Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 610
Membres
1 013 161

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« — Basia coquun, dit Simon. Ou quelle que soit leur devise.

— C’est Facilis descensus Averni : « Facile est la descente aux enfers », corrigea Alec. Là tu viens de dire : « Embrasse le cuisinier. »

— Je savais bien que Jace se fichait de moi, maugréa Simon. »

Afficher en entier

- Maman ! cria-t-il. Maman, c'est moi !

Pour toute réponse, le verrou grinça. Grâce à son ouïe très développée, il avait identifié le pas de sa mère et sa respiration, mais elle garda le silence. Il pouvait même sentir l'odeur âcre de sa peur à travers le bois.

- Maman ! (Sa voix se brisa.) Maman, c'est ridicule ! Laisse-moi entrer ! C'est moi, Simon !

La porte trembla, comme si elle tapait dedans.

- Va-t-en ! cria-t-elle d'une voix rauque, que la terreur rendait méconnaissable. Assassin !

- Je n'ai jamais tué personne. Je te l'ai déjà dit. Je bois du sang d'animaux.

Simon appuya la tête contre la porte. Il aurait peut-être dû l'enfoncer, mais à quoi bon ?

- Tu as tué mon fils, dit-elle. Tu l'as tué et tu as mis un monstre à sa place.

- C'est moi, ton fils...

- Tu as pris son visage et sa voix, mais ce n'est pas toi ! Tu n'es pas Simon ! rugit-elle. Va-t-en de chez moi sinon je te tuerai, espèce de monstre !

- Qu'est-ce que tu as raconté à Becky ?

Il toucha son visage et s'aperçut qu'il pleurait des larmes de sang.

- Ne t'approche pas d'elle !

Simon entendit du bruit de l'autre côté de la porte, comme si elle venait de faire tomber quelque chose.

- Maman, répéta-t-il, mais cette fois, seul un murmure étranglé franchit ses lèvres.

Sa main commençait à l'élancer.

- J'ai besoin de savoir, reprit-il. Est-ce que Becky est là ? Maman, ouvre la porte. Je t'en prie...

- Ne t'approche pas de Becky !

Afficher en entier

— J’ai une idée, dit-il soudain. (Il était assis à côté de Magnus, les coudes posés sur les genoux.) Mais elle ne va pas te plaire.

— Quelque chose me dit que tu as raison, Sherwin.

— Simon. Mon nom est Simon.

— Si tu veux, fit Magnus avec un geste désinvolte. Parle-moi de ton idée.

— Je porte la Marque de Caïn. Ça veut dire que je suis invincible, pas vrai ?

— À mon avis, un objet inanimé pourrait te tuer par accident. Donc si tu envisages d’apprendre à

danser la lambada sur un sol savonneux à proximité d’un trou hérissé de pieux, je te le déconseille.

— Mince. Envolée, mon activité du samedi.

Afficher en entier

— Qu’est-ce que tu as fait à mon chat ? s’exclama Magnus en revenant dans le salon avec une cafetière à la main tandis que des mugs gravitaient autour de sa tête comme des planètes autour d’un soleil. Tu as bu son sang, pas vrai ? Tu m’as dit que tu n’avais pas faim !

— Primo, non, je n’ai pas bu son sang ! protesta Simon, offensé. Il va très bien. (Il posa un doigt sur l’estomac du chat, qui bâilla d’un air satisfait.) Deuxio, tu m’as demandé si j’avais faim avant de commander une pizza, et j’ai répondu non parce que je ne peux pas en manger. C’était juste de la politesse.

— Ça ne te donne pas le droit de saigner mon chat.

— Ton chat va très bien !

Simon tendit le bras pour attraper la bête, qui se leva d’un bond, l’air indigné, et détala.

— Tu vois ?

— Si tu le dis.

Magnus se laissa choir sur une chaise ; les tasses atterrirent sur la table au moment où Alec et Isabelle se redressaient, leur tâche accomplie. Magnus frappa dans ses mains.

— Par ici, tout le monde ! Petite réunion. Je vais vous apprendre à invoquer un démon.

Afficher en entier

Mais ça ne change rien pour nous. J’ai toujours eu l’impression qu’il me manquait un petit bout d’âme, mais je l’ai trouvé en toi. Quand je suis avec toi, je ne me sens plus seul.

