à charge, c’est la france, rejetée avec violence, de tous ceux qui sont persuadés qu’elle est ou qu’elle a été la meilleure en tout ; dans sa langue, ses institutions, sa littérature, sa cuisine, etc.
Pour mieux rejeter cette france-là, l’auteur, tout en se livrant à un véritable jeu de massacre intellectuel, choisit l’éloge de l’autre, du métis, de l’étranger. Il se transforme, à la manière d’un Genet, en « ennemi intérieur », reniant en bloc la france et sa francité pour devenir le métis dont il affectionne la liberté d’être et de penser.
À mille lieues des contempteurs nostalgiques d’aujourd’hui, Guy Hocquenghem dynamite le système, le met en lambeaux, souvent avec une certaine injustice, pour faire l’éloge d’un métissage dont il affirme qu’il sera une chance pour le vieux pays qui est le sien.
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