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Extrait ajouté par aliya84 2014-10-11T10:41:32+02:00

En une ultime danse où se joue le hasard

Plus jamais ne serais ton cavalier de bal

C'en est un autre qui, sous mon triste regard

Te fera parcourir la salle en tournoyant

En une ultime danse où se joue le hasard

Quand il me faudra dire à ta vie adieu

Je voudrais que pour toi elle ait tout les égards

Que tu saches un jour t'envoler dans les cieux

En une ultime danse où se joue le hasard

Quand je serais certain de te perdre à jamais

Te laisserais partir, regrettant ton départ

Souhaitant que devant toi s'enfuient les vents mauvais

En une ultime danse où se joue le hasard

Nous verrons nos esprits l'un à l'autre avoué

Nous nous séparerons endeuillés et hagards

Quand le nœud qui nous lie se sera dénoué

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-18T16:37:04+02:00

« Le temps, le plus infime des instants, regorge de points de choix. Nous y sommes si bien habitués que, moi-même, je dois parfois faire l’effort de me rappeler que j’opère constamment des choix, alors que je n’en ai pas l’impression.

Chaque respiration constitue un acte décisif. Mais cette conscience s’impose quelquefois de l’extérieur ; il m’arrive de rencontrer des personnes aux possibilités et au potentiel si grands qu’elles ébranlent la réalité par leur simple existence. J’ai encore ce sentiment devant toi ; l’improbabilité de ton apparition me laisse le souffle coupé. J’ai découvert relativement peu d’avenirs possibles où tu sois présent ; dans la plupart, tu disparais enfant ; dans d’autres... bah, je ne crois pas avoir besoin de te décrire toutes les façons dont tu péris dans des lignes temporelles voisines. Combien de fois n’as-tu pas échappé de la manière la plus invraisemblable aux mâchoires de la mort ? Eh bien, crois-moi, Fitz, dans des mondes parallèles aux nôtres, tes jours ont pris fin à ces moments-là. Pourtant, te voici devant moi, toujours vivant, toujours avec moi, véritable défi à la logique statistique, et, par ta seule existence, à chacune de tes respirations, tu modifies le temps tout entier. Tu m’évoques un coin enfoncé dans une bille de bois sec ; chaque battement de ton cœur te plonge plus profondément dans « ce qui pourrait être », et, à mesure que tu progresses, tu ouvres une fracture dans l’avenir, tu mets au jour cent, mille possibilités nouvelles qui se ramifient et se multiplient elles-mêmes par centaines, par milliers. » Il s’interrompit pour reprendre son souffle, et il éclata de rire devant ma mine sombre. «Eh oui, mon Catalyseur, c’est ce que tu fais, que ça te plaise ou non ! Et j’ai éprouvé la même impression ce soir devant l’Homme noir ; les possibilités miroitaient en si grand nombre autour de lui que je le distinguais à peine. Il est encore plus improbable que toi ! »

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-16T22:36:18+02:00

« Dis-lui que tu as rêvé d’un loup avec un piquant de porc-épic dans la babine, et que ce loup a déclaré : « Comme toi jadis, je protège et je guide aujourd’hui ton fils. Je le défendrai contre tout péril et, une fois ma tâche achevée, je te le ramènerai vivant et en bonne santé." »

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-16T22:28:20+02:00

« C’est une belle journée pour prier, dit-il. Mais c’est vrai de tous les jours ou presque.

— Vous priiez donc ? » Il hocha la tête et je demandai : « Et quelle requête adressiez-vous aux dieux ? »

Il haussa les sourcils. « Requête ?

— N’est-ce pas le but de la prière ? Obtenir des dieux qu’ils nous donnent ce que nous désirons ? »

Il éclata de rire d’une voix grave comme un vent d’orage mais moins menaçante. « Certains prient ainsi, j’imagine. Moi non, plus maintenant.

— Comment ça ?

