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Je l’imaginais plus grande. Clary examina la Coupe. Elle était à peu près de la taille d’un verre à vin ordinaire, mais beaucoup plus lourde. Elle irradiait de puissance, tel le sang qui coule dans les veines.

— Moi, je trouve qu’elle a des proportions parfaites.

— Oh oui, elle est assez grande, dit-il avec condescendance, seulement je m’attendais à quelque chose de… tu sais. Il dessina dans le vide un objet de la taille d’un gros chat domestique.

— C’est une coupe, Jace, pas une bassine, protesta Isabelle. C’est bon, on a fini ? On peut y aller, maintenant ?

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Ils s’élevèrent au-dessus de la cathédrale et des toits des tours et des immeubles voisins. Au-dessous d’eux, comme une boîte à bijoux exhibant négligemment ses trésors, la ville s’étendait, plus stupéfiante que dans les rêves les plus fous de Clary : ici, l’énorme tache émeraude de Central Park, où les fées se réunissaient les soirs d’été ; là, les lumières des clubs et des bars où les vampires dansaient toute la nuit ; plus loin, les ruelles de Chinatown où rôdaient les loups-garous, leur fourrure brillant dans les lumières de la ville. Les sorciers, ailes de chauve-souris, yeux de chat, s’y pavanaient dans toute leur gloire. En survolant le fleuve, Clary distingua une multitude de couleurs sous la surface argentée, le chatoiement de longues chevelures parsemées de perles, et elle entendit les cascades de rires des sirènes.

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Comme elle perdait l'équilibre, il la rattrapa par le bras et, sans crier gare, l'attira contre lui pour l'embrasser.

Bercée par les battements frénétiques de son coeur, elle répondit à son baiser. Sur les lèvres de Jace s'attardait le goût sucré de la pomme. Elle caressa ses cheveux ; elle avait envie de la faire depuis le jour où elle l'avait rencontré. Ses doigts s'enroulèrent autour des mèches soyeuses. Son coeur aussi s'affolait. (...)

Il se pencha pour l'embrasser. Leurs lèvres se touchèrent, d'abord timidement, puis avec plus d'audace.

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—Comment tu t'appelles ?

La fille se retourna et sourit. Une lumière ténue filtrait à travers les fenêtres à barreaux de la réserve, noircies par la crasse. Des câbles électriques, des débris de boules de disco et des pots de peinture jonchaient le sol.

—Isabelle.

—Joli prénom.

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La pointe de l'épée trembla de plus belle. Luke posa la main sur l'épaule de Jace :

- Du calme !

Jace ne lui accorda pas un regard. Il respirait bruyamment, comme s'il venait de courir un marathon. Clary voyait la sueur briller dans son cou et coller ses cheveux sur ses tempes. " Il va le tuer ", pensa-t-elle.

Elle se précipita vers lui.

Spoiler(cliquez pour révéler)

- Jace... Il faut récupérer la Coupe. Sinon, tu sais ce qu'il en fera.

Jace lécha ses lèvres sèches :

- La Coupe, père. Où est-elle ?

- À Idris, répondit calmement Valentin. Là où vous ne la trouverez jamais.

La main de Jace tremblait de plus en plus :

- Dites-moi...

- Donne-moi l'épée, Jonathan, demanda Luke avec douceur.

Quand Jace parla, sa voix semblait provenir du fond d'un puits :

- Quoi ?

Clary fit un pas vers lui :

- Donne l'épée à Luke, Jace.

Jace secoua la tête.

Clary fit un autre pas ; elle pouvait presque le toucher.

- Allez, dit-elle doucement. Je t'en prie.

Les yeux de Jace était fixé sur son père. Le moment s'étira, interminable. Enfin, avec un bref hochement de tête, et sans baisser le bras, il laissa Luke poser sa main sur le manche de l'épée.

- Tu peux la lâcher maintenant, Jonathan, dit ce dernier.

En voyant la mine de Clary, il se corrigea.

- Jace.

Jace ne paraissait pas l'avoir entendu. Il lâcha l'épée et s'écarta de Valentin. Son visage avait repris un semblant de couleur. Clary mourrait d'envie de le serrer dans ses bras, tout en sachant qu'il la repousserait.

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Valentin abattit l'épée, qui alla se planter... dans le sol. En un clin d'œil, Jace avait bondi et poussé Luke avant que la lame ne le transperce. Il se dressait maintenant face à son père, séparé de lui par l'épée dont le manche tremblait encore, le visage livide, mais l'air résolu :

- Je crois que vous devriez partir.

