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Extrait ajouté par BlancheMonah 2016-12-05T13:00:29+01:00

Je m’en veux aussi de ne pas pouvoir m’empêcher de loucher sur son cul quand elle me tourne le dos et se penche. Il faut dire que dans sa jupe moulante, il est sacrément bien mis en valeur. Et putain, qu’est-ce qu’elle est jolie ! Son visage est l’un des plus fins, des plus délicats que j’ai jamais vu. Avec sa peau de blonde à la pâleur translucide, ses traits sont magnifiés, et il émane d’elle une fragilité qui me fait un effet détestable. Putain, j’ai horreur de réagir comme ça, comme tous les types qui doivent se faire prendre au piège de sa beauté vulnérable et gobent l’hameçon avec l’appât. Je suis bien placé pour savoir que les apparences sont trompeuses et qu’en général, les filles qui semblent les plus fragiles sont les pires garces du monde. Je me suis fait avoir une fois, pas question qu’on m’y reprenne.

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2017-02-05T15:10:50+01:00

- Non, princesse. Non, ce n’était pas ça. Quand on aime une femme, on ne la frappe pas. On la caresse – il passe doucement sa grande main sur mon crâne – on l’embrasse – je sens sa bouche sur mes cheveux – on prend soin d’elle, et on fait tout pour qu’elle soit heureuse. On ne l’enferme pas, on ne restreint pas ses libertés, on la veut épanouie, on veut l’aider à accomplir ses ambitions, à réaliser ses rêves. C’est ce que je veux pour toi. Être avec toi, t’accompagner, te soutenir, te chérir. Je te montrerai.

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Extrait ajouté par BlancheMonah 2016-12-20T00:38:32+01:00

En me changeant au milieu des autres filles de mon cours, j’écoute distraitement les conversations. Elles parlent de garçons, de bars et de boîtes de nuit, de leurs études. Mais surtout de garçons. La manière parfois très crue dont certaines relatent leurs conquêtes me choque un peu, par moments. Je me demande ce que ça doit faire comme effet d’avoir une attitude normale envers les hommes, de ne pas redouter leurs attentions, de se sentir libre d’accepter leurs avances, de ressentir du désir. Tout cela m’est totalement étranger. J’observe le ballet de la vie autour de moi de derrière la vitre opaque de ma souillure. Je suis irrémédiablement différente, marquée par le sceau invisible de la honte et du secret, incapable de me lier intimement à qui que ce soit, ne serait-ce que pour avoir une amie. Ce serait trop risqué. Comment expliquer pourquoi je ne peux pas sortir ? Comment expliquer que je n’ai jamais eu de petit ami, et que je n’en veux pas ? Ma vie n’est qu’un vaste mensonge, un vaste secret honteux, que je ne peux partager avec personne, même si j’en avais envie, ce qui n’est pas le cas.

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Extrait ajouté par BlancheMonah 2016-12-20T00:36:12+01:00

Fabrice, sans toutefois dépasser les limites de la décence, fait semblant de ne pas comprendre. Il lui effleure la main, la serre de près, se penche pour lui murmurer des choses à l’oreille. Mais qu’est-ce qu’il lui raconte, ce con ? Heather semble très mal à l’aise. Elle garde la tête baissée, le visage dissimulé derrière sa frange longue, les épaules rentrées, comme si elle voulait s’échapper par un trou dans le sol, et tripote son sandwich à peine entamé. Ça me rend dingue de voir ça. Je suis incapable de laisser ce guignol l’importuner au point de l’empêcher de manger. La pauvre n’a déjà que la peau sur les os, elle ne peut pas se permettre de sauter un repas.

