La châtelaine anglaise déménage
Auteur
- Déborah Devonshire (Écrivain)
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extrait
Dans un genre différent, le grand-père de mon mari et mon père seraient très surpris par les nouvelles normes en matière de logement à la campagne. Ils n'ont pas vécu assez longtemps pour assister à l'invasion des salles de bains, sans parler des doubles garages, du chauffage central et des toilettes en rez-de-chaussée. Les deux hommes me font penser à un vieil ami à moi qui m'a récemment invitée à chasser sur ses terres, dans le Gloucerstershire. Alors que nous traversions un bois, loin de tout, nous sommes tombés sur un cottage en ruines : il ne restait qu'un morceau de cheminée, quelques marches et un tas de pierres. Mon hôte a contemplé l'ensemble avec émotion puis m'a déclaré :
"C'est vraiment incroyable, tu sais, mais aujourd'hui tu ne trouverais personne qui accepterait de vivre dans un endroit pareil." (page 41)
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Date de sortie
La châtelaine anglaise déménage
- France : 2012-01-11 (Français)
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Résumé
Des six légendaires soeurs Mitford qui défrayèrent la chronique en Grande-Bretagne, les Français connaissaient surtout l’aînée, Nancy la romancière.
La petite dernière, Deborah, leur a été révélée avec bonheur en publiant Les Humeurs d'une châtelaine anglaise.Née en 1920 et surnommée « Neuf » par Nancy qui ne lui concédait que neuf ans d'âge mental, elle n'en est pas moins devenue duchesse de Devonshire et s'est rendue célèbre outre-Manche en restaurant Chatsworth, le Versailles anglais. Aujourd'hui veuve, elle a déménagé dans un délicieux presbytère sans rien perdre de cet humour qui chez les Mitford est génétique.Ce second recueil de Deborah, qui ressort en poche en même temps que paraissent ses mémoires (Duchesse à l’anglaise), aborde comme au fil d'une conversation amicale des sujets aussi divers que sa petite-fille mannequin Stella Tennant, la singulière espèce des intendants de domaines, l'hypocondrie des vieilles dames, la fermeture d'une petite poste champêtre, les messes commémoratives ou encore les séances de dédicace.
S'y ajoute le passionnant journal qu'elle a tenu lors de l'investiture puis des funérailles de son beau-frère, un certain John Kennedy.
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