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Extrait ajouté par Facettes 2016-01-15T09:45:20+01:00

Lambert, lui, serait saisi par la vision d'une "femme qui se tenait debout au milieu des décombres avec son bébé dans les bras, sans mendier, sans gémir, digne et immobile comme une statue, toute la pauvreté du monde inscrite dans son regard, hors du temps, ou plutôt au cœur du temps, un temps qui est éternité pour celui qui vit dans la détresse. Mère à l'enfant, Mère Bengale symbole de ce Noël de malheur".

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Extrait ajouté par 21la 2013-03-21T21:27:53+01:00

Nouvel extrait

Comment croire en effet,qu'il soit possible de partager vraiment la condition des habitants du bidonville,au moral comme au physique,quand on jouit d'une santé de rugbyman,quand on n'a plus de famille à nourrir,loger,soigner;quand on n'a pas à chercher du travail ni l'obsession de conserver son emploi;quand on sait que l'on peut à tout moment s'en aller?

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Extrait ajouté par 21la 2012-02-25T10:57:47+01:00

..."Ces gens étaient la vie.La Vie en majuscule .La Vie qui palpite ,qui tourbillonne ,qui vibre comme elle vibrait partout ailleurs à Calcutta..."

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Extrait ajouté par 21la 2012-02-25T10:55:51+01:00

..."Malgré la malédiction qui semble l'accabler,ce bidonville était en effet une cathédrale de joie ,de vitalité,d'espérance..."

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Extrait ajouté par ambre2 2012-01-16T14:20:44+01:00

- Dis-lui de respirer à fond et de pousser régulièrement, sans à-coups.

Tous les muscles de la lépreuses se tendirent. La tête renversé, la bouche crispée, elle faisait un effort désespéré.

Max ne réussira jamais à expliquer ce qui se produisit alors.

Sa main venait d'atteindre les épaules du bébé quand deux boules poilues tombées du toit passérent devant ses yeux et atterrirent sur le ventre de la mère. Dans la charpente des rats avaient survecus à la vague de chaleur. Ils étaient aussi gros que des chats. Surpris, Max avait brusquement dégagé sa main. Etait-ce la rapidité de son geste ? Le choc provoqué par la chute des animaux ? Une chose était certaine : le corps de l'enfant s'était redressé d'un coup.

- Pousse, pousse vite hurla Max à la lépreuse.

Dix secondes plus tard, il recevait dans ses mains un paquet....

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Extrait ajouté par anonyme 2022-02-02T06:52:13+01:00

A cette époque, la Cité de la joie ne comptait qu'une dizaine de puits et de fontaines pour soixante-dix mille habitants. La fontaine la plus proche de Paul Lambert se trouvait au bout de sa ruelle, à la hauteur d'une étable à buffles. Le quartier s'éveillait quand il s'y rendit. C'était, à chaque aube, la même explosion de vie. Des gens qui avaient passé à dix ou douze dans un réduit infesté de rats et de vermine renaissaient à la lumière comme au premier matin du monde. Cette résurrection quotidienne commençait par une purification générale. Là, dans les ruelles noyées de boue, au bord du flot pestilentiel d'un égout, les habitants de la Cité de La joie chassaient les miasmes de la nuit par tous les rites d'une toilette méticuleuse. Sans dévoiler une parcelle de leur nudité, les femmes parvenaient à se laver entièrement, depuis leurs longs cheveux jusqu'à la plante des pieds, sans oublier leur sari. Puis elles prenaient le plus grand soin à huiler, peigner et tresser leur chevelure, avant de la piquer d'une fleur fraiche trouvée Dieu sait où. A chaque point d'eau, on voyait des hommes se doucher avec une boite de conserve, des gamins se frotter les dents avec des bâtonnets de margousier enduits de cendre, des vieillards se lisser la langue avec un fil de jute, des mères épouiller leurs enfants avant de savonner vigoureusement leurs petits corps nus, même dans le froid mordant des matins d'hiver.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2020-11-15T13:34:52+01:00

«Un jour que je me trouve à Calcutta, un tireur de pousse-pousse me conduit dans l’un des quartiers les plus pauvres et surpeuplés de cette ville hallucinante ou 300 000 sans-abri vivent dans la rue. Le quartier s’appelle « Anand Nagar » – la Cité de la Joie. C’est le choc de ma vie. Car, au coeur de cet enfer, je trouve plus d’héroïsme, plus d’amour, plus de partage, plus de joie et, finalement, plus de bonheur que dans bien des villes de notre riche Occident. Je rencontre des gens qui n’ont rien et qui, pourtant, possède tout. Dans tant de laideur, de grisaille, de boue et de merde, je découvre plus de beauté et d’espoir que dans bien des paradis de chez nous. Surtout, je découvre que cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints."

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Extrait ajouté par Belami77 2020-10-15T11:10:30+02:00

Quand Paul Lambert se redressa pour partir, la lépreuse éleva vers lui son chapelet dans un geste de salut et d'offrande.

"Dites bien à tous ceux qui souffrent que je prie pour eux". Ce soir-là, Paul Lambert nota dans son cahier : "Cette femme sait que sa souffrance n'est pas inutile. J'affirme que Dieu veut utiliser sa souffrance pour aider d'autres êtres à supporter la leur." Quelques lignes plus loin, il concluait : "Voilà pourquoi ma prière devant cette malheureuse ne peut plus être douloureuse. Sa souffrance est la même que celle du Christ sur la Croix ; elle est positive, rédemptrice. Elle est l'espérance. Je ressors chaque fois revivifié du taudis de ma sœur, la lépreuse-aveugle. Oui, comment désespérer dans ce slum d'Anand Nagar ? Ce bidonville mérite vraiment son nom de Cité de la Joie."

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Extrait ajouté par Cendrine-5 2020-07-18T16:43:28+02:00

Pourtant, au plus profond de l'horreur, survenait toujours un miracle. Celui que découvrit Paul Lambert depuis son gourbi en ce dimanche de Pentecôte, "avait le visage d'une petite fille vêtue d'une robe blanche, une fleur rouge dans les cheveux, qui marchait comme une reine au milieu de toute cette merde"

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Extrait ajouté par Gollum 2018-10-31T12:26:31+01:00

« Il est facile à tout homme de reconnaître et de glorifier les richesses du monde, dit-il en cherchant du regard les visages noyés d’ombre, mais seul un pauvre peut connaître la richesse qu’est la pauvreté. Seul un pauvre peut connaître la richesse qu’est la souffrance. »

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