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Sitôt qu’il eut appris l’échec de la tentative d’assassinat, Kluge contra les ordres de Stülpnagel, qui avait demandé de faire arrêter tous les membres des SS, de la Sûreté et de la Gestapo à Paris, limogea le général, dénonça ses actions à Keitel et félicita ensuite Hitler d’avoir survécu à une telle trahison

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Au QG de Hitler, il apparut vite que la tentative d’assassinat était le signal d’une insurrection militaire et politique contre le régime. En milieu d’après-midi, Hitler avait confié le commandement de l’armée de réserve à Himmler. Keitel avait informé les districts militaires de l’attentat contre le Führer, mais il avait ajouté qu’il vivait encore et qu’il ne fallait en aucun cas obéir aux ordres des conjurés.

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Il y eut trop d’incertitude, et trop d’hésitation. On avait tout fondé sur l’assassinat de Hitler. On avait tenu pour acquis que si Stauffenberg parvenait à faire exploser sa bombe, c’en serait fini de Hitler. Sitôt que cette prémisse fut contestée, puis infirmée, le coup d’État improvisé ne tarda pas à s’effondrer. En l’absence de confirmation de la disparition du Führer, l’élément crucial fut qu’il y avait trop de loyalistes, trop d’hésitants, trop de gens qui avaient beaucoup à perdre en prenant le parti des conjurés

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Sitôt terminée la réunion avec Keitel, Stauffenberg demanda où il pouvait se rafraîchir et changer de chemise. Il faisait chaud et sa demande n’avait rien de bien remarquable. Mais il devait faire vite. Haeften, qui portait la serviette contenant la bombe, le rejoignit dans le couloir. Une fois dans les toilettes, ils s’empressèrent de placer les détonateurs à retardement sur les deux engins explosifs qu’ils avaient apportés, d’un kilo chacun, avant de les remettre dans la serviette de Stauffenberg.

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Stauffenberg, qui avait donné un nouvel élan aux ardeurs fléchissantes de l’opposition, voulait frapper contre Hitler à la mi-novembre. Mais qui s’en chargerait ? Approché par Stauffenberg en octobre 1943, le colonel Stieff refusa. Il fallut différer la tentative. Le colonel Joachim Meichssner de l’état-major opérationnel de la Wehrmacht fut à son tour sollicité au printemps 1944, mais refusa lui aussi. Entre-temps, Stauffenberg avait été présenté au capitaine Axel Freiherr von dem Bussche, auquel son courage sur le terrain avait valu, entre autres décorations, la Croix de fer de première classe. La vue du massacre de plusieurs milliers de Juifs en Ukraine, au mois d’octobre 1942, l’avait marqué durablement et ouvert à l’idée de se débarrasser de Hitler et de son régime. Sollicité par Stauffenberg, il se dit prêt à sacrifier sa vie en lançant une grenade dégoupillée sur le Führer lorsqu’il visiterait une exposition de nouveaux uniformes

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Le déclenchement de « Walkyrie » posait deux problèmes. Le premier était que l’ordre devait venir du chef de l’armée de réserve. Il s’agissait du général Erich Fromm, né en 1888 dans une famille protestante avec de fortes traditions militaires. Grand, de tempérament réservé, il était très attaché à l’armée dans laquelle il voyait le garant du statut de puissance mondiale de l’Allemagne. Sans être un farouche partisan de Hitler, Fromm était soucieux de ménager la chèvre et le chou et ne voulait pas s’engager.

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Début septembre, Stauffenberg avait été présenté aux principaux animateurs de l’opposition. Pour autant qu’on puisse le déduire, son attitude politique, à compter du jour où il rejoignit la résistance, n’avait pas grand-chose à voir, sinon rien, avec celle des nationaux conservateurs – il avait presque du dédain pour les vues de Gœrdeler  – et était désormais plus proche de celles du « cercle de Kreisau ». À la différence de Tresckow, cependant, Stauffenberg était un homme d’action, un organisateur plus qu’un théoricien.

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Profitant de ses permissions à Berlin, Tresckow ne se lassait pas de relancer des plans d’action contre Hitler. En octobre, il fut affecté à la tête d’un régiment sur le front, loin de sa position jusque-là influente au QG du groupe d’armées centre. À la même époque, Kluge fut blessé dans un accident de la route et remplacé par le feld-maréchal Ernst Busch, partisan déclaré de Hitler, au point que toute tentative d’assassinat de ce côté- là pouvait désormais être exclue. Sur ce, Olbricht reprit l’idée, précédemment évoquée, mais jamais sérieusement envisagée, de déloger Hitler et de fomenter un coup d’État, non pas depuis l’armée du front, mais depuis le QG de l’armée de réserve, à Berlin. Trouver un assassin qui eût accès à Hitler avait été un gros problème. On en avait maintenant un sous la main

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Il y eut d’autres revers. Beck tomba gravement malade. Et Fritz-Dietlof Graf von der Schulenburg - ce juriste de formation avait d’abord eu des sympathies pour le nazisme et occupé diverses positions administratives haut placées au sein du régime, puis il était devenu l’agent de liaison entre l’opposition militaire et civile  – fut soumis à des interrogatoires, puis relâché.

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En 1944, lorsqu’ils finirent par passer à l’action, alors que l’invasion occidentale était consolidée et que l’Armée rouge approchait des frontières du Reich, les conjurés eux-mêmes reconnurent qu’ils avaient laissé passer l’occasion d’infléchir le cours de la guerre. L’une des âmes du complot, le général de division Henning von Tresckow, depuis fin 1943 chef d’état-major de la IIe armée de la section sud du front est, résumait les choses ainsi : « Ce n’est plus une affaire d’objectif pratique. Il s’agit de montrer au monde et à l’Histoire que le mouvement allemand de résistance, au risque de sa vie, a osé le coup décisif. Au regard de cela, tout le reste est indifférent. 

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