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Extrait

Extrait ajouté par Rayathea 2015-11-18T22:49:06+01:00

[Quand il était méchant]

Elles poursuivirent leur promenade ensembles dans les jardins, cueillant des bouquets de jacinthes pour décorer la chapelle. Elles avaient presque rempli le panier quand elles entendirent le son caractéristique d'une voiture qui descendait l’allée.

-Je me demande qui cela peut-être, dit Charlotte, en se haussant sur la pointe des pieds, comme si cela pouvait effectivement l’aider à mieux voir la voiture.

-Je ne suis pas sûr, répondit Francesca.

Beaucoup de relations devaient arriver dans l’après-midi.

-Mon oncle Michael, peut-être.

Francesca sourit.

-Je l'espère.

-J'adore mon oncle Michael, dit Charlotte avec un soupir, et Francesca aurait presque ri, parce que le regard dans les yeux de sa nièce était celui qu'elle avait vu mille fois auparavant.

Les femmes adoraient Michael. Il semblait même que les petites filles de sept ans n'étaient pas à l'abri de son charme.

-Eh bien, il est très beau, souligna Francesca.

Charlotte haussa les épaules.

-Je suppose.

-Tu supposes ? Répondit Francesca, en essayant de ne pas sourire.

-Je l'aime parce qu'il me lance en l'air quand père ne regarde pas.

-Il aime contourner les règles.

Charlotte sourit.

-Je sais. C'est pourquoi je ne le dis pas à Père.

Francesca n'avait jamais pensé à Anthony comme à quelqu’un de particulièrement sévère, mais il était le chef de la famille depuis plus de vingt ans, et elle supposait que l'expérience lui avait donné un certain amour de l'ordre et des priorités.

Et il faut le dire, il avait toujours aimé se sentir responsable.

-Ce doit être notre secret, déclara Francesca, se penchant à l'oreille de sa nièce. Et quand tu souhaiteras venir nous rendre visite en Ecosse, n’hésite pas. Nous faisons des entorses aux règles tout le temps.

Les yeux de Charlotte devinrent énormes.

-Vous faites cela ?

-Parfois, nous prenons le petit déjeuner pour le souper.

-Brillant.

-Et nous marchons sous la pluie.

Charlotte haussa les épaules.

-Tout le monde marche sous la pluie.

-Oui, je suppose, mais parfois on danse.

Charlotte recula.

-Pourrais-je retourner avec vous en Ecosse ?

-C'est à tes parents de décider, chérie.

Francesca rit et prit la main de Charlotte.

-Mais nous pouvons danser maintenant.

-Ici ?

Francesca hocha la tête.

-Alors que tout le monde peut nous voir ?

Francesca regarda autour d’elles.

-Je ne vois personne qui nous observe. Et même s'il y avait quelqu’un, qui s'en soucie ?

Les lèvres de Charlotte se pincèrent, et Francesca pouvait pratiquement voir son esprit fonctionner.

-Pas moi ! Dit-elle, et elle lia son bras à celui de Francesca. Ensemble, elles dansèrent une petite gigue, suivie d'un quadrille écossais, se tordant et virevoltant jusqu'à ce qu'elles soient toutes les deux à bout de souffle.

-Oh, je souhaite qu'il pleuve !

Charlotte se mit à rire.

-Est-ce que ce serait vraiment amusant maintenant ?

-Oncle Michael ! Cria Charlotte, s’élançant vers lui.

-Et je suis instantanément oubliée, déclara Francesca avec un sourire désabusé.

Michael regarda vivement par-dessus la tête de Charlotte.

-Pas par moi, murmura-t-il.

-Tante Francesca et moi avons dansé, lui dit Charlotte.

-Je sais. Je vous ai vu de l'intérieur de la maison. J'ai particulièrement apprécié la nouvelle.

-Quelle nouvelle ?

Michael fit semblant d’avoir le regard confus.

-La nouvelle danse que vous faisiez.

-Nous ne faisions pas de nouvelle danse, répondit Charlotte, les sourcils froncés.

-Alors qu'est-ce c’était, celle qui impliquait que vous vous rouliez dans l'herbe ?

Francesca se mordit les lèvres pour s'empêcher de sourire.

-Nous sommes tombées, oncle Michael.

-Non !

-Si !

-C’était une danse vigoureuse, confirma Francesca.

-Vous deviez être exceptionnellement gracieuse, alors, parce vous sembliez plutôt l’avoir fait exprès.

-Non ! Nous ne l’avons pas fait exprès ! Déclara Charlotte avec enthousiasme. Nous sommes vraiment juste tombées. Par accident !

-Je suppose que je dois te crois, dit-il avec un soupir, mais seulement parce que je sais que tu es beaucoup trop digne de confiance pour mentir.

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