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I closed my eyes and absorbed those words. “I think that’s why I love the stories with villains instead of heroes as the main characters,” I whispered. “Heroes are limited because they always have to do the right thing. But villains aren’t restricted by their moral compasses. They will do literally anything and destroy anyone who tried to hurt those they love. I think, deep down, I’ve always considered myself a villain. In that way.”

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— L’Ombre, l’appelai-je à voix basse, m’avançant dans les profondeurs de ce congélateur rempli de brume.

C’était sacrément flippant alors que je m’y enfonçai de plus en plus loin en percevant le souffle de la bête dans mon cou, mais je n’aurais échangé ça pour rien au monde. L’environnement « sécurisé » dans lequel j’avais été abandonnée avec Torin et la meute de Torma avait été un coup de maître de la part de Dannie. Elle m’avait donné tout ce que j’avais toujours voulu, des rêves de mon futur dans la meute, issus de l’esprit d’une jeune enfant. C’était drôle de voir comment les rêves pouvaient tourner au cauchemar en une fraction de seconde. L’Ombre m’avait lui aussi donné un avantage à Torma. Je n’en avais pas eu conscience sur le moment, mais maintenant que j’avais retrouvé la mémoire, j’avais assemblé un grand nombre des faits étranges qui m’étaient arrivés dans la meute.

— Tu as tenu parole, l’Ombre, l’appelai-je d’une voix forte. Quand tu as promis que je ne serais plus jamais vulnérable. Torin a essayé de me plier à sa force et à sa volonté et il a été repoussé. Tout ce temps, je n’ai pas su pourquoi, mais maintenant, oui. Ton pouvoir a annulé et remplacé celui de Dannie. C’était probablement lui la raison pour laquelle je n’avais pas pu me toucher, puisqu’il avait des idées bien arrêtées à ce sujet aussi, mais nous allions parler de ces conneries de possessivité plus tard. Un rugissement résonna dans les couloirs entre les étagères, un bruit d’explosion à percer les tympans qui s’intensifia jusqu’à ce qu’une bête enragée apparaisse juste là, soufflant en me toisant. L’Ombre était exactement comme il l’avait été la veille, une puissante montagne de muscles, homme et bête, et je m’en délectai comme si je ne l’avais pas vu depuis des années plutôt que huit heures.

— Tu as tenu ta promesse, répétai-je, la voix tremblante sous l’effet d’un trop-plein d’émotions. Torin n’a pas pu me faire de mal, peu importe ce qu’il essayait. Je n’avais pas mes pouvoirs du royaume, à cause de Dannie, mais elle ne savait pas que la promesse que tu m’avais faite était plus forte. Tu m’as gardée en sécurité.

Il se rapprocha, de plus en plus, et je ne m’enfuis pas cette fois-ci. Je campai sur mes positions, prête pour la douleur qu’il allait m’infliger. Il me surplomba tandis qu’il tendait ses griffes mortelles, au bout de mains de la taille de mon torse tout entier. Cette bête aurait pu m’éventrer en une fraction de seconde et pourtant… je ne fis pas un geste. La nuit précédente dans le réfectoire, quand le sommeil avait joué aux abonnés absents, j’avais réfléchi à la meilleure façon de ramener l’Ombre à moi. Il y avait deux options. Le chemin lent, où je passais patiemment des mois à l’embobiner pour qu’il retrouve son humanité, petit à petit, jusqu’à ce que je l’aie finalement à l’usure et qu’il abandonne la bête. C’était une option pour laquelle je n’avais ni le tempérament ni le temps. Ce qui me laissait la seconde : y aller à fond et espérer que tout se passe pour le mieux.

— Tu m’as manqué, murmurai-je, faisant remonter les mots du plus profond de ma poitrine. Je déteste le fait d’avoir gâché le temps qu’on avait ensemble, à garder mes distances.

toujours me raconter que tu n’étais pas mien et que j’étais sacrément stupide de m’attacher. J’ai lutté contre la connexion, le lien entre nous parce que je savais que ça ferait mal comme ça. Je savais que ça me déchirerait comme rien ne l’avait jamais fait, pas même le rejet de mon compagnon. Et tu sais quoi ?

Il s’immobilisa ; c’était la première fois que son attitude de prédateur disparaissait. Je fis un pas de plus à ce moment-là.

— C’était pire, l’Ombre. La douleur que je pensais ressentir lorsque tu finirais par t’éloigner de moi n’était rien comparé à ce que je ressens à présent. Rien ! Un autre pas et il aurait pu m’atteindre en balançant son bras, mais encore une fois, je n’en avais rien à faire.

— Nos démons sont faits l’un pour l’autre, l’Ombre. Nos âmes sont faites l’une pour l’autre. Reviens-moi.

Des flammes grandirent autour de lui, vives et intenses, et n’importe quel être normal se tenant à proximité serait mort. Pas moi, cependant. J’envoyai mon propre pouvoir se joindre au sien jusqu’à ce que des tourbillons de feu montent jusqu’au plafond au-dessus de nous.

— Nos âmes sont faites l’une pour l’autre, répétai-je, la brûlure de notre perte plus profonde que jamais.

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- Allez ! criai-je intérieurement, ma louve hurlant avec moi tandis qu’elle s’élevait pour essayer d’absorber une partie de ma douleur… mais elle ne le pouvait pas. C’était mon combat, à moi seule, et je me battais comme si ma vie en dépendait. Dans un jaillissement de lumière, je perçai la couche supérieure de ténèbres, mon troisième œil en percutant une autre faite d’un tissage de lumière et de rayons sombres. Comme si des rayons de soleil avaient été liés à des rayons de lune. Ils s’enroulaient les uns autour des autres, s’enchevêtrant jusqu’à se fondre presque ensemble.

Voilà la barrière.

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Pourquoi gaspiller des mots quand vous pouviez répondre d’un seul… la devise de l’Ombre dans la vie.

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Tu es celle qui est faite pour mon âme, Rayon de Soleil, grogna-t-il à travers le pouvoir qui nous entourait. Tu es mon élue. Le seul être pour qui je détruirais des mondes, et j’ai bien peur d’avoir déjà commencé.

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Tu as détruit chaque fichue porte de cet endroit, à l’exception de celle de la Terre. Il n’y a qu’une seule raison pour laquelle tu as fait ça.

Il émit un son désobligeant.

— Peut-être que c’était pour les métamorphes.

Je fronçai le nez en le toisant.

— Arrête ça. Tu m’aimes. Je l’ai su dès la première fois que tu m’as balancée sur ton épaule.

Il se figea, clignant des yeux vers moi, et je me demandai si je n’étais pas allée trop loin.

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L’Ombre gronda dans mon dos ; je l’avais surpris pendant son sommeil. Il resserra son étreinte, mais je réussis à rouler pour lui faire face. Ses yeux étaient d’un rouge de lave quand mon regard croisa le sien et la confusion obscurcissait son visage.

— L’Ombre, l’appelai-je à voix basse.

Il sursauta, me tirant plus fort contre lui.

— Tu es à moi. 

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