Je me lève et interpelle Fabrice. Il lève la tête vers moi d’un air interrogateur. Je lui fais signe de venir me rejoindre, et entreprends de lui parler boulot. Du coin de l’œil, je constate avec satisfaction que Heather s’est remise à manger. Mission accomplie. J’éprouve une curieuse impression de satisfaction à la voir se nourrir. Des fois, ma propre connerie me consterne. Je suis en train de glisser sur une pente savonneuse ; il faut que je me reprenne avant de faire une grosse boulette. M’attacher à cette fille serait catastrophique, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Du nerf, merde !

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2017-02-05T15:13:08+01:00

Et ça signifie, évidemment, de retourner vivre avec mon bourreau. Je l’ai supporté des années durant, j’en suis capable. Je m’effacerai en moi-même pour ne rien ressentir. Et si ça devient trop difficile, il me restera toujours une solution. Ma solution de secours, mon recours ultime. Je n’ai pas peur de la mort. C’est la vie qui est terrifiante. Elle peut être merveilleuse aussi, j’y aurai goûté une semaine. Sept jours de bonheur, c’est déjà pas si mal. En tout cas, mieux que tout ce que j’avais pu imaginer. Un beau cadeau que Phénix m’aura fait. Un souvenir à chérir, auquel m’accrocher dans les pires moments à venir. Alors, mon choix me semble moins pénible, même si des sueurs froides m’humectent le dos et le front, même si mon ventre se tord de douleur et d’angoisse. Je prononce lentement les mots qui me ramèneront à ma prison personnelle : ...

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2017-02-05T15:11:27+01:00

Madeleine a raison, son fils est trop bien pour moi. Qu'est-ce-que je pourrais lui apporter, à part une petite amie complètement bousillée, qui se transforme en glaçon dès qu'il aura envie de la baiser ? Une petite amie incapable de le soutenir, tellement elle est paumée ? ... Une épave. C'est comme ça que je me sens. Qui pourrait avoir envie d'un boulet pareil dans sa vie ? Phénix mérite mieux, ça, c'est sûr. Il a beaucoup de succès auprès des filles, il n'aura pas de mal à se remettre et à trouver une meilleure petite amie que moi. Je rassemble quelques affaires dans une valise, retrouve mon sac à main – mon portable est à l'intérieur – et appelle un taxi. Avant de descendre, je jette un dernier regard à cet appartement où j'ai passé les meilleurs moments de ma vie.

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Extrait ajouté par SuBla65 2017-01-18T17:17:24+01:00

Quand je reviens à moi, je suis allongée par terre, et Phénix, assis à côté de moi, l'air inquiet et coupable, me tapote la joue.

- Bienvenue chez les vivants, murmure-t-il, soulagé, avec un petit rire forcé. Comment tu te sens?

- Je me suis évanouie?

- Oui, Désolé. Je n'aurais pas dû te dire les choses comme ça.

Me reviennent en mémoire les dernières paroles qu'il a prononcées, et je me détourne de lui, horrifiée, en cachant mon visage entre mes mains, les jambes repliées contre mon ventre, au mépris de la douleur. Je me mets à pleurer. Je ne voulais pas qu'il sache. Je ne voulais pas qu'il voit l'ignoble pécheresse que je suis. Un être désigné au mépris de tous, coupable de la plus infâme transgression à la morale et à la décence.

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Extrait ajouté par Sabine68 2017-11-12T00:41:28+01:00

La petite stagiaire m’agace prodigieusement. Je sais que je ne devrais pas la laisser m’atteindre, mais j’ai vraiment du mal avec les bourgeoises. Et elle, c’est tellement la petite princesse pourrie-gâtée que c’en est un cliché ambulant. Au déjeuner, elle est assise avec Stéfie, qui se fait toujours un devoir de se montrer gentille avec les stagiaires. Il faut voir comment la nouvelle joue les mijaurées en picorant dans sa salade, que bien sûr elle ne termine pas, parce qu’il ne faudrait surtout pas prendre du poids.

Pourtant, pour autant que je puisse en juger à travers son atroce chemisier en soie écrue, véritable offense pour les yeux, elle pourrait largement se le permettre. Elle a l’air maigre comme un coucou. Mais ces filles des beaux quartiers ont toutes comme ambition suprême de rentrer dans une taille zéro. À vue de nez, celle-ci doit pouvoir s’en enorgueillir.

