Commentaires

Un vrai plaisir de retrouver la plume de Georgia Caldera, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. 

Les personnages sont un véritable point clé du récit. À seulement 16 ans, Auréa cette thaumaturge chasseresse pourtant éprise de liberté possède un grand sens du sacrifice. Mature et résiliante, sa persévérance ne faiblit jamais, au même titre que son désir de justice. Loin de demeurer insensible, elle sait aussi faire preuve de compassion et d'ouverture d'esprit. J'ai également été séduite par Rozarian. Il se montre tout d'abord indolent, acariâtre, aigri et irrespectueux, mais on comprend rapidement que tout ceci n'est qu'une façade. Il demeure en réalité un jeune homme en grande souffrance, conditionné par les modalités de son vécu et les conséquences oppressives de son handicap. Se sentant indigne d'amour ou de considération, il n'attend rien de personne. Mais il n'est pas pour autant incapable de remise en question, et sa rencontre avec Auréa le prouvera. J'ai apprécié l'évolution de leurs rapports, ainsi que de leurs sentiments respectifs. Le tout se déroule sans emballement, étape par étape, avec les émotions adéquates. 

Le récit nous offre également le point de vue d'un troisième personnage, Rin. Soldate létale au sein du royaume des damnés, elle considère avoir un rôle important à jouer sur l'échiquier géopolitique des royaumes. Féroce à première vue, nous comprenons qu'elle n'est pas totalement dépourvue de bonne conscience, et que malgré ses puissantes motivations relatives à son jeune fils et son défunt amant, elle finit par questionner les cruelles méthodes de sa reine Saori, bien décidée à conquérir l'entièreté du royaume par tous les moyens. 

Parlons du royaume justement. J'ai été séduite par ce système de reinaumes et de tours citadelles. Tour du printemps, Tour de Givre, Tour des Damnés, Tour des Brises, Tour du Ponant, etc... Chaque édifice est singulier, de même que son peuple, sa politique et ses croyances. Les tenants et aboutissants sont parfaitement accessibles, on ne se retrouve pas noyé sous un flot d'informations, ce qui est agréable. Il en va de même pour le fonctionnement de la magie des pierres antiques. Cette dernière est liée aux quatre éléments fondamentaux, et il me tarde d'en découvrir davantage au sujet de son origine. Sans oublier les abymes, et les guerres de jadis ayant conduit à cette calamité que sont les failles et leur funeste faune.

Malgré quelques rebondissements prévisibles, le roman se conclut sur un véritable cliffhanger. Vivement la lecture du second tome.

❄️ Bonne lecture

En trois mots : complots - mariage - royauté

« Cette liberté de mouvement dont elle pouvait profiter était précieuse à ses yeux. Un privilège dû uniquement à ses particularités et auquel elle tenait plus qu’à n’importe quoi d’autre. »

➡️ Classique vous avez dit classique ? Le mariage arrangé, le prince froid voire désagréable, les guerres de pouvoir, la gentille héroïne… tout est là ! Et pourtant ça fonctionne plutôt bien.

➡️ Concernant l’univers, je m’attendais cependant à quelque chose de plus développé. Il a l’air riche mais on a l’impression que ce premier tome n’en révèle qu’une toute petite partie, il reste assez introductif.

Le dernier tiers a clairement eu ma préférence car la magie et l’action prennent un peu le dessus et cela présage de bonnes choses pour la suite.

« À peine eut-elle conscience de fermer les paupières que, déjà, elle était emportée dans ce rêve étrange, mais familier, qu’elle faisait si souvent ces derniers temps… »

➡️ Les personnages sont aussi assez typiques de ce genre de roman mais tout de même agréables à suivre.

La romance arrive un peu vite à mon goût, surtout quand on a en tête la situation initiale du roman. Peut-être aussi parce que je ne suis pas friande des romances dès le premier tome.

« Auréa comprit soudain qu’elle n’était qu’un vulgaire pion, déplacé au gré des caprices des puissants sur l’échiquier et dont le prix était le pouvoir. »

➡️ Complots et manipulations sont également de la partie. Quelques petites révélations bien trouvées m’ont agréablement surprise mais sans m’époustoufler non plus.

« Comment s’attribuer quelque mérite que ce soit du simple fait d’être né grand ou petit, mince ou charnu ? »

➡️ De jolies réflexions sur la différence, les croyances, le handicap et la place de la femme sont amenées dans cette histoire. Toute l’intrigue avec les Thaumaturges apporte un réel plus.

Une lecture sympathique mais très classique, on sent que l’univers a du potentiel et sera sans doute plus développé dans la suite.

Merci aux éditions J’ai Lu pour ce titre dans le cadre du PLIB 2023.

Un livre que j'ai lu en service presse numérique et que j'ai adoré, un petit coup de coeur pour ce tome un.

