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La cinquième impossibilité



Description ajoutée par Tandarica 2022-06-14T06:06:08+02:00

Résumé

Dans la « grande aventure des pages », l’auteur trouve des parentés plus significatives que dans la vie. Il nous entraîne dans les œuvres de Kafka (d’où le titre : La Cinquième Impossibilité, allusion aux quatre impossibilités d'écrire énoncées par Kafka), Sabato, ou bien Paul Celan et Benjamin Fondane, dans un dialogue imaginaire en contrepoint du Dialogue dans la montagne ; il évoque son amitié avec Philip Roth et Saul Bellow, Claudio Magris et Antonio Tabucchi, à travers leurs œuvres; il convoque, inévitablement, les grands Roumains de la diaspora que sont Ionesco et Cioran – qui a expérimenté comme lui l’exil et l’exil lié à l’écriture. Ce recueil compose une trajectoire, de Berlin, premier lieu de l’exil, à New York, "capitale dada", où l’errant a échoué voici plus de 20 ans. Mais la « maison de l’escargot », son refuge, son ancrage, c’est sa langue, le roumain, que l’écrivain emporte avec lui comme l’escargot sa coquille.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Tandarica 2022-06-14T06:08:34+02:00

L'amour, ils n'ont pu l'offrir ni le recevoir comme ils l'auraient voulu. Jetés sous la même ombre errante, au soir du départ, de l'exil ultime, lorsque le soleil et pas seulement le soleil décline, [Paul] Celan et [Benjamin] Fondane se sont rencontrés et ont, enfin, fraternisé avec les non-aimés de toujours, maintenant, à l’heure de cendre, dans l'ascension vers eux-mêmes.

(p. 132)

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T06:06:34+02:00
Or

«Ce volume rassemble quelques-unes de mes notes anciennes ou récentes, provenant de ma terre natale de mon nouveau domicile transatlantique, sur l'aventure de la lecture et de l'écriture». (p. 12, fin du premier texte intitulé “La maison de l'escargot”, Bard College, New York, 3 février 2012). Je retiens de ce premier texte, le passage suivant : «La dictature m'a finalement forcé à reconnaître que je ne vis pas seulement dans une langue, comme je le croyais naïvement, mais dans un pays, et lorsque j'ai été sur le point de suffoquer j'ai quitté, sans la quitter la malheureuse histoire de ce lieu. le seul bien que je possédais, la langue dans laquelle je vivais, aimais et rêvais, je l'ai emporté avec moi, comme un escargot emporte avec lui sa maison dans ses pérégrinations. Elle constitue aujourd'hui encore le refuge intime des incertitudes, le code de l'intériorité et de la créativité qui cherche sa voix» (p.11).

La deuxième partie du livre s'intitule « D'un rivage à l'autre » et comprend 11 textes :

Dans «Un ami à Berlin» (Berlin, 1987) l'auteur évoque son départ de Roumanie pour Berlin, début de son exil, marqué par l'importance de la correspondance écrite. L'ami étant son nouveau facteur à qui il propose d'offrir les timbres des lettres qu'il peut enfin recevoir librement des quatre coins du monde.

«À Ernesto Sabato» (New York, 2004) est une lettre ouverte d'hommage vibrant : «Loin du tumulte de tant de confrères couverts de lauriers, Sabato le solitaire demeure le mandataire de haute spiritualité créatrice de la vérité «spécifique et douloureusement humaine», connue sous le nom d'âme, la zone «abrupte et sombre» d'où s'est élevé le granit délié et acéré de son oeuvre de romancier» (p. 42).

Dans «La langue exilée» (New York, décembre 2002) Norman Manea revient sur la langue roumaine et son importance dans sa vie d'écrivain exilé, ainsi que sur cette image de la maison de l'escargot : «J'avais tout de même emporté avec moi la langue, ma maison, comme un escargot. Elle continuerait de m'être premier et ultime refuge, domicile enfantin et immuable, lieu de survie»(p. 53). «Ma première apparition publique eut lieu à New York, à l'automne 1989, alors que l'explosion de l'Est préoccupait tout le monde, lors d'un débat du Pen Club américain consacré à la littérature roumaine est intitulé «Le mot en tant qu'arme». Bravant la combativité conjoncturelle de la thématique, je parlai du «mot en tant que miracle». J'évoquai, bien sûr, cet après-midi de juillet 1945 où j'avais découvert les magnifiques contes populaires de l'écrivain roumain Ion Creanga»(p. 55). «À New York, j'ai continué d'habiter la langue roumaine, comme Paul Celan habitait la langue allemande à Paris» (p. 64).