Elle se tient bien droite sur son tabouret, comme si elle avait pris des leçons de maintien, et elle s’essuie la bouche entre chaque bouchée avec sa serviette en papier. Chacun de ses gestes est étudié, élégant, mesuré. On dirait qu’elle est en train de bouffer chez l’ambassadeur, nom de Dieu. Rien que de la regarder, ça m’énerve. J’espère presque qu’elle va faire tomber de la vinaigrette sur son haut, mais bien sûr mademoiselle est trop parfaite pour que cela puisse se produire. D’ailleurs, elle en ferait sans doute une maladie.

J’en ai vu défiler, pourtant, de ces filles nées avec une cuillère en argent dans la bouche, mais celle-ci m’agace particulièrement. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être à cause de notre rencontre ce matin, quand, dans la cage d’escalier, elle avait l’air tellement terrifiée par mon apparition. On aurait dit qu’elle pensait que j’allais l’agresser ou la violer. Évidemment, elle ne doit pas avoir souvent l’occasion de croiser des types dans mon genre dans le 16e. Là-bas, dès qu’on n’a pas le teint blanc comme neige, on fait tache. Bon, ici aussi, je fais un peu tache, mais je me suis battu et j’ai mérité ma place, alors que cette fille, pour accéder à son stage, il a juste fallu que son papa allonge un chèque.

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Extrait ajouté par Hyunhyun 2023-11-27T14:02:54+01:00

Ma tension intérieur grandit à mesure que je m'approche du grand appartement que mon père et moi partageons dans le 16e arrondissement. Les battements de mon coeur accélèrent progressivement et résonnent dans ma cage thoracique. Ma gorge se noue. Mes mains deviennent moites sur le volant. Quand je me gare dans l'allée privative, à ma place habituelle, tous mes muscles sont raides d'appréhension. Je déglutis pour essayer de dissiper la boule qui m'obstrue la gorge, mais bien sûr ça ne marche pas. Allons, ça ne sert à rien de tergiverser. Plus j'attendrai pour rentrer, plus je serai punie durement pour mon retard.

J'attrape mon sac à main sur le siège passage et ouvre la portière de mon Audi. Je me prépare psychologiquement à ce qui m'attend : je m'absente de moi-même, je me retire petit à petit dans les profondeurs de mon esprit, mes pensées s'effacent. Je met un pied devant l'autre sans penser à rien, jusqu'à arriver devant la porte de l'appartement. Je sors la clé, déverrouille et entre.

Le salon est plongé dans la pénombre, mais je sens l'odeur de son cigare, et je sais qu'il est là. Peu à peu je distingue sa silhouette sur le fond caramel de son fauteuil préféré, tourné vers la porte. Je suspends mon sac à man et ma veste au porte-manteau, machinalement, et ôte mes escarpins avant de les ranger dans le petit placard de l'entrée.

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Extrait ajouté par Keysha 2023-05-23T08:38:05+02:00

Chapitre Heather

- Comment tu te sens, ma belle ?

- Ca va. Et toi ?

Il secoue la tête, et murmure :

- Ils t'ont donné des antidouleurs ?

- Oui.

- Est-ce qu'ils t'ont dit ce que tu avais ?

- Rien de très grave, je t'assure.

- Dis-moi, Princesse.

- J'ai une côte fêlée, ma pommettes aussi. Et une petite commotion.

Je lui tais les commentaires du radiologue sur l'état de mes os, toutes les fractures mal ressoudées qu'il a trouvées en observant mes radios, les inquiétudes du médecin lors de l'examen préliminaire quant aux risques d'éclatement partiel de la rate et d'hémorragie cérébrale, démenties ensuite par le scanner et l'échographie. Inutile de le démoraliser davantage.

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