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— Oh, pour l’amour du ciel ! fit une voix depuis le seuil.

Tous deux tournèrent la tête. Colin, le frère d’Anthony, les regardait d’un air écœuré.

— Bonjour, Colin, le salua Anthony d’une voix crispée. Heureux de te voir.

Son frère se contenta de hausser un sourcil.

— Je suppose que c’est cela que tu cherches ?

Kate ravala une exclamation. Il brandissait le maillet noir.

— Comment as-tu…

Colin caressa l’extrémité émoussée du cylindre d’un geste presque tendre.

— Je ne peux parler que pour moi-même, bien sûr, dit-il avec un soupir d’aise, mais je crois que j’ai déjà gagné.

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[Quand il était méchant]

Elles poursuivirent leur promenade ensembles dans les jardins, cueillant des bouquets de jacinthes pour décorer la chapelle. Elles avaient presque rempli le panier quand elles entendirent le son caractéristique d'une voiture qui descendait l’allée.

-Je me demande qui cela peut-être, dit Charlotte, en se haussant sur la pointe des pieds, comme si cela pouvait effectivement l’aider à mieux voir la voiture.

-Je ne suis pas sûr, répondit Francesca.

Beaucoup de relations devaient arriver dans l’après-midi.

-Mon oncle Michael, peut-être.

Francesca sourit.

-Je l'espère.

-J'adore mon oncle Michael, dit Charlotte avec un soupir, et Francesca aurait presque ri, parce que le regard dans les yeux de sa nièce était celui qu'elle avait vu mille fois auparavant.

Les femmes adoraient Michael. Il semblait même que les petites filles de sept ans n'étaient pas à l'abri de son charme.

-Eh bien, il est très beau, souligna Francesca.

Charlotte haussa les épaules.

-Je suppose.

-Tu supposes ? Répondit Francesca, en essayant de ne pas sourire.

-Je l'aime parce qu'il me lance en l'air quand père ne regarde pas.

-Il aime contourner les règles.

Charlotte sourit.

-Je sais. C'est pourquoi je ne le dis pas à Père.

Francesca n'avait jamais pensé à Anthony comme à quelqu’un de particulièrement sévère, mais il était le chef de la famille depuis plus de vingt ans, et elle supposait que l'expérience lui avait donné un certain amour de l'ordre et des priorités.

Et il faut le dire, il avait toujours aimé se sentir responsable.

-Ce doit être notre secret, déclara Francesca, se penchant à l'oreille de sa nièce. Et quand tu souhaiteras venir nous rendre visite en Ecosse, n’hésite pas. Nous faisons des entorses aux règles tout le temps.

Les yeux de Charlotte devinrent énormes.

-Vous faites cela ?

-Parfois, nous prenons le petit déjeuner pour le souper.

-Brillant.

-Et nous marchons sous la pluie.

Charlotte haussa les épaules.

-Tout le monde marche sous la pluie.

-Oui, je suppose, mais parfois on danse.

Charlotte recula.

-Pourrais-je retourner avec vous en Ecosse ?

-C'est à tes parents de décider, chérie.

Francesca rit et prit la main de Charlotte.

-Mais nous pouvons danser maintenant.

-Ici ?

Francesca hocha la tête.

-Alors que tout le monde peut nous voir ?

Francesca regarda autour d’elles.

-Je ne vois personne qui nous observe. Et même s'il y avait quelqu’un, qui s'en soucie ?

Les lèvres de Charlotte se pincèrent, et Francesca pouvait pratiquement voir son esprit fonctionner.

-Pas moi ! Dit-elle, et elle lia son bras à celui de Francesca. Ensemble, elles dansèrent une petite gigue, suivie d'un quadrille écossais, se tordant et virevoltant jusqu'à ce qu'elles soient toutes les deux à bout de souffle.

-Oh, je souhaite qu'il pleuve !

Charlotte se mit à rire.

-Est-ce que ce serait vraiment amusant maintenant ?

-Oncle Michael ! Cria Charlotte, s’élançant vers lui.

-Et je suis instantanément oubliée, déclara Francesca avec un sourire désabusé.

Michael regarda vivement par-dessus la tête de Charlotte.

-Pas par moi, murmura-t-il.

-Tante Francesca et moi avons dansé, lui dit Charlotte.

-Je sais. Je vous ai vu de l'intérieur de la maison. J'ai particulièrement apprécié la nouvelle.

-Quelle nouvelle ?

Michael fit semblant d’avoir le regard confus.

-La nouvelle danse que vous faisiez.

-Nous ne faisions pas de nouvelle danse, répondit Charlotte, les sourcils froncés.

-Alors qu'est-ce c’était, celle qui impliquait que vous vous rouliez dans l'herbe ?

Francesca se mordit les lèvres pour s'empêcher de sourire.

-Nous sommes tombées, oncle Michael.

-Non !

-Si !

-C’était une danse vigoureuse, confirma Francesca.

-Vous deviez être exceptionnellement gracieuse, alors, parce vous sembliez plutôt l’avoir fait exprès.

-Non ! Nous ne l’avons pas fait exprès ! Déclara Charlotte avec enthousiasme. Nous sommes vraiment juste tombées. Par accident !

-Je suppose que je dois te crois, dit-il avec un soupir, mais seulement parce que je sais que tu es beaucoup trop digne de confiance pour mentir.

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— Elle ne connaîtra jamais papa, murmura Daphné.

— Non, dit Violet. Elle ne le connaîtra pas. Personne ne parla pendant un moment. Puis Francesca – la petite Francesca – lança :

— Nous, on peut lui raconter.