Dans «Des parallèles qui se rencontrent»(Washington, 1989) l'auteur établit plusieurs comparaisons. « Dans «l'Écrivain fantôme», qui ouvre la trilogie Zuckerman («Zuckerman enchaîné»), Philip Roth imagine l'alternative d'une Anne Frank survivant à l'Holocauste, parvenue en Amérique, passionnée de littérature et connaissant une crise d'identité, au moment où elle découvre, par hasard, que l'auteur du “Journal” est devenue, entre-temps, une célébrité (personne ne savait, de fait, qu'elle avait survécu)»(p 75). Prenant ce point de départ, Norman Manea analyse l'oeuvre de Selma Meerbaum-Eisinger qu'il appelle la Anne Frank de l'Est, ainsi que les poèmes sur Anne Frank de la poétesse roumaine Mariana Marin.

Comme son titre l'indique, le texte «Au delà de la montagne (Ascension préliminaire dans la postérité Celan-Fondane)» (Bard College, 2009) invoque, dans un certain hermétisme, deux poètes Paul Celan et Benjamin Fondane qui dialoguent dans la postérité à travers «Le Dialogue dans la montagne» notamment : «Celan et Fondane sont, chacun, le destinataire de l'autre»(p. 112).

Dans «Bérenger à Bard»(Bard College, 1999), Norman Manea parle, à partir de sa pièce Rhinocéros d'Eugène Ionesco qu'il avait rencontré.

Dans «Je demande à mes amis de vieillir»(Bard College, 2009) il est question d'Emil Cioran et d'Édouard Roditi, «un fabuleux pèlerin des lettres»(p. 154). En effet, l'auteur effectue un voyage à Paris, au printemps 1990, au Salon du livre, à l'occasion de la publication par Albin Michel de son premier recueil en français, «Le Thé de Proust». Je retiens sur Cioran ces lignes : «Il fut un brillant rebelle et un misanthrope provocateur qui tenta, encore et encore, de nous éveiller au néant de l'existence humaine» (p. 160).

Dans «La fiction souterraine»(New York, 2004), dont le titre est une référence à la formule «la littérature est souterraine, non terrestre»(p. 176) de Cynthia Ozick l'auteur revient sur les traces de Saul Bellow qu'il a également connu personnellement. Il écrit fort à propos (p. 175) : «L'action de «L'Hiver du doyen» se passe en partie en Roumanie ; dans “Ravelstein”, un personnage secondaire, Radu Grielescu, ressemble quelque peu à Mircea Eliade et le roman fait allusion à Cioran, sans compter d'autres références roumaines».

« Claudio von Trieste » (New York, 2003, 2011) traite de Claudio Magris, tandis qu'« Il faut déclarer l'amitié » (New York, 2003, 2012) est consacré à Antonio Tabucchi.

Le dernier texte de la deuxième partie, «Capitale dada»(New York, 2005) est une flânerie culturelle entre la Roumanie et New York.

De la troisième partie ou « La cinquième impossibilité » (New York, 2010) il y aurait beaucoup à dire. Je vais cependant me contenter de citer Linda Lê qui écrit dans «Chercheurs d'ombres» : «Norman Manea, rappelant le mot de Kafka selon lequel écrire des lettres, «c'est se mettre nu devant les fantômes ; ils attendent ce moment avidement», est peut-être l'écrivain exilé qui s'est le plus interrogé sur les impasses auxquelles se heurtent tous les chercheurs d'ombres enivrés par l'espoir du Grand Retour et affolés devant la perspective de renouer avec le connu, eux qui ont toujours vécu entre plusieurs impossibilités kafkaïennes : impossibilité de ne pas écrire, impossibilité d'écrire dans un idiome d'emprunt, impossibilité d'écrire dans une autre langue, à quoi il faudrait ajouter l'impossibilité d'écrire, tout simplement et cette «cinquième impossibilité», qu'évoque Norman Manea : l'exil intérieur, incarné de façon absolue par Kafka qui nous conseillait, dans notre combat contre le monde de seconder le monde, Kafka qui se plaçait délibérément en marge et revenait sans cesse sur son impuissance à faire partie du jeu» (p. 105).

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Date de sortie

La cinquième impossibilité

  • France : 2013-03-07 (Français)

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