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De son pouce, il effleura ses cicatrices avec une tendresse telle que cela lui fit mal.

C'est elle qui l'embrassa la première, elle en était certaine. Mais, au bout d'un moment, il importa peu de savoir qui avait commencé. Nolan la tenait serrée contre sa poitrine et l'embrassait comme si elle avait été l'air qu'il respirait.

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La bouche de Nolan hésita au-dessus de la sienne, et elle vit de la crainte luire dans ses yeux. Il lui prit alors une envie irrépressible de rire. Nolan Quinn, le redoutable bretteur qui se battait régulièrement avec les démons du Monde Souterrain, avait peur d'elle ?

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Grayson tourna le coin de la rue, à l’endroit ou un petit bistrot, pour l’heure désert, avait installé des tables et des chaises sur le trottoir. Il pila si brusquement que ses talons dérapèrent et qu’il chancela sur le côté. Il se rattrapa à une chaise, se redressa… et se retrouva nez à nez avec un loup. Pas un chien de l’enfer aux muscles n’épia et n’a la fourrure graisseuse, non, mais un loup efflanqué. Les seuls traits qui le différenciaient des autres animaux de son espèce que Grayson avait déjà vus étaient ses yeux noirs comme du charbon - sans iris, sans blanc, juste du noir insondable - et sa gueule aux mâchoires ensanglantées dont les crocs s’entrechoquaient avec un claquement sinistre.

L’estomac de Grayson se retourna. De la salive teintée de rose dégoulinait des babines du démon, et des touffes de cheveux blonds étaient coincées entre ses dents. Le loup émit un grondement féroce, ses yeux noirs rives sur Grayson. Le jeune homme empoigna le dossier en fer forge de la chaise de bistrot et la brandit devant lui en guise de bouclier. Le loup bondit en avant et broya entre ses dents l’un des pieds incurves de la chaise, comme s’il s’était agi de vulgaire papier mâché. Puis l’animal secoua la tête et arracha la chaise des mains de Grayson.

Le jeune homme se cogna contre une des tables et s’empara d’un cendrier en verre pour se défendre. Comme si l’objet avait pu servir à autre chose qu’à donner au loup de quoi se curer les dents ! Le démon se jeta sur Grayson - et s’embrasa dans une gerbe d’étincelles vertes.

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Ce n’était pas sans raison que Marco dirigeait les Loups. Il était la gargouille la plus puissante, la plus féroce et la plus rapide que Luc eut jamais rencontrée. Vincent aurait mieux fait de le supplier, lui, de lui apporter son appui, au lieu de s’adresser à Luc.

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Tout se passa si vite qu’elle en eut le souffle coupe. Sa vue se brouilla. Puis elle s’aperçut que quelque chose avait atteint Marco en pleine cage thoracique. Chancelant, il la pressa de s’enfuir.

- Vite, courez ! gronda-t-il d’une voix râpeuse. Sauvez-vous !

D’une pousse, il propulsa Ingrid en avant, mais elle se figea, refusant une fois de plus d’obéir aux ordres de sa gargouille. Cet homme leur avait-il réellement tiré dessus ? Elle se retourna vers l’escalier, juste à temps pour voir Marco se défaire de son enveloppe humaine et reprendre sa forme véritable. Les coutures de sa livrée de majordome cédèrent à mesure que sa colonne vertébrale s’étirait avec force craquements, que ses jambes s’allongeaient, que ses muscles se gonflaient et que deux ailes majestueuses émergeaient de son dos. Il les déploya comme on hisse une grand-voile, et les derniers pans de sa veste qui lui collaient encore au corps se déchirèrent. Ingrid fixa son regard sur la flèche enfoncée dans ses cotes.

Le cri de guerre de Marco se répercuta contre le mur de soutènement du quai, alors que l’inconnu jetait son arbalète devenue inutile, dégainait une épée et la pointait en direction de la massive silhouette de la gargouille. D’un seul coup de serres, Marco envoya la lame s’écraser au sol avec fracas. Puis, mu par une férocité implacable, il se mit à labourer de ses griffes son adversaire. Ingrid eut beau détourner la tête et fermer les yeux, elle les entendit : la déchirure de la chair, le cri de douleur. Puis le silence. Un silence terrifiant peu à peu refoule par le martèlement de son coeur et le clapotis de la Seine en crue.

Ingrid se retourna vers l’escalier de pierre, certaine de ce qu’elle allait y découvrir. Les ailes de Marco s’affaissèrent légèrement lorsqu’il pivota sur lui-même pour arracher la flèche plantée dans son dos. Quant à l’inconnu, il gisait sur le flanc, à côté de la longue queue hérissée de pointes de la gargouille.

- Il est… il est mort ? balbutia Ingrid à voix basse.

Or, tant qu’il garderait sa forme de gargouille, Marco ne pourrait lui répondre, et ce n’était certainement pas ici, sur ce quai, qu’il reprendrait son apparence humaine, pas avec ses vêtements en lambeaux.

À la place, il jeta dans le fleuve la flèche ensanglantée, ainsi que l’épée et l’arbalète de leur agresseur. Le courant les engloutit aussitôt. D’une seule main, Marco ramassa le corps inerte, puis, d’un pas furieux, marcha sur Ingrid. Elle retint son souffle tandis que la gargouille, avec ses deux mètres cinquante de muscles et son museau de loup fronce par un rictus menaçant, fonçait vers elle. Elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal, n’empêche, elle n’avait jamais eu aussi peur de lui.

Marco se mit à courir. Profitant d’une bourrasque de vent, il ouvrit brusquement ses ailes, une fraction de seconde avant de lui enlacer la taille de son bras libre. Ingrid se plaqua contre sa poitrine et se cramponna à lui tandis qu’il s’envolait dans la lumière bleutée du petit jour.

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“I was wrong, Gabby, and I'll apologize for it forever if you want me to. But the truth is I couldn't face you. If I came to you and you sent me away, if I knew for certain that you didn't want me anymore...God in heaven, Gabriella Waverly, I've never been so bloody afraid of a lass before.”

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