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Marcus avait toujours pensé que participer à un assaut avait quelque chose d’étrange. C’était comme faire partie d’un organisme plus grand, qui pouvait vivre ou mourir, tenir bon ou fuir, indépendamment de la volonté des hommes qui le composaient. Parfois, il vous poussait vers ce qui ressemblait à une mort certaine et, parfois, on le sentait s’effondrer, fuyant comme un chien battu.
Afficher en entier- Vous avez réfléchi à ce que nous allons dire au prince ?
- Je vais lui dire de regarder sous son pagne et de vérifier si c’est un homme ou un eunuque, répondit Janus. Et s’il se trouve une paire de couilles, je vais lui suggérer d’apprendre à s’en servir.
Afficher en entierLa Guerre comme Art. Je pense que faire la guerre est plus difficile que de peindre. Après tout, la toile ne réplique pas.
Afficher en entier- A quoi jouez-vous, Miss Alhundt ? Que voulez-vous de moi ?
- Je veux savoir à qui va votre loyauté.
- Comme toujours, grogna Marcus. Au roi, au pays et à la chaîne de commandement.
- Dans cet ordre ?
- Je ne vais pas jouer sur les mots avec vous.
Afficher en entierLa mesquinerie et la brutalité représentaient pour ainsi dire une tradition chez les sergents. Mais pas la mutinerie.
Afficher en entierIl me traite de couard et de traître, répondit Janus. Je ne vois pas comment le fait de refuser de rester derrière les murs d’Ashe-Katarion fait de moi un couard. Je ne suis pas sûr de comprendre, mais les esprits royaux fonctionnent mystérieusement, pas de doute.
Afficher en entier[à propose du colonel Janus, censément être inspiré de Napoléon Bonaparte]
Parfois, je pense qu’il aime juste se comporter de façon théâtrale, comme un méchant d’opérette.
Afficher en entierJanus demanda à Marcus de se présenter avec vingt hommes en qui il pensait pouvoir suffisamment faire confiance pour garder un secret.
Marcus fut tenté de lui répondre que vingt hommes pouvaient garder un secret à la seule condition d’en noyer dix-neuf et qu’il faudrait malgré tout garder un œil sur le dernier.
Afficher en entierJ'ai déjà rencontré ce genre de types avant. Ces sergents de cambrousse sont les pires, si on met de côté cette compagnie, bien sûr. Ils ont un peu de pouvoir et ils se prennent pour des dieux. Ils sont encore pires quand ce sont des connards comme Davis. (Il haussa les épaules.) Eh bien, vous n’avez pas à vous inquiéter à son sujet. Ce genre de gars sont des lâches, en fait. Si vous leur résistez, ils se débinent.
Afficher en entierRien ne perturbe plus un officier que d’être tout à fait d’accord avec lui.
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