Ce qui m'a le plus séduite c'est tout d'abord le féminisme qu'à glissé l'autrice au fil de ses pages. Attendez-vous à des royaumes mais aussi et surtout des reinaumes. Les différences hommes/femmes vont être soulevés à plusieurs reprises, tout cela dans un monde à l'univers fantasy.

Georgia Caldera soulève aussi un débat écologique en arrière plan, bien dissimulé dans le coté architecture de son livre.

Si vous aimez les dragons, la royauté, la sorcellerie, les combats et le féminin sacré : ce livre est fait pour vous.

ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟 𝕔𝕙𝕠𝕣𝕒𝕝 - ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟𝕔𝕖 𝕗𝕒𝕟𝕥𝕒𝕤𝕪 - 𝔽𝕖𝕞𝕚𝕟𝕚𝕤𝕞𝕖 - 𝕄𝕒𝕣𝕚𝕒𝕘𝕖 𝔸𝕣𝕣𝕒𝕟𝕘𝕖 - ℝ𝕖𝕝𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟 𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣/𝕙𝕒𝕚𝕟𝕖

Un livre timide, mais qui laisse poindre quelque chose d'intéressant.

Dans ce livre nous suivons 3 personnages (bien qu'il en ai 1 plus important que les autres). Auréa est fière d'être thaumaturge, elle aime sa vie avec ses sœurs. Mais sa reine va lui demander un lourd sacrifice. La princesse a disparu juste avant son mariage arrangé, Auréa doit prendre sa place. Elle est mariée à Rozarian (second personnage), un prince au mauvais caractère. Auréa doit faire face à la fois à son mari invivable et à la peur d'être découverte. Le pays de son mari, enferme et maltraite les thaumaturges. Auréa veut donc aider ses femmes persécutées et protéger son pays. Le troisième personnage que nous suivons c'est Rin, elle est le bras droit de la reine des damnés, elle a une lourde mission, tuer tous les monarques pour récupérer les morceaux d'une couronne.

Je dois bien avouer qu'au début j'ai été sceptique. Le coup du mariage arrangé, du prince invivable, le peuple persécuté. C'est vraiment des thèmes déjà vu et très, voire trop classique en fantasy. Mais il y a quand même des petits éléments qui donnent un petit quelque chose, en plus. Comme le fait que le prince est handicapé et défiguré. On ne nous parle pas que de racisme, mais aussi de féminisme. Donc c'est timide, mais il y a quelque chose qui m'a permis de ne pas trop lever les yeux au ciel.

Autre point qui est timide, c'est l'univers. Je suis terriblement frustrée, car je vois que cet univers est travaillé, que ce n'est pas juste un décors en carton pâte, que l'autrice a vraiment construit quelque chose, mais elle en dévoile pas assez. Par moment c'est pleinement justifié comme le fait que les citadelles tombent en ruine et les personnages ne savent pas ce qu'ils se passent. Mais on ne sait pas grand-chose du conflit avec la reine des damnés, qui est le dévoreur de monde. Je veux savoir pourquoi il y a un seul royaume et plusieurs reinaumes… Il y a plein de choses qui m'intéressent et qui me donnent vraiment envie de découvrir cet univers très riche. Je balance plein de choses que vous n'allez pas comprendre, mais c'est pour vous dire que c'est un univers riche.

Les personnages par contre je ne sais pas par qu'elle bout les prendre, Auréa est le stéréotype dans toute sa grandeur. Donc, j'arrive à m'attacher, à la comprendre, je suis constamment d'accord avec elle et pendant ma lecture je n'ai eu aucun reproche à lui faire. Mais maintenant que je suis en pleine introspection, je me demande si vraiment je vais m'en souvenir. Elle manque d'un élément qui la caractérise, elle ressemble trop à plein d'héroïne. Ce qui n'est pas le cas de Rozarian qui lui est plus unique, mais je ne suis pas sûr que je l'aime plus pour autant, car il est au début de sa construction en tant qu'homme. Je veux dire par là, qu'au début du livre c'est un petit garçon capricieux donc difficile de s'attacher. Mais il a un énorme potentiel.

L'intrigue de ce premier tome est bien menée, c'est vraiment un tome qui nous présente la situation initiale. Et la fin fonctionne comme un élément déclencheur. Alors dit comme cela ça peut sembler être chiant, car c'est juste une présentation des enjeux du monde, mais Georgia Caldera a su le rendre intéressant.

Pour conclure, je dirais que ce premier tome est dans la retenu, mais clairement ce livre à attirer mon attention et je lirais la suite avec grand plaisir.

J'ai adoré retrouver la plume de l'auteure et découvrir son nouvel univers. J'attends la suite avec impatience.

Un premier tome au top

La plume de Georgia Caldera est magnifique, magique... Elle nous embarque complètement dans son univers.

