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Sur ces mots, il passa devant elle et se faufila jusqu'au banc où elle avait caché l'enveloppe.

— Colin ! lança-t-elle avec véhémence tout en s'élançant à sa suite. Non !

Il sortit l'enveloppe du sac dans lequel elle était cachée, mais ne la regarda pas tout de suite.

— Voulez-vous me dire ce dont il s'agit ? s'enquit- il. Voulez-vous me le dire avant que je l'ouvre ?

— Non ! s'écria-t-elle d'une voix brisée.

Le cœur de Colin se serra devant le regard perdu de Pénélope.

— S'il vous plaît, le supplia-t-elle. Rendez-la-moi.

Puis, comme il ne bougeait pas, se contentant de la fixer d'un regard menaçant, elle murmura :

— Elle est à moi. C'est un secret. 

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— Je pensais que vous aviez confiance en moi, reprit Pénélope. Que vous voyiez au-delà de mon apparence de vilain petit canard.

Le visage de Pénélope lui était si familier, songea-t-il. Il l'avait vu des milliers de fois, et pourtant, jusqu'à ces derniers jours, il n'aurait pu affirmer qu'il le connaissait réellement. Se serait-il souvenu qu'elle avait une petite tache de naissance près du lobe de l'oreille gauche? Avait-il jamais remarqué l'éclat lumineux de son teint ? Et les pépites d'or fin qui parsemaient ses iris bruns, tout près des pupilles ?

Comment avait-il pu la faire si souvent danser sans jamais s'apercevoir que sa bouche était large, pulpeuse et faite pour les baisers ?

Lorsqu'elle était nerveuse, elle s'humectait les lèvres. Il l'avait vue faire l'autre jour. Elle l'avait forcément déjà fait depuis douze ans qu'il la connaissait, mais ce n'était que maintenant que la seule vue de la pointe de sa langue éveillait en lui un désir irrépressible.

— Vous n'êtes pas un vilain petit canard, protesta-t-il d'une voix basse et vibrante.

Elle écarquilla les yeux.

Il murmura :

— Vous êtes belle.

— Non, fit-elle dans un souffle. Ne dites pas des choses que vous ne pensez pas.

Il enfonça les doigts dans ses épaules.

— Vous êtes belle, répéta-t-il. J'ignore comment... J'ignore quand...

Il lui effleura les lèvres des doigts, son souffle les enveloppant d'une caresse brûlante.

— ... mais vous l'êtes devenue.

Il se pencha vers elle et scella ses paroles d'un baiser lent, presque respectueux. 

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Il tourna la tête vers la porte.

— Bon sang, elle vient, cette collation ?

— Tu arrives tout juste, lui rappela Éloïse. Un peu de patience !

— Et moi qui prenais Wickham pour un magicien capable de faire apparaître un plateau de victuailles d'un claquement de doigts, maugréa-t-il.

— Monsieur est servi ! annonça alors le majordome, qui venait d'entrer dans la pièce, un plateau entre les mains.

— Vous voyez ? triompha Colin en haussant les sourcils. Je vous l'avais dit.

— Pourquoi, demanda Pénélope, ai-je la fâcheuse impression que je risque de vous entendre prononcer ces paroles bien trop souvent à l'avenir?

— Parce que c'est le cas, répliqua Colin en la gratifiant d'un sourire espiègle. Vous apprendrez bientôt que j'ai presque toujours raison.

— Oh, pitié ! grogna Éloïse.

— Je pourrais bien devoir me montrer solidaire d’Eloïse sur ce point, déclara Pénélope.

— Contre votre mari ?

Il posa une main sur son cœur (tandis que l'autre se tendait vers un sandwich).

— Je suis blessé.

— Vous n'êtes pas encore mon mari. Colin se tourna vers Éloïse.

— Le chaton a des griffes ! Eloïse arqua un sourcil amusé.

— Tu ne l'avais pas remarqué avant de la demander en mariage ?

— Bien sûr que si, mais je ne pensais pas qu'elle les utiliserait contre moi.

Sur ce, il jeta à Pénélope un regard si brûlant, si possessif qu'elle en fut chavirée.

— Eh bien, annonça Éloïse en se levant abruptement, je crois que je vais accorder aux futurs mariés quelques instants d'intimité.

— Comme c'est attentionné de ta part, murmura Colin.

Eloïse le regarda, un sourire moqueur aux lèvres.

