La chute de Rome
Auteur
- Bryan Ward-Perkins (Écrivain)
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extrait
En l'an 700 après J.-C., une seule région de l'ancien monde romain n'avait pas connu le déclin économique : celle que constituaient les provinces du Levant et l'Égypte avoisinante, conquise par les Arabes au cours des décennies 630 et 640. Des poteries sophistiquées continuèrent à y être fabriquées en masse dans des centres comme Jerash (située dans la Jordanie d'aujourd'hui), et de nouvelles pièces de monnaie en cuivre y furent produites en quantité. Même dans un village très reculé comme Déhès, au nord de la Syrie, les pièces de monnaie en cuivre et les poteries d'excellente qualité furent encore d'un usage parfaitement banal tout au long des VIIè et VIIIè siècles - alors qu'en Égée et en Méditerranée occidentale à la même époque, elles avaient plus ou moins disparu, y compris dans des villes commerçantes importantes.
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Aujourd'hui, l'Empire romain reste un sujet un peu sombre pour les gens qui ne se spécialisent pas en histoire ; on a quelques connaissances, on sait que c'est arrivé, puis qui l'empire a disparu.
Bryan Ward-Perkins explique de façon simple, claire, détaillée et très bien argumentée la chute l'Empire (et en quoi il y a bien eu une chute). Évidemment, il faut s'intéresser à l'Histoire et aux détails spécifiques, personnellement j'aime savoir comment les choses se sont dérouler exactement, mais j'ai beaucoup apprécier son argumentaire et sa manière de présenter et d'expliquer les évènement.
Bref, pour tous ceux qui sont intéressés par cette période ''fin Antiquité'', qui se posent des questions sur la chute de l'empire romain ou sont tous simplement curieux du passé de l'Europe, cet essai est fait pour vous !
Afficher en entierDate de sortie
La chute de Rome
- France : 2014-02-20 - Poche (Français)
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Résumé
Se fondant sur ses travaux novateurs d’archéologue, Bryan Ward-Perkins démontre, preuves à l’appui, que les invasions barbares provoquèrent un effondrement spectaculaire touchant tous les domaines : politique, économie, religion, vie quotidienne. Avec humour, érudition et passion, il conteste l’idée, dominante chez les historiens d’aujourd’hui, d’une transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge. Il montre au contraire la fin violente et le soudain décrochage d’une culture. Il fait aussi revivre, de façon concrète et frappante, cette civilisation dont les innovations et le niveau de vie furent balayés en quelques décennies pour n’être retrouvés qu’au terme de plusieurs siècles.
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