La Caste des Méta-Barons, Tome 1 : Othon le trisaïeul

Nous découvrons des personnages à la violence cas-y quotidienne mais qui n'en sont pas moins attachants.

Je l'ai lue, car elle faisait partie d'un challenge BD, on ne peut dénigrer le talent de l'auteur, je n'ai jamais pris le temps de lire la suite, il faut que j'y pense, car j'avais plutôt bien apprécié.

L’univers des Meta barons c’est sur ! On aime ou on déteste.

Mais on ne peut pas nier le talent de l’auteur:

Jodorowsky!

Cette série laisse exploser toute la violence qui réside en chaque personnage.

C’est dans leur génétique.

C’est gore, et parfois difficile à comprendre même quand on avance dans la série 😄 mais quand on l’a commencé, on veut connaître la fin.

Pour moi, cette saga est ma préférée avec La foire aux immortels. J’adorais ce côté brutal dans ma jeunesse où je m’identifiais (et où je ressemblais aussi par certains aspects) aux personnages. J’ai découvert par la suite que Jodorowsky s’était lancé dans cette série parce qu’il avait été déçu de ne pas pouvoir produire le film Dune au cinéma ; une histoire très passionnante d’ailleurs qui nécessiterait à elle seule un blog entier. Et donc, d’une certaine manière, le monde futuriste des méta barons est un peu la façon dont il voyait le monde de Dune (pour mémoire un futur très éloigné lui aussi à un peu plus de 10 000 ans). Cela dit, je dois concéder que l’œuvre est inégale : car les trois premiers tomes me semblent nettement meilleurs que les autres, tant graphiquement que par le scénario. J’ai très récemment découvert que le dessinateur avait longtemps après les 7 autres finit le tome 8 sur le dernier méta baron : celui que l’on voit tout le temps sur les illustrations et qui répond au nom de « sans-nom ». Je l’ai quand même acheté pour voir même s’il ne figure plus du tout dans ma collection d’origine qui a totalement disparu vu le temps écoulé. Mais bon, j’avoue que j’ai quand même peur d’être déçu : je vous en dirai plus quand je l’aurai lu.

Je fais un commentaire général sur le premier tome. Une bonne histoire en général. Mais des personnages inutiles et fades. Vraiment, il n'y a des "femelles" uniquement pour montrer des "mamelles" (oui je m'essaie aux rimes). Et les histoires d'amour débarquent de nulle part.

Le deuxième point noir ? Le problème phallique. Je pense que les auteurs avaient un problème de ce côté là, et pas un petit (voyez l'ironie ? pour dire que justement c'est parce que c'est petit qu'ils en ont fait tout un foin?).

Bref, c'est pas mauvais, il y a de jolis graphismes. Il faut juste faire abstraction de la testostérone dégoulinante et apprécier les bains de sang.

Je n'ai pas aimé cette BD. Les dessins ne sont pas jolis, l'histoire est bof. Je ne recommande pas cette BD...

Même si cette BD est très très bavarde, elle se lit d'une traite (prévoyez donc un peu de temps dans votre agenda) ! Les dessins sont grandioses. L'intrigue est excellente et laisse un bon suspense qui vous poussera à lire le tome 2.

J'ai vraiment beaucoup apprécié ce premier tome et la découverte de l'univers des Méta-Barons. L'ambiance est assez spéciale, et le début peut nous perdre à travers l'énonciation et les flash-backs très nombreux, mais une fois passée cette étape, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir.

Pour ce qui est du dessin de Gimenez, il est à mon goût, je le trouve à la fois original et adapté à l'univers.

Dans la Caste des Méta-barons, c'est un véritable plaisir de trouver toute l'envie créatrice d'Alejandro Jodorowsky qu'il n'a pas pu mettre dans son projet d'adaptation de Dune. Le dessin est somptueux, les décors de mêmes et les technologies sont d'une finesse merveilleuse. C'est beau, une véritable œuvre graphique.

L'intrigue quand à elle est sympa, mais ce n'est clairement pas ce qui nous tiendra en halène lors de la lecture. Une histoire de famille c'est assez classique, mais là où ce devient vraiment très accrocheur, c'est dans l'univers : les détails sont là, l'histoire sous-jacente est là, les concepts sont bien développés, tous les éléments se répondent et découlent les uns-des-autres... c'est sans défaut, un très bel univers de SF.

la psychologie des personnages est sans pareil. le mélange traditions ancestrales et technologie est aussi surprenant. C'est une BD fascinante.