— Bah, les enfants prient sans doute de cette façon, pour retrouver une poupée égarée, pour que papa rentre avec une bonne pêche ou pour que personne ne s’aperçoive qu’ils ont négligé une corvée. Certains de savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour eux, ils ne craignent pas de le demander au divin. Mais j’ai atteint l’âge d’homme depuis de nombreuses années et j’aurais honte de n’avoir pas acquis quelques bribes de sagesse. »

Je trouvai une position plus confortable contre le bastingage. J’imagine que, lorsqu’on y est habitué, les mouvements d’un bateau peuvent avoir un effet reposant ; dans mon cas, toutefois, mes muscles s’efforçaient de les contrebalancer sans cesse et commençaient à me faire souffrir. « Eh bien, comment un adulte prie-t-il ? »

Il me regarda d’un air amusé puis s’assit à côté de moi. « Vous l’ignorez ? Comment vous y prenez-vous alors ?

— Je ne prie pas. » J’éclatai de rire après un instant de réflexion. « Sauf sous le coup de la terreur, à la manière des enfants : « Tirez-moi de là et plus jamais je ne ferai de bêtises ; par pitié, laissez-moi vivre ! » »

Il joignit son rire au mien. « Ma foi, on dirait que vos prières ont été exaucées jusqu’ici. Et tenez-vous votre promesse au divin ? »

Je secouai la tête avec un sourire repentant. « Hélas non ; je trouve simplement une nouvelle voie où faire la démonstration de ma stupidité.

— Oui, comme tout le monde. Partant de là, j’ai fini par comprendre que je n’étais pas assez sage pour demander quoi que ce soit au divin.

— Ah ! Pour quoi priez-vous, dans ce cas, si vous ne désirez rien obtenir ?

— Eh bien, à mon sens, la prière consiste à écouter plus qu’à supplier ; et, parvenu à l’âge que j’ai, je me rends compte qu’il n’en existe qu’une pour moi. Il m’a fallu toute une vie pour la découvrir, et elle apparaît à tous les hommes, je pense, pour peu qu’ils réfléchissent assez longtemps.

— Et quelle est-elle ?

— Réfléchissez », répondit-il avec un sourire.

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-16T11:15:18+02:00

« En outre, la pérennité des dragons est nécessaire non seulement au monde mais aussi à l’humanité.

— Et pour quoi donc ? demanda le vieil assassin d’un ton dédaigneux.

— Pour maintenir l’équilibre », répondit le fou. Il me jeta un coup d’œil, puis regarda par la fenêtre et prit une expression lointaine et songeuse. « L’homme ne craint aucun rival. Vous avez oublié ce que c’est de partager votre territoire avec des créatures d’une supériorité aussi orgueilleuse que la vôtre. Vous croyez pouvoir arranger le monde à votre convenance, alors vous dressez des cartes et vous y tracez des lignes en affirmant posséder la terre parce que vous pouvez dessiner des frontières. Les plantes qui y poussent, les bêtes qui y résident, vous les dites vôtres, vous vous appropriez non seulement ce qui vit aujourd’hui mais ce qui se développera demain et l’employez comme bon vous semble. Puis, obéissant à votre nature présomptueuse et violente, vous déclarez des guerres et vous entretuez pour les lignes que vous avez imaginées sur la face du monde.

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-15T16:51:51+02:00

L’intention du Prophète blanc paraît simple, il souhaitait engager le monde sur une voie différente de celle qu’il suivait depuis d’innombrables cycles. Selon lui, le temps se répète et, à chaque révolution, les gens réitèrent à peu près les mêmes erreurs qu’ils commettent toujours ; ils vivent au jour le jour et se laissent aller à leurs appétits et leurs désirs, convaincus que leurs actes n’ont aucune influence sur l’ordre du monde.

