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Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n’offrirait pas un meilleur cadre à son ennui…
Qu’a-t-on dit d’une vie lorsqu’on l’a simplement résumée ? Rien qui touche aux hasards qui l’ont tissée, à la vérité d’un être comme de ses inclinations. Jacob naît, vit, meurt. Que restera-t-il de lui, lorsqu’il aura disparu ? Des objets dispersés dans une chambre à coucher, indices de celui qu’il fut et qui reste une énigme…
Son appel était d'une tristesse extraordinaire. Pur de toute matérialité, de toute passion, lancé seul et sans réponse à travers le monde, et se brisant contre les rochers.
Un beau roman, très bien écrit. Les descriptions font remonter le temps pour nous transporter aux côtés des personnages. L'histoire traine toutefois un peu en longueur pour moi.
Je tiens à remercier les éditions Archipoche (et en particulier, Mylène Pagnat) pour l’envoi de ce service-presse.
Lorsqu’en avril, les éditions Archipoche proposaient plusieurs livres en service-presse, je me suis « risquée » à choisir un classique de la littérature anglaise d’une auteure que l’on ne présente plus, Virginia Woolf. J’aime connaître « mes classiques » et n’hésite d’ailleurs pas à parfois m’y plonger. N’ayant jamais ouvert un livre de cette auteure, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Même si Virginia Woolf est considérée comme l’une des auteures majeures de la fin du XIXème – début XXème siècle, je n’ai pas apprécié son livre. Je m’explique...
Tout d’abord, Virginia Woolf a un style d’écriture tout à fait particulier. Les phrases sont longues, voire très longues. J’avais l’impression qu’une fois une phrase terminée, j’en avais déjà oublié son début. Cela ne permet vraiment pas une lecture aisée. Lisant souvent dans les transports en commun, je n’ai pas toujours pu et su me concentrer pour me laisser envahir par le récit. C’est le genre de livre à découvrir dans un endroit feutré, à l’abri du monde extérieur. De plus, j’ai trouvé que l’écriture était trop mélancolique et trop suggérée à mon goût.
D’habitude, j’aime les auteurs qui prennent leur temps pour planter le décor et qui n’hésitent à miser sur des descriptions amples quant à leurs personnages ou à l’environnement (afin que le lecteur ait l’impression d’être lui-même au milieu du récit). Ici, le problème est que la vie du héros principal, Jacob, n’est que fragmentaire s’éparpillant sur des personnages qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus ou sur des lieux qui ombragent le personnage de Jacob. Après la lecture de ce livre, je ne parviens même pas à savoir résumer de ce qu’a été vraiment la vie de Jacob, comme a dû l’imaginer Virginia Woolf. Cette dernière nous en offre que des parcelles de vie, parfois très brèves et pas forcément de manière harmonieuse.
Malgré que j'ai peu apprécié ce livre (peut-être pas à juste titre), je ne ferai pas un trait sur les autres bouquins écrits par cette auteure. Je ne pense pas qu’il faut cantonner un artiste qu’à l’une de ses œuvres car cela serait trop réducteur. Toutefois, j’attendrai quand même un petit moment avant de réessayer. La période estivale n’est peut-être pas la plus propice pour m’y plonger car il est vrai que j’y apprécie des styles plus légers et moins sévères que ce titre « La chambre de Jacob » n’avait à offrir.
Par contre, mention spéciale pour la préface de ce livre par Joseph Vebret (auteur français qui dirige le « Salon littéraire », magazine en ligne consacré aux livres, j’avoue que je ne connaissais pas ce site mais certains articles m’ont déjà plu] qui offre un éclairage sur la vie et sur le parcours littéraire de Virginia Woolf. En seulement quelques pages, il a su me faire découvrir cette auteure d’une très belle façon.
Comme beaucoup de personnes ayant lu ce livre, mon avis est plutôt mitigé.
J'apprécie le style de l'auteur, mais je pense qu'il aurait besoin de plus de mesure, qu'il n'est pas assez bien dosé.
Le rendu général est tout de même assez harmonieux.
La façon dont est racontée la vie de Jacob en fait un livre interéssant, qui fait quand même réfléchir, mais qui nous donne aussi envie de ne pas le poser, de continuer et de le finir de suite!
Je pense que je vais réserver mon avis sur le style de Virginia Woolf en me basant sur un autre de ses livres, mais le rendu que j'ai de celui-ci reste tout de même positif.
Résumé
Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n’offrirait pas un meilleur cadre à son ennui…
Qu’a-t-on dit d’une vie lorsqu’on l’a simplement résumée ? Rien qui touche aux hasards qui l’ont tissée, à la vérité d’un être comme de ses inclinations. Jacob naît, vit, meurt. Que restera-t-il de lui, lorsqu’il aura disparu ? Des objets dispersés dans une chambre à coucher, indices de celui qu’il fut et qui reste une énigme…
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