— Tes désirs sont des ordres, mon cher frère. Ou plutôt, ajouta-t-elle d'un air hautain, ceux de Pénélope.

Colin se leva et se tourna vers sa fiancée.

— On dirait que je suis descendu d'un cran dans la hiérarchie, non ?

Pénélope dissimula un sourire derrière sa tasse.

— J'ai pour principe de ne pas interférer dans une querelle entre Bridgerton, déclara-t-elle.

— Oh, oh ! fit Éloïse. Tu ne garderas pas longtemps ta neutralité, je le crains, future madame Bridgerton. De plus, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, si tu appelles cela une querelle, attends de nous voir en pleine forme.

— Tu veux dire que je n'ai encore rien vu ? risqua Pénélope.

Éloïse et Colin secouèrent la tête d'un air extrêmement inquiétant.

Allons, bon ! songea-t-elle, alarmée.

— Y a-t-il quelque chose dont je doive être informée ? reprit-elle.

Colin lui adressa un sourire carnassier.

— Trop tard.

Pénélope lança à Éloïse un regard éperdu, mais celle-ci se contenta de rire et quitta le petit salon en refermant avec soin la porte derrière elle.

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— Combien vous a-t-il promis pour ne pas le laisser seul avec moi ?

Pénélope éclata de rire.

— Veuillez m'excuser, hoqueta-t-elle en se couvrant les lèvres de la main, confuse.

— Oh, non, riez donc ! l'encouragea Colin. Vous m'avez déjà tellement aidé.

— Vous n'êtes pas obligé de me donner les vingt livres, dit-elle.

— Je n'en avais pas l'intention.

— Vingt livres, c'est tout? s'offusqua lady Danbury. J'aurais pensé que j'en valais un peu plus !

Colin haussa les épaules.

— Je suis le fils cadet. Toujours à court d'argent, hélas !

— Allons donc, vos poches sont aussi garnies que celles de trois comtes réunis, l'accusa lady Danbury.

Puis, après un instant de réflexion, elle nuança :

— Bon, peut-être pas des comtes, mais des vicomtes, et des barons, assurément.

Colin lui adressa un sourire neutre.

— N'est-il pas inconvenant de parler d'argent en public ?

Lady Danbury laissa échapper un son dont Colin n'aurait su dire s'il s'agissait d'un sifflement ou d'un gloussement, avant de rétorquer :

— C'est toujours inconvenant de parler d'argent, en public ou pas, mais à mon âge, on peut faire presque tout ce que l'on veut.

— Je me demande, intervint Pénélope, pensive, ce que l'on ne peut pas faire à votre âge.

Lady Danbury se tourna vers elle.

-Plaît-il?

— Vous avez dit que l'on pouvait faire presque tout ce que l'on voulait.

La vieille dame la considéra d'un air incrédule, avant de sourire. Colin s'aperçut que lui aussi souriait.

— Elle me plaît, déclara lady Danbury en se tournant vers lui, tout en désignant Pénélope comme si elle était une statue à vendre. Vous l'ai-je dit?

— Je crois, oui, murmura-t-il.

Le visage sévère, lady Danbury s'adressa de nouveau à Pénélope :

— Je pense que je ne pourrais pas me disculper d'une accusation de meurtre, mais à part cela, je ne vois rien d'autre.

Pénélope et Colin éclatèrent de rire en même temps.

— Eh bien ? s'étonna la vieille dame. Qu'y a-t-il de si drôle ?

— Rien, hoqueta Pénélope.

Quant à Colin, il ne pouvait même pas articuler un mot.

— À d'autres ! répliqua lady Danbury. Je ne m'en irai pas d'ici, et je vous harcèlerai toute la nuit tant que vous ne m'aurez pas dit la vérité. Croyez-moi, ce n'est pas ainsi que vous souhaitez passer votre soirée.

Pénélope essuya une larme.

— Je venais juste de lui dire, expliqua-t-elle en désignant Colin, qu'il pourrait probablement se disculper d'une accusation de meurtre.

— Tiens donc ? murmura lady Danbury en tapotant le parquet de sa canne d'un air pensif. Eh bien, figurez-vous que je pense que vous avez raison. Je ne crois pas que Londres ait jamais vu un homme plus charmeur.

Colin arqua un sourcil.

— Comment se fait-il que je n'arrive pas à prendre cela comme un compliment, lady Danbury ?

— Bien sûr que c'est un compliment, âne bâté !

— Contrairement à « âne bâté », qui en est clairement un, ajouta-t-il à l'adresse de Pénélope.