D’après le Prophète blanc, rien ne saurait s’éloigner davantage de la réalité. Le plus petit geste d’altruisme oriente légèrement le monde vers un meilleur chemin, et l’accumulation de tels choix apparemment infimes peut le changer.

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-15T00:05:48+02:00

« Celui qui n’a rien à perdre, dit-il, occupe souvent la meilleure position pour se sacrifier au bénéfice des autres. »

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-14T18:07:06+02:00

« Le travail, c’est le meilleur remède contre les soucis – et les peines de cœur. Absorbe-toi dans les tâches qu’on te confie, Heur, et ne te fais pas reproche de ta stupidité ; chacun commet sa part d’erreurs dans ce domaine. »

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-14T18:02:20+02:00

Quand je me suis rendu au Porc Coincé deux jours plus tard dans l’espoir de l’y rencontrer, les clients de la taverne se sont moqués de moi et m’ont demandé quel effet ça faisait de se retrouver menu fretin à présent que le gros poisson mordait à nouveau. Je n’ai pas saisi tout de suite le sens de leurs railleries, mais ils me l’ont vite expliqué, et en détail. Jamais je n’ai éprouvé pareille humiliation, Tom ! C’est tout juste si je ne me suis pas enfui de l’établissement, et ma honte est telle que je n’y ai plus remis les pieds de peur de tomber nez à nez avec les tourtereaux. D’un côté, j’en meurs d’envie, pour révéler son infidélité à son compagnon et lui dire, à elle, que j’ai ouvert les yeux sur sa nature méprisable ; de l’autre, pourtant, je n’aspire qu’à me battre avec lui et le vaincre pour voir si ça me la ramènerait. J’ai l’impression d’être à la fois un crétin et un lâche.

— Tu n’es ni l’un ni l’autre, répondis-je, bien conscient qu’il lui était impossible de me croire. Le plus sage consiste à refermer la parenthèse. Bats-toi, reconquiers-la, et qu’auras-tu gagné ? Une femme semblable à une chienne en chaleur qui choisit le chien le plus fort. Dis-lui ses quatre vérités, attire-toi son dédain, et tu n’auras réussi qu’à mettre le comble à ton humiliation. Si ça peut te consoler, songe qu’elle s’étonnera toujours de la facilité avec laquelle tu l’as laissée partir.

— Triste consolation.

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Extrait ajouté par Nepheria 2016-07-14T15:40:06+02:00

— Ce n’était pas juste ! s’écria-il soudain. On m’en a refusé l’enseignement, cet enseignement qui me revenait de droit ! J’étais tout autant Loinvoyant que Subtil ! On aurait dû me former ! »

Je sentais la fatigue me gagner rapidement. Il fallait que j’obtienne la victoire ou tout au moins une partie nulle avant d’aller m’effondrer sur mon lit. « En effet, ce n’était pas juste, dis-je ; mais vous servir de Lourd comme béquille ne l’est pas non plus, et cela ne remplacera pas le véritable apprentissage dont vous auriez dû bénéficier : c’est vous-même qui devez vous le fournir, par vos propres moyens. Lourd possède un Art puissant, mais il ne se rend pas compte du danger que cette magie recèle ; sa volonté ne lui permet pas non plus de vous empêcher de l’utiliser à vos propres fins. Il ne pourra vous avertir quand vous puiserez en lui exagérément, et vous-même ne vous en apercevrez que trop tard. Vous n’avez pas le droit de détourner sa force à votre profit comme celle d’un taurillon attelé à votre carriole. Il a beau être simple d’esprit, dans l’Art au moins il est notre égal ; c’est un membre de notre clan et vous devez vous traiter mutuellement en frères, quelles que soient vos aptitudes particulières.

— Notre clan ? » Umbre me regardait bouche bée, l’air abasourdi, et je compris qu’il n’avait pas vu ce qui, pour moi, crevait les yeux.

« Notre clan, répétai-je. Vous, moi, Devoir, le fou et Lourd. »

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