Afficher en entier

« — Basia coquum, dit Simon. Ou quelle que soit leur devise.

— C’est Facilis descensus Averni : « Facile est la descente aux enfers », corrigea Alec. Là, tu viens de dire : « Embrasse le cuisinier.  »

Afficher en entier

Jace à Clary :

- C'est à moi que tu as affaire. Le seul fait de me voir jouer au Scrabble suffit à mettre les femmes en émoi. Alors imagine un peu si je fais un effort.

Afficher en entier

Voici la confrontation entre Clary et Sébastien!(Mon passage préféré...)Attention... spoilers.

-Je te demanderais bien ce que tu fabriques dans ma chambre, petite sœur, mais j'ai comme une impression de déjà vu, dit Sébastien se plantant sur le seuil.

Clary déglutit péniblement; elle avait la gorge sèche. La silhouette de Sébastien se détachait sur le couloir éclairé, mais elle ne parvenait pas à voir l'expression de son visage.

-Je te cherchait, hasarda-t-elle.

-Tu es assise sur mon lit, lâcha-t-il. Tu croyais que je me cachais en dessous?

Il entra dans la chambre d'un pas nonchalant, comme s'il détenait un secret connu de lui seul.

-Et pourquoi tu me cherchais? Pourquoi tu ne t'es pas changée pour la cérémonie?

-La robe... bégaya-t-elle. Elle... ne va pas.

-Bien sûr que si, dit-il en s'asseyant sur le lit. Tous les autres vêtements rangés dans cette chambre te vont. Cette robe devrait t'aller aussi.

-Elle est en mousseline. Ce n'est pas un tissu extensible.

-Ce n'est pas la peine, tu es toute menue.

Il saisit son poignet et elle serra le poing pour dissimuler la bague à son doigt.

-Regarde, je peux encercler ton poignet avec mes doigts.

-Le septième site sacré, dit-elle en évitant son regard. C'est là que Jace est allé?

-Oui. Je l'ai envoyé en éclaireur. Il s'occupe des préparatifs. On le retrouve là-bas.

Clary sentit son cœur se serrer.

-Il ne revient pas?

-Pas avant la cérémonie non. (Sébastien sourit.) Ce qui est une bonne chose, étant donné qu'il sera très déçu quand il saura.

Il lui agrippa brusquement la main et la força à déplier les doigts.

-Tu pensais peut-être que je ne savais pas reconnaître un bijou féerique? Que la reine est bête au point d'imaginer, quand elle t'a envoyée la chercher, que tu la lui donnerais? Elle voulait que tu l'apportes ici. C'est le seul moyen qu'elle a trouvé de me la faire parvenir.

Avec un sourire narquois, il arracha la bague du doigt de Clary.

-Tu es en contact avec la reine? demanda-t-elle. Mais comment?

-Grâce à cette bague, justement, répondit Sébastien d'une voix suave.

Clary se souvint des paroles de la reine: « Jonathan Morgenstern pourrait être un allié puissant si je n'en fait pas mon ennemi. Nous existons depuis des temps immémoriaux; nous ne prenons pas de décisions à la légère, et nous attendons de savoir dans quelle direction soufflera le vent. »

-Tu crois vraiment qu'elle t'aurait laissée mettre la main sur un objet te permettant de communiquer avec tes amis si elle n'avait pas eu une idée derrière la tête? reprit Sébastien. Depuis que j'ai récupéré la bague, j'ai parlé avec elle. Elle a espionné toutes vos conversations. Tu as été bien bête de lui faire confiance, petite sœur. La reine de la Cour des Lumières se range toujours du côté des vainqueurs. En l'occurrence, le nôtre, Clary. Oublis tes amis Chasseurs d'Ombres. Ta place est avec nous. Avec moi. Ton sang crie sa soif de pouvoir, comme le mien. Quoi que ta mère ait pu faire pour manipuler ta conscience, tu sais qui tu es. (Il lui saisit de nouveau le poignet pour l'attirer vers lui.) Jocelyne a pris la mauvaise décision. Elle s'est ralliée à l'Enclave, au mépris de sa famille. C'est ta seule chance de réparer son erreur.

-Lâche-moi, Sébastien, gémit Clary en essayant de se dégager. Lâche-moi.

