Extraits

Il souleva légèrement son drap et fit un rapide inventaire, et constata, à son grand soulagement, que tout était intact.

— Tu as trouvé ce que tu cherchais ? demanda Stevie d’une voix rauque de sommeil.

Clay esquissa un pauvre sourire.

— Je vérifiais, c’est tout. — Tout est là, dit-elle

— Je suis d’autant plus heureux que vous ayez apporté des sandwichs. Avec tout ça, je n’ai pas eu le temps de manger.

— Pauvre petit, ironisa Joseph. Donc, les Allemands lui ont mis la main au collet après avoir reçu ton avis de recherche ?

— Exact. Et ils ont confisqué ses bagages. Ils peuvent le garder pendant quelques heures, le temps que nous décidions quoi faire.

— Bien joué, Novak. Ce dernier opina du chef, satisfait.

— Et moi ? s’indigna Kate. J’ai fait les poubelles !

— Des poubelles de nantis, souligna Novak.

— C’est quand même desordures, protesta-t-elle. Pas très agréable, comme mission.

— Et moi, je suis allée en prison, renchérit Stevie. J’ai droit aussi à des félicitations ?

Si seulement son cœur ne s’était pas mis à battre plus fort à la seule pensée de la revoir. Même si ce n’était que pour se faire éconduire une fois de plus.

— « Cauchemar » est un peu exagéré, non ? On a affaire à des gosses, ici, pas à Al-Qaïda.

— Des enfants, c’est vrai. Mais nous devrons aussi contrôler les bénévoles, les thérapeutes, les dresseurs de chevaux et les palefreniers. Même les parents et les travailleurs sociaux.

Cette fliquette à plus d'ennemis qu'un alligator a de dents.

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le voir sans son alliance. L’entendre me mentir, m’affirmer qu’il ne l’avait pas vendue. Je lui ai dit de sortir de ma vie. De ne jamais revenir. Et il n’est jamais revenu. Jamais.