Violet laissa échapper un sanglot. Elle n’avait pas pleuré une seule fois devant ses enfants, et réservait ses larmes à l’intimité de sa chambre. À cet instant, cependant, elle ne put les retenir.

— Je pense… je pense que c’est une merveilleuse idée, Francesca. Avec un sourire jusqu’aux oreilles, Francesca grimpa sur le lit et se tortilla jusqu’à être douillettement installée contre le flanc droit de sa mère. Eloïse l’imita, puis Daphné, et toutes trois observèrent le nouveau membre de la famille Bridgerton.

— Papa était très grand, commença Francesca.

— Pas si grand que ça, nuança Eloïse. Benedict est plus grand.

— Il était grand, reprit Francesca, et il souriait beaucoup.

— Il nous portait sur ses épaules, déclara à son tour Daphné, dont la voix se mit à trembler. Jusqu’à ce qu’on devienne trop grandes.

— Et il riait, dit Eloïse. Il adorait rire. Il avait vraiment le plus beau rire, notre papa…

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Il est plus facile de mentir à mille personnes qu’à une seule.

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Oh non, c’était impossible ! Aucun homme ne tombait amoureux au point d’en oublier ses préférences en matière de thé. On était en Angleterre, bonté divine, et il était question de thé !

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— Bien joué ! s’écria Pénélope en battant des mains.

— J’ai dit : pas d’encouragements, grommela Anthony.

Personne n’était donc plus capable de respecter les instructions ?

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— Bonjour, tout le monde, lança Pénélope en les rejoignant.

— Pas d’encouragements, l’avertit Anthony. Pénélope battit des paupières, déconcertée.

— Je vous demande pardon ?

— Et en aucun cas, poursuivit Anthony – parce que, vraiment, quelqu’un devait s’assurer que le jeu conserve une certaine intégrité –, vous ne devez vous trouver à moins de dix pas de votre mari. Pénélope regarda Colin, hocha neuf fois la tête tandis qu’elle évaluait la distance qui les séparait, puis recula d’un pas.

— Il n’y aura pas de triche, insista Anthony.

— Du moins, pas de nouveau genre de triche, précisa Simon. Les techniques de triche précédemment employées sont autorisées.

— Puis-je parler avec mon mari pendant le match ? hasarda Pénélope.

— Non ! s’exclamèrent trois voix tonitruantes.

— Vous remarquerez que je n’ai pas fait d’objection, intervint Simon.

— Comme je l’ai dit, déclara Daphné, qui le bouscula légèrement pour aller inspecter un arceau, tu n’es pas né dans cette famille.

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Aux yeux d’Anthony, il existait peu d’instants aussi délicieux que lorsque l’on parvenait à battre sa femme à plate couture. Cela dépendait de la femme, bien sûr, mais comme il avait choisi d’épouser une femme suprêmement intelligente et pleine d’esprit, ces instants dont il jouissait étaient sans doute plus délicieux que chez la plupart des hommes.

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Après avoir réfléchi un instant, M. Bridgerton se laissa tomber sur la chaise voisine de celle de Violet.

— Je ne crois pas vous avoir vue depuis mes dix ans.

Violet fouillait toujours dans sa mémoire. Le jeune homme lui coula un regard oblique, puis il lui adressa un nouveau sourire.

— Je vous ai eue avec ma bombe à farine.

— C’était vous ! s’exclama-t-elle.

M. Bridgerton sourit de plus belle.

— Maintenant, vous vous rappelez.

— J’avais oublié votre nom.

— Je suis froissé.

Violet se tourna sur sa chaise, souriant malgré elle.

— J’étais tellement furieuse…

— Vous auriez dû voir votre tête, s’esclaffa-t-il.

— Je ne risquais pas de voir quoi que ce soit, j’avais de la farine plein les yeux.

— J’ai été surpris que vous ne cherchiez pas à vous venger.

— J’ai essayé, avoua-t-elle. Mais mon père s’est interposé.

Il secoua la tête, comme s’il avait lui-même rencontré ce genre d’obstacle frustrant.

— J’espère que c’était grandiose.

— Si je me souviens bien, cela impliquait une tourte. Ma vengeance aurait été éclatante.

— Une tourte aux fraises ? demanda-t-il, un sourcil haussé.

— Aux mûres, répondit-elle d’une voix que ce simple souvenir rendait diabolique.

— Encore mieux.

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— Il t’aime bien, probablement, poursuivit-il. Le jeune Bridgerton, précisa-t-il, comme si c’était nécessaire.

Violet ne put retenir une exclamation étouffée.

— Sûrement pas.

— Peut-être pas, convint son père. Peut-être qu’il est simplement horrible. Mais il te trouve sans doute jolie. Les garçons se conduisent ainsi quand ils trouvent une fille jolie. Et tu sais que je te trouve exceptionnellement jolie.

— Vous êtes mon père, rétorqua-t-elle.

Et tout le monde savait que les pères étaient censés trouver leur fille jolie.

— Je vais te dire ce que nous allons faire, reprit-il en s’inclinant pour lui effleurer le menton. Si ce jeune Bridgerton… comment s’appelle-t-il, déjà ?

— Edmund.

— Edmund, oui, bien sûr. Si cet Edmund Bridgerton t’embête de nouveau, j’irai le voir personnellement pour défendre ton honneur.

— Un duel ? s’exclama Violet avec un ravissement horrifié.

— À mort, confirma son père. Ou peut-être, un simple savon. Parce que je préférerais ne pas être envoyé à la potence pour avoir transpercé un garçon de neuf ans.

— Dix, corrigea Violet.

— Dix. Tu sembles en savoir long sur le jeune M. Bridgerton.

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