-Tu es si frêle. Qui pourrait croire que tu es un volcan au lit?

Elle se leva d'un bond.

-Qu'est-ce que tu viens de dire?

Il se leva à son tour avec un sourire en coin. Il était si grand qu'il dut se pencher pour lui parler de sa voix grave et rocailleuse.

-Tout ce qui atteint Jace m'atteint aussi. Même une griffure dans le dos, petite sœur. Ne me dis pas que ce n'est pas toi.

Clary sentit la rage monter en elle. Elle regard le visage hilare de son frère, et songea à Jace, à Simon, à la discussion qu'ils venaient d'avoir. Si la reine les avait vraiment espionnés, alors elle était déjà au courant pour l'épée glorieuse. Mais Sébastien, lui, ne savait encore rien. Il ne pouvait pas savoir.

Après lui avoir arraché la bague des mains, elle la jeta par terre. Sébastien poussa un cri, mais elle l'avait déjà écrasée d'un coup de talon. Il lui lança un regard incrédule.

-Tu...

Elle prit son élan et lui asséna un grand coup de poing dans l'estomac. Il était plus grand et plus costaud qu'elle, mais l'effet de surprise joua en sa faveur. Tandis qu'il se pliait en deux, elle ne profita pour subtiliser la stèle, suspendue à sa ceinture, et prit ses jambes à son cou.

(...)

Clary courut dans le couloir, dévala l'escalier et s'arrêta à l'endroit où, d'après Jace, se trouvait le seul moyen d'entrer dans l'appartement ou d'en sortir. Elle ne se faisait guère d'illusions; il lui restait trop peu de temps pour ouvrir la porte. Elle entendait déjà les bottes de Sébastien claquer sur les marches en verre. Elle écrasa la pointe de la stèle sur le mur et se mit à tracer frénétiquement des lignes: une rune très simple, en forme de croix... La main de Sébastien se referma sur le dos de sa veste et comme il la tirait en arrière, la stèle lui échappa des mains. Il la souleva et la plaqua contre la paroi. Le choc lui coupa le souffle. Puis il jeta un coup d'œil à la Marque qu'elle venait de tracer sur le mur et sourit d'un air narquois.

-Une rune de descellement? lui glissa-t-il à l'oreille. Et tu ne l'as même pas terminée? De toute façon, tu crois vraiment qu'il existe un endroit sur cette terre où je ne pourrais pas te retrouver?

Clary lui fit une réponse qui lui aurait valu un renvoi de Saint-Xavier. Comme il éclatait de rire, elle le gifla si fort qu'elle se brûla les doigts. Surpris, il desserra son étreinte et elle parvint à se dégager. Elle se précipita vers la chambre du rez-de-chaussée, qui avait le mérite de posséder un verrou... Mais il bondit devant elle et agrippa les pans de sa veste. Ses pieds se dérobèrent sous elle, et elle serait tombée s'il ne l'avait pas de nouveau plaquée contre le mur en faisant barrière de son corps. Il souriait d'un air diabolique. Il ne restait plus trace du garçon élégant qui s'était promené avec elle au bord de la Seine. Ses yeux étaient devenus entièrement noirs, comme le fond d'un puits.

-Qu'Est-ce qui ne va pas, petite sœur? Tu as l'air contrariée.

Elle pouvait à peine respirer.

-J'ai... écaillé... mon vernis... en giflant... ta sale face, répondit-elle en lui adressant un geste obscène.

-Charmant. (Il ricana.) Comment j'ai deviné que tu nous trahirais? Comment j'ai su que tu ne pourrais pas t'en empêcher? Parce que tu me ressemble trop.

Il se serra un peu plus contre elle en l'immobilisant de son corps.

-On n'a rien en commun, toi et moi. Lâche-moi...

-Tu me ressemble trait pour trait, susurra-t-il dans son oreille. Tu nous as infiltrés. Tu as fait semblait d'être notre alliée, notre amie.

-En se qui concerne Jace, je n'ai jamais joué la comédie.

Une lueur de jalousie brilla dans le regard de Sébastien. Mais de qui était-il jaloux? D'elle ou de Jace? Elle n'aurait su le dire. Il se pencha si près d'elle qu'elle sentit ses lèvres effleurer sa joue.