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Cher lecteur,

C'est avec une nostalgie inattendue que j'écris ces mots. Après onze années consacrées à tenir la chronique des faits et gestes de la bonne société, votre dévouée chroniqueuse pose définitivement sa plume.

Bien que le défi de lady Danbury ait sans doute été à l'origine de cette décision, en vérité, le blâme ne repose pas (entièrement) sur les épaules de la comtesse. Ce journal est devenu fastidieux depuis quelque temps, moins satisfaisant à rédiger, et peut-être moins amusant à lire. Votre chroniqueuse a besoin de changement. Comment s'en étonner ? Onze ans, cela fait beaucoup.

En toute franchise, le renouveau de curiosité envers l'identité de votre dévouée chroniqueuse est devenu inquiétant. Les amis se méfient de leurs amis, les frères de leurs sœurs, tout cela dans le vain espoir de résoudre un mystère insoluble. En outre, les enquêtes et filatures menées par le beau monde ont fini par se révéler positivement dangereuses. Après l'entorse de lady Blackwood, la blessure de la semaine revient apparemment à Hyacinthe Bridgerton, qui a récolté des contusions sans gravité lors de la soirée de samedi à la résidence londonienne de lord et lady Riverdale. (Il n 'a pas échappé à l'attention de votre dévouée chroniqueuse que lord Riverdale est le neveu de lady Danbury.) Mlle Hyacinthe devait suspecter l'un des invités, car elle s'est blessée en tombant dans la bibliothèque après que la porte en a été ouverte alors qu'elle y appuyait l'oreille. 

On écoute aux portes, on pourchasse les livreurs... et ce ne sont là que les événements dont nous avons été informée. À quoi la bonne société londonienne en est-elle réduite? Votre dévouée chroniqueuse vous donne sa parole, cher lecteur, que pas une fois en onze ans elle n'a écouté aux portes. Tous les potins relatés dans ces colonnes ont été portés à sa connaissance par des moyens honnêtes, sans autres ruses que des yeux pour voir et des oreilles pour entendre.

Je te dis au revoir, Londres ! Cela a été un plaisir de te servir.

La Chronique mondaine de lady Whistledown, le 19 avril 1824

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Il y eut quelques applaudissements tandis que Cressida s'avançait d'un pas et saluait l'assemblée d'un hochement de tête altier. Elle attendit que le silence se fasse de nouveau, puis déclara :

— Mesdames et messieurs, merci infiniment de vous soustraire quelques instants à vos réjouissances pour me prêter attention.

— Venez-en au fait ! cria quelqu'un, probablement l'homme qui avait souhaité le bonsoir au comte.

Cressida ignora l'interruption.

— Je suis parvenue à la conclusion que je ne pouvais plus continuer cette duperie qui dure depuis onze ans.

Un brouhaha s'éleva dans la salle. Tous savaient ce qu'elle allait dire, mais personne ne pouvait croire que ce soit vrai.

— Par conséquent, poursuivit Cressida, dont la voix allait crescendo, j'ai décidé de révéler mon secret. Mesdames et messieurs, je suis lady Whistledown.

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Prologue

Le 6 avril de l'année 1812 - deux jours exactement avant son seizième anniversaire -, Pénélope Featherington tomba amoureuse.

En un mot, l'expérience fut exaltante. Le monde trembla. Le cœur de Pénélope fit des bonds. Elle eut le souffle coupé. Et, nota-t-elle avec une certaine satisfaction, le monsieur en question - un certain Colin Bridgerton - ressentit exactement les mêmes transports... le côté sentimental mis à part.

En effet, il ne tomba - hélas ! - pas amoureux d'elle en 1812, ni en 1813, 1814, 1815... Diable! Non plus que dans les années 1816 à 1822, et assurément pas en 1823, qu'il passa presque en totalité à l'étranger. Cependant, pour lui aussi, la terre trembla, son cœur bondit, et Pénélope sut sans l'ombre d'un doute qu'il avait eu le souffle coupé. Une bonne dizaine de secondes.

Comme il arrive en général à un homme qui fait «ne chute de cheval.

Voilà comment cela s'était passé.

Pénélope se promenait dans Hyde Park avec sa mère et ses deux sœurs aînées lorsqu'elle avait senti le sol vibrer sous ses pas (voir plus haut le passage au sujet du tremblement de terre). Sa mère ne prêtant pas attention à elle - c'était souvent le cas -, Pénélope s'était éloignée discrètement pour voir ce qui se passait. Les dames Featherington étaient en grande conversation avec la vicomtesse Bridgerton et sa fille Daphné, qui venait de commencer sa deuxième saison à Londres, aussi avaient-elles superbement ignoré le roulement de tonnerre. Les Bridgerton étaient des gens qui comptaient, et on ne négligeait pas une conversation avec eux.

Ayant contourné un arbre au fût particulièrement épais, Pénélope aperçut deux cavaliers qui venaient dans sa direction, chevauchant à bride abattue - ou quelle que soit l'expression consacrée pour désigner ces inconscients qui, une fois juchés sur une monture, oublient toute notion de confort et de sécurité. Le cœur de Pénélope cogna sourdement dans sa poitrine. (Il aurait été bien difficile à la jeune fille de conserver un pouls paisible devant le fougueux spectacle qui s'offrait à elle, et, en outre, cela lui permettrait par la suite d'affirmer que son cœur avait fait un bond le jour où elle était tombée amoureuse.)

Soudain, par l'un de ces inexplicables caprices du destin, une bourrasque avait emporté son bonnet (dont elle avait, au grand dam de sa mère, à peine noué les rubans, ces derniers lui irritant la peau), l'avait soulevé dans les airs et hop ! l'avait plaqué sur le visage de l'un des deux cavaliers.

Pénélope avait laissé échapper un hoquet de surprise (le fameux souffle coupé), puis l'homme était tombé de sa monture, s'abattant de manière fort peu élégante dans une flaque de boue.

Sans réfléchir, elle s'était précipitée vers lui en poussant un cri censé exprimer son inquiétude quant à son bien-être, cri qui, elle le craignait, s'était transformé en un glapissement étranglé. Bien entendu, il allait être furieux contre elle. Après tout, il était, par sa faute, tombé de cheval et se retrouvait couvert de boue - deux mésaventures à même de mettre n'importe quel gentleman de sale humeur. Pourtant, après qu'il se fut relevé en époussetant ce qui pouvait l'être de ses vêtements, il ne s'était pas fâché contre elle. Il ne lui avait pas fait la moindre remarque désobligeante. Il n'avait pas crié. Il n'avait même pas froncé les sourcils.

Il avait ri.

Il avait ri.

Pénélope n'avait pas une grande expérience en matière de rire masculin, et le peu qu'elle avait connu n'avait pas été très plaisant. Cependant, les yeux de l'inconnu - d'un vert intense - brillaient d'amusement tandis qu'il essuyait une malencontreuse tache de boue sur sa joue tout en déclarant :

— Eh bien, ce n'était pas très bien joué de ma part, n'est-ce pas ?

C'est à cet instant que Pénélope était tombée amoureuse.

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— Aurais-tu entendu mon estomac gargouiller depuis le hall ?

— Depuis l'autre côté de la ville, j'en ai peur, s'esclaffa Daphné. Savais-tu que lorsqu'il y a de l'orage, David demande si c'est parce qu'oncle Colin a faim ?

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Il se lissa les cheveux, puis :

— Suis-je présentable?

— Oui, mentit Pénélope.

En vérité, il était un peu rouge, ses lèvres étaient gonflées, et sa coiffure ne ressemblait, de près ou de loin, à aucun style identifiable.

   Parfait

Il sauta de l'attelage et tendit la main à Pénélope.

— Vous venez avec moi? demanda-t-elle.

Il la regarda comme si elle avait soudain perdu la raison.

— Bien entendu !

Elle ne bougea pas. Elle était si surprise par son attitude que ses jambes ne lui obéissaient plus. Il n'avait aucune raison de l'escorter jusqu'à l'intérieur de la maison. Les usages ne l'exigeaient nullement et …

— Bonté divine, Pénélope, s impatienta-t-il en lui attrapant la main et en la forçant à descendre. Vous voulez m'épouser, oui ou non ? 

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-Je n'avais pas mesuré combien vous vous inquiétiez du qu'en-dira-t-on.

-Je ne m'en soucie pas, rétorqua-t-il. Enfin, pas trop. Et ceux qui affirment y être totalement indifférents sont des menteurs et des hypocrites.

Pénélope était plutôt de son avis, mais elle était surprise qu'il l'admette. D'ordinaire, les hommes aimaient prétendre qu'ils se moquaient de l'opinion d'autrui, et qu'elle ne les affectait en rien.

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