Valentin jeta un regard incrédule à son fils :

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Luke s'était relevé tant bien que mal. Du sang frais tachait sa chemise. Il regarda Jace tendre la main pour caresser doucement, d'un geste presque désinvolte, le pommeau de l'épée planté dans le sol :

- Vous m'avez entendu, père.

- Jonathan Morgenstern ! hurla Valentin.

Rapide comme l'éclair, Jace saisit le manche de l'épée, l'arracha du sol et la pointa sur la gorge de son père :

- Je m'appelle Jace Wayland.

Les yeux fixés sur Jace, Valentin fit mine d'ignorer l'épée dont il le menaçait.

- Wayland ? rugit-il. Tu n'es pas de son sang ! Micheal Wayland n'est rien pour toi...

- Vous non plus, répondit Jace calmement.

Il indiqua la porte :

- Maintenant, allez-vous en.

Valentin secoua la tête :

- Jamais ! Je n'ai pas d'ordres à recevoir d'un gamin.

La pointe de l'épée effleura sa gorge. Clary les observait, facinée.

- Je suis un gamin très bien entraîné, déclara Jace. Vous m'avez vous-même enseigné le maniement des armes. Il me suffit de bouger deux doigts pour vous trancher la gorge, vous savez.

- Oui, tu es doué, dit Valentin.

Le ton de sa voix était dédaigneux, et il se tenait très droit.

- Mais tu ne pourras pas me tuer. Tu as toujours été trop sensible.

- Peut-être qu'il n'en serait pas capable, lança Luke. Moi, si. Et je ne suis pas certain qu'il m'en empêcherait.

Le regard fiévreux de Valentin se posa tour à tour sur Luke et sur son fils. Jace ne s'était pas retourné quand Luke était intervenu : il restait immobile comme une statue, et l'épée ne tremblait pas dans sa main.

- Tu entends ce monstre me menacer, Jonathan ? lâcha Valentin. Tu es de son côté ?

- Il marque un point, répondit Jace avec douceur. Il a raison : je ne suis pas sûr de l'en empêcher.

- Alors, cracha Valentin avec dédain, comme ta mère, tu préfères cette créature, ce demi-démon, à ton propre sang, ta propre famille ?

La main de Jace trembla légèrement.

- Vous m'avez abandonné quand j'étais petit, dit-il d'un ton égal. Vous m'avez fait croire que vous étiez mort et envoyé vivre avec des étrangers. Vous m'avez caché que j'avais une mère et une sœur. Vous m'avez laissé seul.

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- Alors, parle-moi de ce Jace, dit Luke.

Clary faillit s'étrangler. Elle attrapa son gobelet pour calmer sa toux avec le café chaud :

- Qu'est-ce que tu veux savoir ?

- Tu as une idée de ce que Valentin lui veut ?

- Non.

Luke fronça les sourcils :

- Je croyais que c'était un des enfants Lightwood ?

- Non, dit Clary en entamant un autre beignet. Son nom de famille c'est Wayland. Son père s'appelait...

- Micheal Wayland ?

Elle hocha la tête :

- Jace avait dix ans quand Valentin l'a tué.

- Il en est bien capable, oui, dit Luke.

Son ton était parfaitement neutre, mais quelque chose dans sa voix intrigua Clary. Quoi il ne la croyait pas ?

- Jace l'a vu mourir de ses propres yeux, ajouta-t-elle pour appuyer ses dires.

- C'est horrible. Pauvre gosse !

Ils roulaient à présent sur le pont de la Cinquante-neuvième Rue. Clary contempla le fleuve en contrebas, que le soleil teintait d'or et de pourpre. Elle distinguait la point Sud de l'Ile de Roosevelt, qui n'était qu'une petite tâche dans le lointain.

- Ce n'est pas un mauvais garçon, déclara-t-elle. Les Lightwood ont pris soin de lui.

- Ils étaient très proches de Micheal, observa Luke en changeant de file. Normal qu'ils se soient occupés de son fils.

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« My mom. She wasn’t happy that we were late. She freaked out. It was messy.”

“What? It’s not our fault there was traffic!” Simon protested. He was the youngest of three children and had a finely honed sense of familial injustice.

“Yeah, well, she doesn’t see it that way. I disappointed her, I let her down, I made her worry, blah blah blah. I am the bane of her existence,” Clary said, mimicking her mother’s precise phrasing with only a slight twinge of guilt. »

Chapitre 2

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Je ne comprends pas pourquoi les Terrestres s'excusent toujours pour des choses qui ne sont pas de leur fait.

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Simon, c'est le nabot à tête de fouine avec une coupe de cheveux et un style vestimentaire à vomir.

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