-Tu nous a bien eus tous les deux, chuchota-t-il en lui serrant le bras comme dans un étau. Et Jace en particulier...

En la voyant tressaillir, il ouvrit de grands yeux.

-Tu as couché avec lui, c'est ça?

Il semblait presque le prendre comme une trahison.

-Ce ne sont pas tes affaires.

Il lui prit le menton.

-Ce n'est pas comme ça que tu le feras changer, mais c'était bien tenté. (Il esquissa un sourire glacial.) Tu sais qu'il ne se souvient de rien, pas vrai? Est-ce qu'il t'a fait passer un bon moment, au moins? Parce qu'avec moi, tu aurais apprécié.

Elle sentit un goût de bile envahir sa bouche.

-Tu es mon frère!

-Ces mots ne signifient rien pour nous. Nous ne sommes pas humains. Leurs règles et leurs lois stupides sur l'ADN ne s'appliquent pas à nous. C'est vraiment hypocrite, quand on y réfléchit. L'histoire ancienne comporte déjà des exemples. Les pharaons de l'Égypte ancienne épousaient leurs sœurs, tu sais. Cléopâtre s'est mariée avec son frère pour renforcer la lignée.

Clary lui jeta un regard haineux.

-Je savais que tu étais dingue, mais pas à ce point.

-Oh, je ne vois pas ce qu'il y a de fou là-dedans. On est destinés l'un à l'autre.

-Je suis destinée à Jace!

Il eut un geste vague.

-Tu peux avoir Jace.

-Je croyais que tu avais besoin de lui.

-J'ai besoin de lui. Mais on se le partagera. Je me fiche de savoir ce que tu fais tant que tu sais que tu m'appartiens.

Elle fit mine de le repousser.

-Je n'appartiens à personne.

Le regard qu'il lui lança la cloua sur place.

-Je te pensais plus maligne que ça.

À ces mots, il plaqua sa bouche sur la sienne. L'espace d'un instant, elle se revit à Idris, près des ruines calcinées du manoir des Fairchild. Ce jour-là, Sébastien l'avait embrassée et elle avait eu l'impression de tomber dans un puits sans fond. Sur le moment, elle avait pensé que quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Qu'elle ne pouvait embrasser personne d'autre que Jace. Qu'elle était fichue. Désormais, elle savait, et alors que la bouche glacée de Sébastien cherchait la sienne, elle lui mordit la lèvre inférieur de toutes ses forces. Il poussa un cri et se détourna en portant la main à sa bouche. Elle sentit sur sa langue le goût amer et métallique du sang Il la dévisagea d'un air hébété tandis qu'un filet de sang rouge coulait le long de son menton. Alors, prenant son élan, elle lui décocha un bon coup de pied dans l'estomac. Il se plia en deux et elle en profita pour se précipiter vers l'escalier. Elle avait dévalé la moitié des marches quand il la rattrapa par le col et la jeta contre le mur. Elle tomba à genoux, le souffle coupé. Sébastien s'avança vers elle, les poings serrés, les yeux étincelants de rage. Clary aurait dû être terrifiée, mais un détachement souverain s'était emparé d'elle. Le temps semblait s'être arrêté. Elle se souvint de ce qu'elle avait ressenti dans la boutique d'antiquités à Prague: elle s'était fait happer par un monde où chaque mouvement était aussi précis qu'une horloge. Au moment où Sébastien fondait sur elle, elle bondit et le fit tomber d'un autre coup de pied. Cette fois, elle n'essaya même pas de fuir. Elle s'empara du vas en porcelaine posé sur la table et, au moment où il se relevait, elle le lui lança à la tête. Le vase vola en éclats dans une pluie de gouttelettes et de feuilles. Sébastien tituba, et une tache rouge s'épanouit sur ses cheveux blond clair. Avec un rugissement, il se rua sur Clary. Elle aurait eu la même impression si elle avait été chargée par un bulldozer. Elle fit un vol plané sur la table et atterrit par terre au milieu des débris. Sébastien se jeta sur elle en trainant son corps parmi les éclats de verre brisé, un rictus féroce sur les lèvres. Il la frappa au visage du dos de la main. Aveuglée par le sang, Clary sentit un goût de sel lui envahir la bouche. Elle donna des coups de genou à l'aveuglette, mais s'était comme frapper un mur. Il lui saisit les mains pour l'immobiliser.

