Descrip­tions

Nouvelle nuit d'angoisse et d'insomnie. Mais c'est l'heure. Max a la gorge sèche et les tripes nouées. Plus que quelques secondes... Il compte. Six, cinq, quatre, trois, deux... Il ferme les yeux. Il voudrait mourir, disparaître à jamais. Difficile de se lever lorsqu'on ne porte plus l'uniforme rouge ou violet de l'élite et que l'on est rétrogradé chez les bruns. Surtout quand le régime totalitaire au pouvoir ne tolère ni l'échec, ni la liberté d'expression. Max doit affronter les humiliations du lycée mais il ne regrette rien. Ce qui compte, c'est ce à quoi il aspire en secret...

Difficile de se lever lorsqu'on ne porte plus l'uniforme rouge ou violet de l'élite et que l'on est rétrogradé chez les bruns. Surtout quand le régime totalitaire au pouvoir ne tolère ni l'échec, ni la liberté d'expression. Max doit affronter les humiliations du lycée mais il ne regrette rien. Ce qui compte, c'est ce à quoi il aspire en secret...

La bonne couleur est un récit d’anticipation. Le héros vit dans un monde inquiétant où la démocratie, la liberté, l’amour sont des mots qui n’existent plus, dont on a gommé le sens. Les collégiens portent des tuniques dont les couleurs reflètent leur réussite, leur aptitude en fait à vivre selon les valeurs de la dictature. Le héros, par amitié pour un vieil antiquaire, s’est laissé entraîner à des actions séditieuses, visionnage de vieux films, lecture de livres interdits. Déchu de la bonne couleur, il arbore la tunique brune des réprouvés. Mais il s’est ouvert l’esprit et est entré en résistance. Dans sa révolte, il va trouver de nouveaux soutiens et retrouver son père, qui, libéré de prison, reprend la tête de la rébellion.

La bonne couleur fait réfléchir sur les valeurs de notre société et montre ce qui adviendrait si elles étaient remises en question. Le roman repose sur une intrigue bien conçue et se lit facilement.