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La Cabane aux confins du monde



Description ajoutée par Aombie 2022-12-12T15:26:51+01:00

Résumé

Wen, sept ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un après-midi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l'allée. Léonard est l'homme le plus imposant qu'elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu'à ce que ce dernier s'excuse brusquement et dise : "Rien de ce qui va se passer n'est ta faute".

Trois inconnus armés surgissent alors. Tandis que Wen se précipite dans la cabane pour prévenir ses parents, Léonard l'interpelle : "Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu'ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S'il te plaît."

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Classement en biblio - 58 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Fanfan_Do 2025-01-04T17:46:26+01:00

Wen soupire.

— J’ai deux pères. (Elle garde les bras croisés.) Je rajoute leur prénom pour qu’ils sachent à qui je m’adresse.

Un de ses copains d’école, Rodney, a deux papas lui aussi, mais il déménage à Brookline à la fin de l’été. Sasha a deux mamans, mais Wen ne l’aime pas trop, elle veut toujours commander. D’autres camarades du quartier ou de l’école ont juste une mère ou un père, certains ont ce qu’ils appellent un beau-père ou une belle-mère, ou alors le compagnon de leur mère ou la compagne de leur père, ou encore quelqu’un à qui ils ne donnent pas de nom spécial. La plupart des enfants qu’elle connaît ont un père et une mère, cela dit.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2025-01-04T17:43:22+01:00
Lu aussi

Wen, sept ans, passe ses vacances dans les bois au bord d'un lac avec ses deux papas Eric et Andrew. Wenling est une petite fille, née en Chine, qui aime les animaux et qui voudrait les étudier quand elle sera grande afin de pouvoir les aider. Alors que ses pères lui ont toujours dit de ne pas faire confiance aux inconnus, elle sympathise avec Leonard, un homme sorti de la forêt, une espèce de colosse, très doux, qui lui parle gentiment et l'aide à attraper des sauterelles. Tandis qu'ils discutent, une tension s'installe, comme si Leonard cachait ou craignait quelque chose. Quand trois autres personnes se dirigent vers la Cabane, Wen prend peur.

Ces quatre inconnus, deux hommes, deux femmes, prétendent vouloir sauver le monde, pourtant ils semblent dangereux car armés jusqu'aux dents. Et que veulent-ils dire réellement ? Leur but est-il écologique ou humaniste ? Ou sont-ils juste des illuminés ? Voire complètement cinglés !? Car ce qu'ils proposent est totalement glaçant. Eric et Andrew soupçonnent des désirs de nuire animés par l'homophobie. Seuls au milieu de la nature à la merci de ces quatre étrangers au discours hallucinant, Wen et ses deux papas semblent n'avoir aucune échappatoire.

Ce huis clos oppressant nous emporte au bout de la folie. J'ai aimé, cependant j'ai trouvé que le genre d'ambiance qui met au bord du malaise a été longue à venir. Heureusement, on finit par être pris dans un étau de stress, un déluge de démence. Il y a réellement un contraste inquiétant entre la gentillesse de ces inconnus venus pour sauver le monde et leurs actes totalement barbares. Je me suis demandé si je lisais un roman de science-fiction ou un thriller. Si quelque chose qu'on ne s'explique pas était en train de se produire ou bien si ces quatre-là étaient des psychopathes, une espèce de secte de l'apocalypse ? Car si certains sont croyants, d'autres sont agnostiques. Pourtant ils semblent tous mus par une sorte de force spirituelle qui vire par moments au fanatisme le plus débridé car ils prétendent avoir été appelés par quelque chose de supérieur.

Au coeur de cette noirceur il y a la famille unie que forment Andrew l'agnostique, Eric le très pieux, et Wen à qui ils ont décidé de laisser le choix, l'amour et la confiance qu'ils se portent. Pourtant, les trois auront des moments d'incompréhension les uns envers les autres, voire de peur et de doutes.

Et puis cet étrange quatuor de forcenés qui, pour faire le bien, sont près à faire le mal le plus absolu.

J'ai aimé les personnages, le couple de pères qui s'aiment profondément mais surtout la petite Wen qui, quand elle a très peur, ferme ses petits poings avec les pouces à l'intérieur et les tient contre son visage, comme si ça l'aidait à supporter ou peut-être se protéger du mal. J'ai même souvent aimé Leonard, ce titan si doux, mi monstrueux mi bienveillant qui semble mener un terrible combat intérieur.

Les chapitres donnent la paroles aux personnages à tours de rôle, nous partageant leurs pensées et leurs souvenirs ce qui attise la peur des événements à venir. Pourtant, des questions resteront sans réponses, ce qui m'a un peu frustrée. Et si le pourquoi de l'ultimatum était sans réelle importance. Et s'il fallait essentiellement voir dans cette histoire le côté humain avant tout, avec ses failles et ses forces !? Peut-être juste réfléchir sur la tolérance, l'altérité, l'ouverture d'esprit, le don de soi, la préservation de notre habitat dont nous devrions vraiment nous soucier. Peut-être est-ce simplement un hymne à l'amour... l'amour de l'humain, l'amour de la Terre.

