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La Chambre ardente



Description ajoutée par Spika 2014-08-23T17:13:09+02:00

Résumé

Miles Despard, un vieux garçon de cinquante-six ans, a été enterré dans un caveau scellé au milieu de sa propriété, en présence de dizaines de témoins. Mais voilà que des soupçons pèsent sur sa mort. Maladie ou empoisonnement ? Pour couper court aux rumeurs et éviter le scandale, son neveu décide d'exhumer le corps. Mais une fois le cercueil ouvert, rien... Le cadavre a disparu! Peu à peu les langues se délient. Il semble bien que l'irrationnel soit au coeur de l'affaire.

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Classement en biblio - 22 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par percabeth76 2018-09-10T22:43:27+02:00

1

« Il était une fois un homme habitant près d’un cimetière… » est un bon début pour une histoire. En fait, cela s’appliquait doublement à Edward Stevens. Il y avait, en effet, un minuscule cimetière à proximité de chez lui, et Despard Park avait toujours eu une étrange réputation, mais ce n’était là que le moindre côté de l’affaire.

Edward Stevens était installé dans un compartiment fumeurs du train qui devait atteindre la gare de Broad Street à 18 h 48. Âgé de 32 ans, il occupait un poste d’une certaine importance chez Herald & Fils, les éditeurs bien connus. Il louait un appartement en ville et possédait une petite villa à Crispen, aux portes de Philadelphie, où il passait la plupart de ses week-ends, car sa femme et lui aimaient beaucoup la campagne. Il allait justement ce vendredi soir y rejoindre Marie et, dans sa serviette de cuir, il emportait le manuscrit du nouveau recueil consacré par Gaudan Cross aux procès criminels célèbres.

Tels sont les faits dans toute leur nudité. La journée n’avait été marquée par rien d’inhabituel, et Stevens rentrait simplement chez lui, comme n’importe quel homme heureux, nanti d’une profession, d’une épouse et d’un mode de vie qui lui conviennent.

Le train arriva à l’heure à Broad Street et Stevens vit qu’il avait une correspondance pour Crispen dans sept minutes. Un express jusqu’à Ardmore. Et Crispen était l’arrêt suivant Haverford. Personne n’avait jamais découvert pourquoi Crispen n’avait pas été rattaché à Haverford ou à Bryn Mawr entre lesquels il se trouvait situé. Il ne comptait guère qu’une demi-douzaine de maisons dispersées à flanc de colline, mais n’en formait pas moins, en un sens, une petite communauté. Il y avait là, en effet, un bureau de poste, un droguiste et aussi une pâtisserie-salon de thé, à demi cachée par les hêtres majestueux, à l’endroit où King’s Avenue contourne Despard Park. Il y avait même un magasin de pompes funèbres.

Ce dernier point avait toujours intrigué Stevens. Il se demandait pourquoi il y avait une telle boutique en un tel endroit et qui pouvait bien y tenir ses assises. Un nom, « J. Atkinson », était peint sur la vitrine, mais en caractères minuscules. Stevens n’avait jamais vu quiconque à travers la vitrine, cernée à mi-hauteur par des rideaux de velours noir et qui n’offrait aux regards que deux de ces petites auges de marbre où l’on dispose des fleurs sur les tombes. Bien entendu, on ne s’attend pas à ce qu’il y ait, où que ce soit, un va-et-vient continuel de chalands dans un magasin de pompes funèbres. Mais, par tradition, les croque-morts mènent joyeuse vie ; or, Stevens n’avait jamais vu J. Atkinson. Cela lui avait même donné l’idée d’un roman policier où sévirait un assassin qui tiendrait une entreprise de pompes funèbres, ce qui lui permettrait d’expliquer la présence de certains cadavres dans sa boutique.

Peut-être, après tout, J. Atkinson s’était-il quand même rendu à Despard Park lors de la mort du vieux Miles Despard, survenue récemment…

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Evonya 2018-01-14T20:11:16+01:00
Or

John Dickson Carr est passé maître dans l’art de raconter des histoires de meurtre se déroulant exclusivement ou presque dans des pièces closes. Cette chambre ardente propose au lecteur non seulement un cas mystérieux d’assassinat mais aussi une touche fantastique. L’action se déroule en 1929 et Edward Stevens rentre chez lui rejoindre sa femme bien aimée. Cet homme qui travaille dans l’édition a dans sa sacoche un manuscrit rédigé par un certain Gaudan Cross, écrivain prolixe mais que personne ne connaît, sur des procès criminels célèbres. En feuilletant le manuscrit, Stevens tombe sur le cas de Marie d’Aubray, guillotinée pour meurtre en 1861, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa femme. Il n’a pas le temps de s’interroger sur cette ressemblance troublante qu’il arrive enfin chez lui. Mais il est dérangé par son voisin –Mark Despard- qui vient le voir car il est persuadé que son oncle, récemment enterré, a été assassiné. Empoisonné par une femme mystérieuse, aperçue seulement quelques instants par la gouvernante qui se trouvait sur le palier, femme qui se serait volatilisée soudainement. Stevens n’est pas au bout de ses peines car, après la mystérieuse visiteuse, il y a le corps de Miles Despard qui disparaît, des télégrammes envoyés par un inconnu, des témoignages qui tous, malheureusement, semblent poindre du doigt sa propre femme, Marie.

La construction de ce roman est très classique et ressemble à ce que l’on trouve chez Agatha Christie : un meurtre, des coupables potentiels et un détective qui en trois coups de cuiller à pot, nous dit qui est coupable et pourquoi il/elle a commis ce meurtre. Certes mais cette lecture réserve des lots de surprise et le récit, très fluide, est agréable à lire. J’ai bien aimé l’intervention de Gaudan Cross, le fameux écrivain dont Stevens lit le manuscrit au début du roman, qui surgit à la demande de Marie. C’est lui qui, après avoir rassemblé tout le monde dans une pièce, débroussaille l’affaire et livre le coupable. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est l’ambiance fantastique qui plane dans cette histoire. L’ombre de la Brinvilliers –vous savez, cette célèbre empoisonneuse du 17ème siècle- se faufile dans le manoir des Despard et dans l’esprit du lecteur. Surtout quand on lit dans les dernières pages. Assurément La Chambre ardente est une réussite.

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Commentaire ajouté par michelinel 2014-10-08T17:44:36+02:00
Or

J'ai lu ce livre il y a très longtemps...j'avais 18 ans. J'ai été très impressionnée par les personnages et l'intrique. Il y avait une part de fantastique dans ce roman policier. Ce qui me frappe c'est qu'en le lisant le soir, dans la tranquillité, des frissons de peur parcouraient mon corps

J'ai intention de le relire en 2015...

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Date de sortie

La Chambre ardente

  • France : 1990-01-17 - Poche (Français)

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Note globale 8.8 / 10

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