Je n'ai qu'un seul regret... Devoir attendre la suite...

✨ Sans suspense ce premier tome m’a séduit dès les premières pages. Je me suis sentie transportée par la plume de Georgia Caldera. Le mélange fantasy/dystopie est atypique mais c’est un pari plus que gagné pour moi!

✍🏻 L’univers est très riche, fascinant sur tous les plans et tellement bien construit! On sent que chaque détail a son importance dans l’histoire. J’ai été tellement embarquée par les complots de la cour que j’ai dévoré ce premier volet d’une traite!

🗝 Comme souvent en fantasy, la politique est omniprésente dans le livre. Entre pièges, manigances, alliances et trahisons, on est servis!

📖 J’ai été un peu déroutée, par moment, par l’alternance des trois points de vue dans l’histoire. Tour à tour on suit les événements à travers les yeux de Rozarian, prince héritier de la Tour de givre, Rin, la commandante des armées de la Tour des Damnés et enfin Auréa, la chasseresse de la Tour du printemps et le personnage qui m’a le plus épatée.

En bref c’est un premier tome prometteur qui pose les bases d’une saga fantasy originale!

Georgia m’a totalement vendu son livre aux Hallienales donc en rentrant, je me suis jetée dessus et je l’ai dévoré !

Franchement, que ce soit les personnages, l’univers ou l’intrigue, j’ai tout aimé.

J’ai quand même eu un coup de cœur pour Rozarian et Rin car tous les deux n’ont pas une vie facile et ils montrent pourtant une grande force. C’est assez touchant sans pour autant qu’on ait pitié d’eux.

Évidemment, j’ai bien aimé le personnage d’Auréa aussi, avec ses dilemmes de loyauté entre la Tour du Printemps et celle du Givre.

Bref, les personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs (Rozarian et sa bourde avec Auréa hum hum…), ils sont complexes et j’adore ça !

Et puis l’univers, mamma mia ! Les reinaumes, les tours, les failles, le grand Dévoreur de mondes, les pouvoirs des Chasseresses, l’univers est original et très immersif. Dès le début, on a envie de se perdre indéfiniment dans ce décor, même avec ses monstres !

Enfin : l’intrigue…

Honnêtement, de même que pour l’univers, ça change des schémas habituels, ce qui rend la lecture vraiment agréable. Surtout le fait qu’elle ne tombe pas amoureuse au premier regard, ça m’aurait déçue je pense. Et puis les petits rappels féministes par ci par là, vraiment incroyables 😍 avec le pouvoir aux femmes, les reinaumes… On voit des femmes fortes, sûres d’elles et j’adore ! D’ailleurs, depuis le début, mon correcteur orthographique n’accepte pas le terme “reinaume” 😉

La suite promet, avec la fin (faut vraiment arrêter de faire des fins pareilles ou je vais pas survivre !) et la trame autour du rêve qui se tisse depuis le début du roman…

J’espère que je vous ai donné envie de le lire, bisous mes pastèques !

PS : Est-ce que Ignis est disponible à l’adoption ? Parce qu’il a vraiment l’air trop cute…

Un univers vraiment sympa, une histoire super bien ficelée, des personnages attachants !! Du vrai Georgia !! J’ai vraiment adoré et mon dieu cette fin ça va être long d’attente le tome suivant !! Un coup de cœur !!

Encore un magnifique premier tome de Georgia Caldera!!! Encore une fois, elle ne m'a pas déçue!!!

Ce premier tome est génial. On entre dans un monde dystopique où les humains sont obligés de vivre dans des Tours crées il y a des milliers d'années afin de survivre au destructeur de monde et à différentes créatures. L'auteure nous fait entrer vraiment facilement dans l'univers avec des explications claires. Je ne me suis sentie perdue à aucuns moments, ce qui est très agréable.

Concernant les personnages, l'histoire alterne entre trois points de vue: ceux d'Auréa, chasseresse de la Tour du printemps, Rozarian, prince héritier de la Tour de givre et Rin, commandante des armées de la Tour des Damnés. Mon grand chouchou de ce livre, c'est Rozarian. J'adore son côté ronchon et homme inaccessible qui sous des aspects bougon et tout le temps contrarié, cache une grande sensibilité. J'ai adoré suivre l'histoire Rozarian/Auréa qui m'a un peu rappeler celle de Violette/Adam dans Ce qui nous consumme...

Auréa est aussi un très bon personnage. Elle incarne clairement le féminisme qui est très présent dans cette histoire et participe à faire ouvrir les yeux à Rozarian qui vit dans une tour aux mœurs arriérées.

En lisant cette histoire, je me suis sentie comme lorsque j'ai lu Victorian fantasy de la même auteure. J'ai vraiment adoré et je suis impatiente d'avoir la suite entre les mains!!!

Encore une fois, du grand Caldera!