En tout cas, ce roman m'a avalée dès le début, je dois bien avouer que je ne l'ai pas lâché.

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Commentaire ajouté par Armony22 2024-10-11T12:58:46+02:00
Or

Dans La cabane aux confins du monde, Paul Tremblay nous plonge dans un récit haletant où l'angoisse et la tension restent palpables tout au long de l'histoire. Le roman commence alors qu'une petite famille, composée de Wen, Eric et Andrew, se retrouve isolée dans une cabane au bord d'un lac. Leur tranquillité est rapidement troublée par l'arrivée de quatre inconnus armés, qui les contraignent à faire face à une situation terrifiante.

L'un des aspects les plus marquants du livre est la tension omniprésente. Tremblay réussit à créer une atmosphère anxiogène, où chaque moment de calme est suivi d'une montée en intensité. Les personnages sont bien développés, leurs émotions étant décrites avec une grande précision, ce qui rend leurs peurs encore plus réelles pour le lecteur.

Cependant, j'ai été déçue par la finalité de l'intrigue. L'idée que tout ce qui se déroule soit orchestré par des forces extérieures m'a semblé trop excessive et a atténué l'impact de l'histoire. Cette décision narrative a rendu la fin moins satisfaisante à mes yeux, laissant place à des interrogations sur les motivations des personnages.

Malgré cette réserve, La cabane aux confins du monde demeure un roman fascinant qui maintient un niveau de tension rare. Tremblay mêle habilement horreur psychologique et réflexions sur la foi et les choix moraux, ce qui en fait une lecture marquante pour les amateurs de récits palpitants. Si vous aimez les histoires qui vous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page, ce livre pourrait bien vous plaire. Et maintenant, place au visionnage de l’adaptation cinématographique de Shyamalan !

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

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Bronze

Livre que j'ai fini il y a peu et avis mitigé de mon côté. J'avais adoré le film, mais le livre est différent sur plusieurs aspects (la fin notamment).

Des personnages principaux que j'arrivais à confondre (le couple principal). J'ai beaucoup aimé Léonard est très sympathique, les autres bof. Wen est très cool malheureusement Spoiler(cliquez pour révéler)comme elle meurt, elle n'a pas réellement d'évolution de personnage. Ce qui est dommage étant donné qu'elle voit beaucoup de choses, qu'elle est narratrice durant une longue partie de l'histoire.

Pour ma part, c'est un bilan mitigé, voir presque négatif

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Commentaire ajouté par Nocturis 2024-01-07T14:56:59+01:00
Or

Ayant découvert le film adapté de ce roman, j'ai voulu comparer les deux adaptations et me faire un avis sur les deux formats (cinéma et livre).

La première moitié du roman est similaire au film, on découvre au travers des points de vue de Wen, Andrew et Eric, les événements effrayants qui se déroulent dans cette cabane perdue au milieu de la forêt américaine.

Puis survient le point de fracture entre le livre et le film: l'auteur prend une décision radicale et choquante, tandis que le réalisateur est passé outre cet évènement, pour remodeler le film.

A partir de ce moment, le lecteur ayant vu le film part en territoire inconnu, la conclusion du livre va forcément être différente de l'adaptation sur grand écran.

Pour ma part, le choix de l'auteur à la toute fin ne m'a pas totalement convaincue. Le film permet d'apporter certaines réponses que le roman ne fournit pas, laissant le lecteur sur la possibilité de choisir Spoiler(cliquez pour révéler)si la fin du monde est bel et bien amorcée ou si tout n'est qu'affabulation des autres personnages (ce qui est plus difficile à croire au vu de la mort de Sabrina.

Un très bon livre qui se lit très facilement, la tension est très présente pendant une bonne partie de l'intrigue. Je le conseille à ceux qui veulent voir le film où qui l'ont vu.

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Commentaire ajouté par Serablabla 2023-04-28T13:04:23+02:00
Or

Hâte de voir le film car j'ai l'impression de ne pas avoir tout compris.

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Commentaire ajouté par Ewa-6 2023-03-10T17:21:50+01:00
Lu aussi

Bof. Se lit. Mais sans plus. Vite oublié

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Commentaire ajouté par fannyy3 2023-01-29T16:38:24+01:00
Argent

Glaçant. Paul Tremblay arrive à créer une atmosphère dérangeante, anxiogène avec une violence qui arrive brutalement et qui ne fait que monter tout au long du récit, alors qu'on est partagés entre les points de vue des différents personnages. J'ai hâte de découvrir l'adaptation de M. Night Shyamalan !

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Dates de sortie

La Cabane aux confins du monde

  • France : 2023-01-05 - Poche (Français)
  • France : 2023-02-02 (Français)
  • Canada : 2023-04-08 (Français)

Activité récente

Rini l'ajoute dans sa biblio or
2024-09-22T17:55:07+02:00

Titres alternatifs

  • The Cabin at the End of the World - Anglais

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Note globale 7.13 / 10