-Clary, Clary, Clary...

Il était hors d'haleine. Au moins, elle avait réussi à l'essouffler.

-Pas mal, reprit-il. Tu n'était pourtant pas une grande combattante à Idris.

Il approcha son visage du sien et lécha du bout de la langue sa joue maculée.

-L'autre jour, tu m'as demandé qui me possédait, chuchota-t-il. Eh bien, c'est toi. Nous avons le même sang. La première fois que tu m'as vu, mon visage te disait quelque chose, pas vrai? Et réciproquement.

-Tu as perdu la tête, suffoqua-t-elle.

-C'est dans la Bible. Dans le Chant de Salomon. « Tu as ravi mon cœur, ma sœur, mon épouse; tu as ravi mon cœur par l'un de tes yeux, par l'une des chaînes à ton cou. » (Il effleura sa gorge et se mit à jouer avec la chaîne retenant l'anneau des Morgenstern.) « Je dors, mais mon cœur est éveillé; c'est la voix de mon bien-aimé qui frappe, disant: Ouvre-moi, ma sœur, mon amour, ma colombe, mon immaculée. » Elle se tenait immobile, le corps tendu par l'effort. Il posa la main sur sa taille et glissa les doigts dans la ceinture de son jean. Sa peau était brûlante; elle sentait le désir qu'il avait d'elle.

-Tu ne m'aimes pas, dit-elle d'un voix étranglée.

Il comprimait l'air dans ses poumons. Elle se souvint de la mise en garde de sa mère: les émotions de Sébastien étaient toujours feintes. Il lui semblait qu'elle avait les idées claires comme du cristal; heureusement, l'euphorie de la bataille n'altérait pas sa concentration.

-Et toi, ça t'es égal que je sois ton frère, lâcha Sébastien. Je connais tes sentiments pour Jace; tu éprouvais les même à l'époque où tu croyais qu'il était ton frère. Tu ne peux pas me mentir.

-Jace vaut cent fois mieux que toi.

-Personne ne m'arrive à la cheville, répliqua-t-il en souriant. « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée. Une source fermée, une fontaine scellée. » Mais plus maintenant, pas vrai? Jace a veillé au grain.

Il agrippa le bouton de son jean et Clary profita de cet instant de distraction pour ramasser un éclat de verre de bonne taille à côté d'elle et le lui planter dans l'épaule. Il recula en poussant un cri, l'air plus étonné que meurtri. De nouveau, elle le blessa avec son arme improvisée, mais cette fois à la cuisse, et au moment où il s'écartait, elle lui asséna un coup de coude dans la gorge. Il se plia en deux, pris d'une quinte de toux; d'une roulade, elle se jucha sur lui puis arracha le fragment de verre de sa cuisse. Elle allait frapper la veine qui palpitait à son cou quand elle suspendit son geste. Il l'observait, le corps secoué par l'hilarité. Il était couvert de sang, son sang à lui et son sang à elle. Soudain, il écarta les bras comme les ailes d'un ange déchu, un ange tombé du ciel.

-Vas-y, petite sœur, tue-moi, dit-il. Tue-moi et Jace mourra aussi.

La main de Clary s'abattit.

Afficher en entier

Jace se rembrunit de nouveau, mais il semblait entendre sans vraiment l'écouter.

-Ah oui, j'allais te demander. (IL eu un sourire angélique.)Est-ce-que tout le monde me cherche?

-Quoi?

Elle secoua la tête en resserrant autour d'elle les pans de sa robe de chambre. Soudain, elle éprouva le besoin de se soustraire a son regard

-J'espérais qu'ils colleraient des affiches un peu partout comme avec les chats perdus, reprit-ils <<Disparu: adolescent d'une beauté renversante qui répond au doux nom de Jace ou de "chaux-lapin">>

-Non mais tu t'entends?

-Tu n'aimes pas? Tu préfères <<Belle gueule>>?

-Tais-toi et sors d'ici, dit-elle avec férocité.

Afficher en entier

- Tu m'appartiens, dit-il. Et tu seras à mes cotés, même s'il faut que j'emploie la force pour que tu viennes.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode