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[Le Vicomte qui m'aimait]

-Y a-t-il une chance que vous soyez capable de vous abstenir de blasphémer en compagnie des dames ? Demanda Simon, le Duc de Hastings, le mari de Daphné.

-Ce n’est pas une dame, grommela Anthony. C’est ma soeur.

-C’est ma femme.

Anthony sourit.

-C’était d’abord ma soeur.

Simon se tourna vers Kate, qui tapait son maillet vert contre l’herbe, dont-elle avait dit être satisfaite, mais Anthony la connaissait bien.

-Comment, demanda t-il, arrivez-vous à le supporter ?

Elle haussa les épaules.

-C'est un talent que peu de personnes possèdent.

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[Quand il était méchant]

Violet courut dans le hall -vraiment, à son âge!- et poussa la porte d'entrée de sorte qu'elle pouvait attendre la voiture. La voiture de Francesca était presque là, elle fit un dernier tour complet sur le perron, de sorte que l'une des portes se retrouva face à la maison.

Violet pouvait voir Michael à travers la fenêtre. Il fit un geste. Elle s’illumina.

-Oh, vous m'avez manqué ! Dit-elle en se précipitant vers lui comme il descendait de la voiture. Vous devez promettre de ne jamais attendre si longtemps pour revenir.

-Comme si je pouvais vous refuser quoi que ce soit, dit-il, se penchant pour embrasser sa joue.

Il se tourna alors, tenant le bras de Francesca pour l’aider à descendre.

Violet embrassa sa fille, puis recula pour la regarder. Frannie était...

Rayonnante.

Elle était positivement rayonnante.

-Vous m’avez manqué, mère, dit-elle.

Violet aurait répondu, mais elle se trouva inopinément étranglée. Elle sentit ses lèvres se serrer, puis se contracter dans les coins, comme elle luttait pour contenir ses larmes. Elle ne savait pas pourquoi elle était si émotive. Oui, cela faisait plus d'un an, mais n'était-elle pas partie 342 jours auparavant ?

Ce n'était pas tellement différent.

-J'ai quelque chose pour vous, dit Francesca, et Violet aurait juré que ses yeux brillaient, aussi.

Francesca se retourna vers la voiture et tendit les bras. Une femme de chambre apparut dans l'embrasure, tenant une sorte de paquet, qu'elle remit ensuite à sa maîtresse.

Violet eut le souffle coupé. Mon Dieu, cela ne pouvait pas être...

-Mère, dit doucement Francesca, berçant doucement le précieux paquet, voici John.

Les larmes, qui avait attendu patiemment dans les yeux de Violet, commencèrent à rouler.

-Frannie, murmura t-elle, en prenant le bébé dans ses bras, pourquoi ne me l’as-tu pas dit ?

Et Francesca -son affolante et impénétrable troisième fille- dit :

-Je ne sais pas.

-Il est beau, dit Violet, ne se souciant pas qu'elle avait été maintenue dans l'obscurité. Elle ne se souciait de rien d’autre pour le moment, que du garçon minuscule dans ses bras, les yeux levés vers elle avec une expression incroyablement sage.

-Il a tes yeux, dit Violet, en regardant Francesca.

Frannie hocha la tête, et son sourire était presque ridicule, comme si elle n'arrivait pas à y croire.

-Je sais.

-Et ta bouche.

-Je pense que vous avez raison.

-Et ton… oh, je pense qu'il a ton nez aussi.

-On me dit, dit Michael d'une voix amusée, que j'ai été impliqué dans sa création, aussi, mais je n'ai encore vu aucune preuve.

Francesca le regarda avec tant d'amour que cela coupa presque le souffle de Violet.

-Il a votre charme, dit-elle.

Violet se mit à rire, et à rire encore. Il y avait trop de bonheur en elle, elle ne pouvait pas le garder à l’intérieur.

-Je pense qu'il est temps de présenter ce petit bonhomme à sa famille, dit-elle. N'est-ce pas ?

Francesca tendit les bras pour prendre le bébé, mais Violet se détourna.

-Pas encore, dit-elle.

Elle voulait le tenir encore un peu. Peut-être jusqu'à mardi.

-Mère, je pense qu'il pourrait avoir faim.

Violet prit une expression espiègle.

-Il te le fera savoir.

-Mais…

-Je sais une chose ou deux au sujet des bébés, Francesca Bridgerton Stirling.

Violet sourit à John.

-Ils adorent leur grand-maman, par exemple.

Il se mit à gargouiller puis à roucouler, puis sourit.

-Viens avec moi, mon petit, murmura t-elle, j'ai tellement de choses à te dire.

Et derrière elle, Francesca se tourna vers Michael et lui dit :

-Penses-tu que nous allons pouvoir le récupérer durant notre visite ?

Il secoua la tête, puis ajouta :

-Ça va nous donner plus de temps pour donner une soeur à ce petit bonhomme.

-Michael !

-Écoute cet homme, lui dit Violet, sans se donner la peine de se retourner.

-Mon Dieu, murmura Francesca.

Mais elle écouta.

Et elle profita

Et neuf mois plus tard, elle dit bonjour à Janet Helen Stirling.

Qui ressemblait exactement à son père.

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— Où est Edwina ? demanda Colin avec impatience, les yeux fixés sur la maison.

— Elle arrive, assura Kate. Elle finissait son petit déjeuner.

— Elle retarde le match, observa Daphné.

— Ma sœur ne partage pas notre dévotion pour ce jeu, riposta Kate.

— Elle nous prend pour des fous ?

— Plus ou moins.

— En tout cas, elle est gentille de venir chaque année, assura Daphné.

— C’est la tradition ! aboya Anthony.

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[Le Vicomte qui m'aimait]

-Kaaaaaaaaaaate !

Kate leva les yeux de son livre.

-Kaaaaaaaaaaate !

Elle essaya d’évaluer le temps. Après avoir entendu hurler son nom pendant quinze ans, en grande partie de la même façon, elle était devenue tout à fait compétente pour évaluer le temps entre le premier rugissement et l'apparition de son mari.

Ce n’était pas un calcul aussi simple qu’il y paraissait. Il y avait le lieu à prendre en considération, selon si elle se trouvait à l'étage ou en bas, visible de la porte, et ainsi de suite, et ainsi de suite.

Puis il fallait ajouter les enfants. Étaient-ils à la maison ? Sur son passage ? Ils le ralentiraient certainement, peut-être même pendant une minute entière, et…

-Toi !

Kate cligna des yeux avec surprise. Anthony était à la porte, haletant avec effort et il la fixait avec un degré surprenant d’animosité.

-Où est-il ? Demanda t-il.

Eh bien, peut-être pas si surprenant.

Elle cligna des yeux impassibles.

-Veux-tu t’asseoir ? Demanda t-elle. Tu as l'air un peu surmené.

-Kate ...

-Tu n’es plus aussi jeune qu’avant, dit-elle avec un soupir.

-Kate ...

Le son avait monté.

-Je peux sonner pour le thé, dit-elle doucement.

-Il était verrouillé, grogna t-il. Mon bureau était verrouillé.

-En es-tu certain ? Murmura-t-elle.

-Moi seul ai la clé.

-Crois-tu ?

Ses yeux s’agrandirent.

-Qu'as-tu fait ?

Elle ouvrit une page, même si elle n’avait pas l’intention de lire une ligne.

-Quand ?

-Qu'est-ce que tu veux dire par quand ?

-Je veux dire…

Elle fit une pause, parce que ce n'était pas un moment à laisser passer sans se réjouir intérieurement.

-Quand. Ce matin ? Ou le mois dernier ?

Il lui fallut un moment. Pas plus d'une seconde ou deux, mais c'était juste assez longtemps pour que Kate puisse voir son expression, passer de la confusion à la suspicion et à l'indignation.

Il était magnifique. Enchanteur. Délicieux. Elle aurait bien ri avec lui, mais cela ne ferait qu'encourager un autre mois de "double labeurs, de troubles et de blagues", et elle venait juste d’obtenir un répit.

-Tu as fait une clé de mon bureau ?

-Je suis ta femme, dit-elle, jetant un regard sur ses ongles. Il ne devrait pas y avoir de secrets entre nous, ne penses-tu pas ?

-Tu as fait faire une clé ?

-Tu ne voudrais pas garder des secrets, n’est-ce pas ?

Ses doigts saisirent le chambranle jusqu'à ce qu’à ce qu’ils blanchissent.

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[Quand il était méchant]

Eloïse ouvrit un oeil.

-Mon fils n'a tué personne, demanda t-elle ?

-Non.

-Personne ne l'a tué ?

Francesca sourit.

-Non.

-Bon.

Eloïse bâilla et se réinstalla dans sa chaise.

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[Le Vicomte qui m'aimait]

-Il est à moi, tout à moi, gloussa t-elle, dans à peu près les mêmes tons qu'elle avait utilisés pendant la présentation de Macbeth par la famille Bridgerton, le mois précédent.

Son fils aîné avait distribué les rôles, elle avait eu celui de première sorcière.

Kate avait fait semblant de ne pas remarquer quand Anthony l’avait récompensé avec un nouveau cheval.

Son mari allait payer maintenant. Ses chemises seraient colorées en rose avec de la confiture de framboise, et elle…

Elle souriait si fort qu'elle riait.

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« Daphné hocha la tête dans l’espoir de clore la discussion.

— Non, attendez une minute ! Vous n’avez pas mangé de poisson, je m’en souviens très bien.

Au diable, Belinda, si attentive aux détails !

Ce n’était pas le plus maternel des sentiments, cependant la nausée ne rendait pas particulièrement charitable.

— Vous avez pris du pigeon, continua sa fille. Moi, du poisson, David aussi, mais Caroline et vous n’avez mangé que du pigeon. Je crois que papa et Amelia ont goûté les deux, et on a tous pris de la soupe, encore que…

— Arrête ! l’implora Daphné.

Elle ne voulait pas entendre parler de nourriture. La simple allusion à…

— Je crois qu’il vaudrait mieux que j’aille chercher papa, répéta Belinda.

— Non, ça va, balbutia Daphné, qui s’efforça de nouveau de la chasser d’un geste.

Elle ne voulait pas que Simon la voie dans cet état. Il saurait aussitôt ce que cela signifiait. Ou, plus exactement, ce que cela signifierait dans sept mois et demi, à une semaine ou deux près. »

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— Deux filles, dit son mari, Gregory, avec un grand sourire. Voilà qui fait pencher la balance. Les garçons vont être déçus.

— Les garçons auront le droit de posséder des biens, de voter et de porter des pantalons, déclara Hyacinthe, la sœur de ce dernier. Ils survivront.

Lucy eut un petit rire. On pouvait faire confiance à Hyacinthe pour aller droit au cœur du problème.

— Ton mari sait que tu es devenue militante ? s’enquit Gregory.

— Mon mari me soutient en toute chose.

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— Il a soudoyé la femme de chambre, marmonna Kate.

— Tu as bien soudoyé mon valet, souligna Anthony.

— Toi aussi !

— Moi, je n’ai soudoyé personne, déclara Simon à la cantonade. Daphné lui tapota le bras d’un air condescendant.

— Tu n’es pas né dans cette famille. Il fit un geste en direction de Kate.

— Elle non plus. Daphné parut prise de court.

— Kate est une aberration, finit-elle par conclure.

— Moi, une aberration ?

— C’est le plus grand des compliments, assura Daphné. Dans ce contexte, précisa-t-elle après réflexion.

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Violet, qu’avais-tu l’intention de faire avec ce gâteau ?

— Euh…

Les yeux de Violet semblaient refuser de se détacher d’un point situé sur le sol, à environ six pieds sur la gauche.

— Violet ?

— C’était juste un petit piège, marmonna-t-elle.

— Un petit quoi ?

— Un piège. Pour ce Bridgerton.

— Pour…

Son père pouffa de rire. Contre son gré, apparemment, car il toussota, et son visage reprit son expression sévère.

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