La Bicyclette bleue, Tome 7 : Cuba libre !
Auteur
- Régine Deforges (Écrivain)
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extrait
Beaucoup de têtes se levèrent quand Léa fit son entrée dans le bar du Flandres. La longue robe blanche prêtée par Claire Mauriac lui allait comme un gant et faisait ressortir sa peau hâlée. Une écharpe de mousseline rouge cachait la blessure de son épaule. Elle s'assit sur un haut tabouret. Le barman s'empressa :
- Que désirez-vous, madame ? Un alexandra, un porto, un mojito ?
- Non, donnez-moi un cuba libre !
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Régine Deforges nous emmène à Cuba. Elle nous dépeint la société sous le régime de Batista (épaulé par les Américains) et nous plonge dans la Révolution.
Comme d'habitude, Léa et François s'aiment comme des fous mais ne résistent pas à avoir des aventures.
Dans ce roman, nous suivons les péripéties de Léa, partie à la recherche de Charles qui a embrassé la cause des révolutionnaires.
François, quant à lui, est envoyé par le général de Gaulle à Alger en tant qu'observateur.
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Un tome différent que les autres, on peut lire moins de scène de guerre.
Toujours une bonne histoire, mais je rentre moins dedans
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Une lecture en demi-teinte pour ma part.
J'ai d'abord beaucoup aimé l'Ensemble du côté politique de ce livre. On sent que l'auteure a fait énormément de recherches, qu'elle s'est parfaitement documentée pour écrire son roman (lui-même très bien référencé, en somme).
En revanche, imaginer des personnages réels tels que le Che ou Camilo Cienfuegos, en tant qu'amants de l'héroïne, m'a un peu gêné. En effet, lorsqu'on invente une vie intime fictive à de vrais noms, associés depuis toujours à la Révolution Cubaine (et ce que cela implique), le risque est grand.
C'est ici que Régine Deforges m'a perdue...
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C'est un plaisir de retrouver le Che, déjà rencontré dans Noir Tango, déjà très attachant. On l'y découvre habité par sa cause, au point de mourir pour elle. Et on découvre aussi un Charles qui a bien grandit et qui, à l'instar de Léa, se passionne et s'investit pour les causes humaines et populaires. Comme elle, il n'hésite pas à se mettre en danger pour la cause en laquelle il croit.
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On y retrouve tout le monde Charles s'engage auprès du che lea l'accompagne un livre un peu long pas beaucoup de dialogues l'auteure parle plus d'histoire.
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Ça y est j'ai décroché. Je n'arrive plus à le lire. Trop de politique et je trouve que l'histoire de Léa est toujours la même avec juste des lieux et des personnages différents. Bref je m'arrête là bien que j'ai déjà le tome suivant en ma possession !
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Le couple campé par Léa été François est toujours là. Léa fait toujours des ravages chez la gente masculine et les tentations sont fortes. L’histoire a toujours comme trame les conflits, les drames humains. Et un peu d’histoire politique française...
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Cette fois c'est Laurent qui entre dans le conflit. Il entraîne Léa et François mais c'est divertissant. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il avait autant grandi ^^ C'est amusant de le voir vivre sa première histoire d'amour.
Et j'en ai aussi appris plus sur ce conflit ce qui n'est pas négligeable.
Certes cela devient un peu trop politique à mon goût mais le côté roman est encore bien présent heureusement.
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Résumé
Léa et François Tavernier s'embarquent pour Cuba avec leurs enfants. Ils cherchent à y oublier le désastre indochinois dans lequel ils ont été si tragiquement plongés. Mais l'aventure les rattrape à nouveau sur cette île où règne alors Fulgencio Batista, le dictateur que soutient la mafia américaine.
Très vite, Charles, le fils adoptif de Léa, se trouve mêlé au mouvement révolutionnaire. Ardemment recherché par la police de Batista, il parvient à rejoindre Fidel Castro et la rebellion qui attendent leur heure dans la sierra Maestra. Folle d'inquiétude, Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie d'Ernesto Guevara qui l'aima en Argentine (voir Noir Tango) et de Camilo Cienfuegos qui devient son amant. Ensemble, ils prennent part aux durs combats de Santa Clara, puis remontent en vainqueurs sur La Havane.
Pendant ce temps, François Tavernier, à qui le général Salan d'abord, puis le général de Gaulle ont fait appel, gagne Alger, en mission avec Léon Delbecque, Lucien Neuwirth et le capitaine Jean Pouget qu'il a connu durant le siège de Diên Biên Phu. Là, il assiste aux événements du 13 mai 1958, s'inquiète de la montée du fascisme en Algérie et apprend à se méfier de l'entourage proche du général de Gaulle qu'il soupçonne d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour assurer son retour au pouvoir.
Léa et François se retrouvent finalement à Paris en 1959.
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